27 juin 2000
TORONTO (Ontario), le 27 juin 2000 – Dans son deuxième rapport annuel publié aujourd’hui, l’Office d’investissement du Régime de pensions du Canada fait état d’un taux de rendement de 40,1 % réalisé pendant sa première année complète d’activités et d’un actif géré de 2,4 milliards de dollars au 31 mars 2000.
L’Office d’investissement du RPC attribue « cette extraordinaire performance » à sa politique de placement actuelle qui consiste à investir dans des actions toutes les rentrées de fonds du RPC. Quatre-vingts pour cent de ces rentrées de fonds ont été investies dans un fonds qui reproduit essentiellement l’indice composé de la Bourse de Toronto (« TSE 300 »). Le TSE 300 s’est classé parmi les marchés mondiaux les plus performants au cours des 12 mois terminés le 31 mars 2000, et le fonds d’actions canadiennes de l’Office d’investissement du RPC a rapporté 45,3 %.
Les 20 % restants de ces rentrées de fonds ont été investies dans deux fonds indiciels d’actions étrangères, dont un investit aux États-Unis et l’autre, principalement en Europe et en Asie, qui ont affiché un rendement combiné de 16,6%.
John A. MacNaughton, président et chef de la direction de l’Office d’investissement du RPC a fait remarqué que : « Bien que nous soyons heureux de ces résultats, je tiens à souligner qu’ils ont fort peu de chances d’atteindre de nouveau de tels sommets. »
Il a fait remarquer aussi que, depuis la création du Régime de pensions du Canada en 1966, le taux de rendement nominal du TSE 300 n’a dépassé 40 % que trois fois et que l’indice est, en outre, extrêmement volatil d’une année à l’autre – au cours de l’exercice 1999, il a accusé une baisse de 11,3 %.
Selon l’estimation de l’actuaire en chef du gouvernement fédéral, le Régime de pensions du Canada a besoin de réaliser un taux de rendement réel de 4 % (après inflation) à long terme. Au cours des 34 dernières années, le marché canadien a produit un taux de rendement réel moyen de plus de 4 % et ce, en dépit du fait que le taux de rendement réel ait été inférieur à ce niveau la moitié du temps.
« Bien qu’il ne soit pas possible d’atteindre cet objectif de 4 % de rendement réel de façon constante tous les ans, nous pensons qu’il s’agit là d’une base prudente sur laquelle fonder les attentes pour l’avenir, » a ajouté M. MacNaughton.
Pendant l’exercice 2000, l’Office d’investissement du RPC a reçu des fonds de 1,9 milliard de dollars du Régime de pensions du Canada et son revenu de placement a atteint 464 millions de dollars, déduction faite des frais de placement. (Le revenu de placement consiste en dividendes, intérêts, distributions de caisses en gestion commune et de fonds communs de placement, et gains et pertes en capital réalisés et non réalisés.)
La politique de placement actuelle qui consiste à investir toutes les rentrées de fonds dans des fonds indiciels d’actions, tient compte du portefeuille d’obligations de 30,3 milliards de dollars que le Régime de pensions du Canada détient lui-même. Ce portefeuille est géré par le gouvernement fédéral. Au 31 mars 2000, l’actif combiné du Régime de pensions du Canada et de l’Office d’investissement du RPC se composait d’environ 7 % en actions et de 93 % en obligations.
L’Office d’investissement du RPC élaborera une nouvelle stratégie de placement en vue de la diversification de son actif vers la fin de l’année, lorsque son équipe de direction sera en place.
« Pour ce faire, nous devrons examiner les avantages que présentent l’investissement actif et l’investissement passif en actions et titres de créance, les services de banque d’affaires, les participations dans des sociétés fermées, les projets d’infrastructure, les occasions de placement de capital de risque et les placements immobiliers, ainsi que le recours aux instruments dérivés, » a expliqué M. MacNaughton.
L’Office d’investissement du RPC prévoit que son actif géré se chiffrera à 100 milliards de dollars d’ici la fin de la décennie. Grâce à cet actif et aux revenus qu’il rapportera, le Régime de pensions du Canada disposera des fonds nécessaires pour payer les prestations de retraite futures.
Pendant l’exercice 2000, le fonctionnement de l’Office d’investissement du RPC a coûté 3,7 millions de dollars, dont 0,5 million de dollars se rapportaient aux activités de placement, et 3,2 millions de dollars à la régie et à l’administration. Le total des frais a représenté en moyenne 31 points de base de l’actif géré au cours de l’exercice.
L’Office d’investissement du RPC a été créé en décembre 1997, afin d’investir les fonds dont le Régime de pensions du Canada n’a pas besoin pour payer les prestations de retraite courantes. Il a reçu les premiers fonds transférés du Régime de pensions du Canada en mars 1999. L’Office d’investissement du RPC est régi par un conseil d’administration possédant des connaissances approfondies dans le domaine des affaires, du placement et des finances. Il est géré de manière distincte du Régime de pensions du Canada par une petite équipe de cadres supérieurs de placement et de gestion.
Le Régime de pensions du Canada est administré par le gouvernement fédéral, qui recueille les cotisations et qui verse les prestations de retraite. Les gouvernements fédéral et provinciaux établissent conjointement les taux de cotisation, les niveaux de prestations et la politique de financement.
Pour de plus amples renseignements, s’adresser à:
John A. MacNaughton Président et chef de la direction 416-868-4077