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Institut sur les données

Entrevue avec notre stratège en chef des placements

M. Rubin affirme que la conviction sera essentielle pour les investisseurs, car les craintes d’une récession pèsent sur le marché.

cpp462 Web Banner Geoffrey

Geoffrey Rubin 

Directeur général principal et stratège en chef des placements
Conseiller, Institut sur les données d’Investissements RPC

Q : Commençons par compléter la phrase : Si 2022 a été l’année où l’inflation et la géopolitique ont ébranlé les marchés mondiaux, 2023 sera l’année ______

R : Est-ce que ça ne sera pas la façon dont les économies, les sociétés et les investisseurs feront face au ralentissement économique ou à la récession que nous sommes sur le point de vivre?

Je pense qu’il est clair que les interventions politiques de 2022 – en réaction à l’inflation et, dans une certaine mesure, à la tourmente géopolitique et à la hausse correspondante des taux – ont été faites pour réorienter les économies plus près d’un  niveau de croissance plus durable. Ces mesures ne viennent pas sans un certain degré de difficultés économiques à court terme, dont l’ampleur et la portée sont incertaines à l’échelle mondiale.

 

Q : Qu’est-ce que cela signifie pour Investissements RPC? 

R : La diversification que nous avons intégrée à ce portefeuille au cours des années et des décennies qui ont précédé ce moment a été faite de manière très délibérée. Nous vivons actuellement le genre de conditions lors desquelles cette diversification est particulièrement importante. Cette diversification a été faite entre les catégories d’actif et les régions, et tous ces éléments réagiront au ralentissement de différentes façons. Nous verrons comment cela se manifeste dans notre portefeuille bien diversifié, mais les moments que nous nous apprêtons à vivre sont des moments lors desquels une solide diversification du portefeuille est très importante.

 

Q : Quel type de travail est effectué avant ce type de situation, comme vous le dites, pour vous assurer que le portefeuille – même s’il n’est pas immunisé – peut résister au repli? 

R : Les simulations de crise et l’analyse de scénarios sont importantes pour nous. Nous effectuons ces exercices pour comprendre la résilience de notre portefeuille, et non pour tenter de prédire quel sera le prochain épisode ou événement. Je crois qu’il s’agit d’un jeu difficile, voire impossible, que de tenter de prévoir quand aura lieu le prochain repli et à quoi il ressemblera.  Mais nous pouvons réfléchir sérieusement à la résilience de notre portefeuille face à ce genre de repli. L’analyse de la sensibilité des rendements et de la valeur des actifs, ainsi que l’exposition aux pertes, pour l’ensemble de nos différents placements et types de placement, est exactement le travail que nous faisons pour constituer un portefeuille qui présente un profil de risque particulier. Et si le repli ne se produit pas en 2023, il se produira à un autre moment par la suite.

 

Q : Dans un moment comme celui-ci, quelles sont les occasions qui s’offrent à un investisseur qui a effectué une analyse de scénarios et qui est prêt à faire face à un éventuel repli? 

R : Une grande partie de notre travail de conception de portefeuille consiste à nous assurer que nous avons suffisamment de liquidités pour faire face à un certain nombre de replis. Cette liquidité, conjuguée à un processus de placement très limpide et à une conviction claire à l’égard de notre stratégie de placement, nous permet dans une certaine mesure d’exploiter des occasions lorsque d’autres font face à des contraintes ou à une perte de volonté dans des conditions de marché difficiles.

Fondamentalement, nous déployons largement les capitaux de façon bien diversifiée dans tous ces actifs et régions. Lorsque les vents seront violents, est-ce que nous plierons? Un peu.

Mais, pour être honnête, l’investisseur institutionnel qui peut se tenir debout et faire preuve de fermeté dans des conditions de grands vents sera plus performant que bon nombre des autres investisseurs qui seront renversés.J’ai la grande conviction que nos stratégies de construction de portefeuille seront en mesure de garantir que nous ne vendrons pas les actifs de manière précipitée lors de ces replis.

 

Q : Dans quelle mesure est-il difficile ou facile pour vous et l’organisation d’être convaincus qu’il est acceptable d’être différent?

R : Nous sommes privilégiés de pouvoir compter sur des attentes réglementaires très claires, selon lesquelles nous devons maximiser les rendements sans prendre de risques indus, tout en tenant compte des facteurs qui influent sur le financement du Régime de pensions du Canada. Nous sommes très prudents lorsqu’il s’agit de traduire ces attentes en éléments comme notre appétit pour le risque et le niveau de risque cible que nous voulons prendre.

Notre engagement et notre conviction à l’égard de l’investissement actif; notre conviction selon laquelle nous voulons embaucher, former et maintenir en poste du personnel interne pour offrir des services de placement actif, plutôt que de compter davantage sur le personnel externe; notre conviction à l’égard de l’utilisation de l’effet de levier dans la construction et la conception de portefeuilles; notre grande diversification à l’échelle mondiale dans la façon dont nous investissons – ces décisions découlent directement de notre mandat et de notre objectif, et d’un ensemble de convictions et de croyances profondes selon lesquelles nous devons faire ces choses afin d’obtenir le meilleur rendement possible pour le risque donné.

Nous ne perdons pas confiance dans cette stratégie lorsque les temps sont durs. Je pense que ce sera la caractéristique la plus importante qui permettra à de nombreuses institutions de se distinguer en temps de repli. Ce ne sera pas en évitant complètement les pertes à court terme. Ce n’est pas le but. Il s’agit de savoir si les institutions peuvent maintenir leur conviction. Peuvent-elles se tenir debout? Peuvent-elles se tourner vers d’autres occasions? Nous verrons combien de temps durera le repli et à quel point il sera important, mais c’est dans ces moments de difficultés économiques que certains de ces concepts sont testés.

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Jimmy Phua

Jimmy Phua

Directeur général et chef, Immobilier, Asie-Pacifique

M. Phua souligne que la politique de la Chine plus un, qui ébranle les chaînes d’approvisionnement mondiales, a suscité une nouvelle vague d’intérêt des investisseurs à l’égard du marché immobilier de l’Asie du Sud-Est. Il explique comment Investissements RPC est positionnée pour faire face à cette tendance, où elle cherche de nouvelles occasions. Il discute également de la façon dont les technologies perturbatrices et les changements climatiques influent sur les perspectives.
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Derek Jackson

Derek Jackson

Directeur général et chef, Titres de créance, Europe

Selon M. Jackson, l’inflation et les hausses de taux par les banques centrales ont une incidence sur le marché des titres de créance et la qualité de crédit des sociétés. Néanmoins, il explique dans cette foire aux questions pourquoi son équipe est « généralement satisfaite » de la façon dont les sociétés dans lesquelles elle investit se sont comportées, et met en lumière les occasions pour les investisseurs à long terme.
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{:en} Geoffrey Rubin  Senior Managing Director & Chief Investment Strategist Advisor, CPP Investments Insights Institute Q: Let’s start with filling in the blank: If 2022 was the year inflation and geopolitics shook global markets, 2023 will be the year _______  A: Isn’t it going to be how economies and companies and investors contend with the likely economic slowdown or recession that we are about to face? I think it's clear that the policy interventions of 2022 — responding to inflation and to some extent the geopolitical turmoil, and the corresponding rise in rates — were done to readjust economies closer to a more sustainable equilibrium level of growth. That implies some degree of economic pain in the near term, and the extent and distribution of that around the globe is uncertain.   Q: So, what does that mean for CPP Investments?  A: The diversification that we've been building into this portfolio in a very deliberate way over the years and decades that have preceded this moment, these are the kinds of conditions under which that diversification is particularly important. It's diversification across asset classes, across geographies, all of which will respond to the slowdown in different ways. We will see how that manifests across our well-diversified portfolio, but these are moments when strong portfolio diversification is really important.   Q: What type of work is done ahead of this type of moment, as you put it, to ensure that the portfolio — while not immune — can withstand the downturn?  A: Stress testing and scenario analysis are important for us. We do those exercises to understand the resiliency of our portfolio — not to try to predict what the next episode or event is going to be. I think it’s a difficult, if not impossible, game to try to anticipate when the next downturn strikes and what it looks like. But we can do some really sharp thinking about how resilient our portfolio is to those kinds of downturns. The sensitivity of asset returns and values, and the exposure to loss, across our different investments and investment types is exactly the work we do in assembling a portfolio that has a particular risk profile. And if the downturn doesn’t happen in 2023, it will happen at some other point thereafter.   Q: So then what kind of opportunities are available in a moment like this for an investor that has done the scenario analysis and prepared for eventual downturns?  A: A big part of our portfolio design work is ensuring that we have liquidity that’s sufficient to withstand any number of downturns. And that liquidity, coupled with a very clear investment process and a clear conviction in our investment strategy, positions us to some extent to exploit opportunity when others are facing constraints or loss of will in difficult market environments. Fundamentally, we are broadly deployed in a well-diversified way across all these assets and geographies. When the winds are blowing hard, are we going to be leaning in? A bit. But, to be honest, the institutional investor that can just stand tall and firm in those winds will outperform the many that get blown over. I feel very good that our portfolio-construction strategies are equipped to ensure we are not distressed sellers of assets in these downturns.   Q: How hard, or how easy, is it for you and the organization to have the conviction that it’s okay to be different?  A: We have the benefit of a very clear statutory expectation of maximizing returns without taking undue risk, while having regard to the factors that affect the funding of the Canada Pension Plan. We are very deliberate in translating that expectation into things such as our risk appetite and that targeted level of risk that we want to take. Our commitment and conviction to active investing; conviction that we want to hire, build, and maintain internal staff to deliver on active investing, as opposed to relying more heavily on external staff; of using leverage in pursuit of portfolio construction and design; being very globally diversified in how we invest — those decisions flow directly from our mandate and purpose and a deep set of convictions and beliefs that we have to do these things in order to deliver the highest level of return for the given risk. We don't lose conviction in this strategy when times get tough. I think that is going to be the most important and distinguishing feature of how various institutions navigate their way through these downturns. Not in the complete avoidance of short-term loss. That is not the game. It's about whether institutions can maintain conviction. Can they stand tall? Can they lean in to possibly generate additional opportunity? We'll see how long and how deep the downturn is, but these moments of difficult economic times, that's when some of these concepts are tested. Read more Jimmy Phua Managing Director, Head of Real Estate Asia Pacific The China-plus-one policy that’s shaking up global supply chains has prompted a new wave of investor interest in Southeast Asia’s real estate market, Jimmy points out. He discusses how CPP Investments is positioned for that trend, where it’s seeking new opportunities and how disruptive technologies and climate change are affecting the outlook. View full Q&A Derek Jackson Managing Director, Head of European Credit Inflation and rate hikes by central banks are having an impact on the credit market and corporate credit quality, Derek says. Nonetheless, he explains in this Q&A why his team has “generally been pleased” with how the companies it invests in have fared, and comments on opportunities that exist for a long-term investor. View full Q&A {:}{:fr} Geoffrey Rubin  Directeur général principal et stratège en chef des placements Conseiller, Institut sur les données d’Investissements RPC Q : Commençons par compléter la phrase : Si 2022 a été l’année où l’inflation et la géopolitique ont ébranlé les marchés mondiaux, 2023 sera l’année ______ R : Est-ce que ça ne sera pas la façon dont les économies, les sociétés et les investisseurs feront face au ralentissement économique ou à la récession que nous sommes sur le point de vivre? Je pense qu’il est clair que les interventions politiques de 2022 – en réaction à l’inflation et, dans une certaine mesure, à la tourmente géopolitique et à la hausse correspondante des taux – ont été faites pour réorienter les économies plus près d’un  niveau de croissance plus durable. Ces mesures ne viennent pas sans un certain degré de difficultés économiques à court terme, dont l’ampleur et la portée sont incertaines à l’échelle mondiale.   Q : Qu’est-ce que cela signifie pour Investissements RPC?  R : La diversification que nous avons intégrée à ce portefeuille au cours des années et des décennies qui ont précédé ce moment a été faite de manière très délibérée. Nous vivons actuellement le genre de conditions lors desquelles cette diversification est particulièrement importante. Cette diversification a été faite entre les catégories d’actif et les régions, et tous ces éléments réagiront au ralentissement de différentes façons. Nous verrons comment cela se manifeste dans notre portefeuille bien diversifié, mais les moments que nous nous apprêtons à vivre sont des moments lors desquels une solide diversification du portefeuille est très importante.   Q : Quel type de travail est effectué avant ce type de situation, comme vous le dites, pour vous assurer que le portefeuille – même s’il n’est pas immunisé – peut résister au repli?  R : Les simulations de crise et l’analyse de scénarios sont importantes pour nous. Nous effectuons ces exercices pour comprendre la résilience de notre portefeuille, et non pour tenter de prédire quel sera le prochain épisode ou événement. Je crois qu’il s’agit d’un jeu difficile, voire impossible, que de tenter de prévoir quand aura lieu le prochain repli et à quoi il ressemblera.  Mais nous pouvons réfléchir sérieusement à la résilience de notre portefeuille face à ce genre de repli. L’analyse de la sensibilité des rendements et de la valeur des actifs, ainsi que l’exposition aux pertes, pour l’ensemble de nos différents placements et types de placement, est exactement le travail que nous faisons pour constituer un portefeuille qui présente un profil de risque particulier. Et si le repli ne se produit pas en 2023, il se produira à un autre moment par la suite.   Q : Dans un moment comme celui-ci, quelles sont les occasions qui s’offrent à un investisseur qui a effectué une analyse de scénarios et qui est prêt à faire face à un éventuel repli?  R : Une grande partie de notre travail de conception de portefeuille consiste à nous assurer que nous avons suffisamment de liquidités pour faire face à un certain nombre de replis. Cette liquidité, conjuguée à un processus de placement très limpide et à une conviction claire à l’égard de notre stratégie de placement, nous permet dans une certaine mesure d’exploiter des occasions lorsque d’autres font face à des contraintes ou à une perte de volonté dans des conditions de marché difficiles. Fondamentalement, nous déployons largement les capitaux de façon bien diversifiée dans tous ces actifs et régions. Lorsque les vents seront violents, est-ce que nous plierons? Un peu. Mais, pour être honnête, l’investisseur institutionnel qui peut se tenir debout et faire preuve de fermeté dans des conditions de grands vents sera plus performant que bon nombre des autres investisseurs qui seront renversés.J’ai la grande conviction que nos stratégies de construction de portefeuille seront en mesure de garantir que nous ne vendrons pas les actifs de manière précipitée lors de ces replis.   Q : Dans quelle mesure est-il difficile ou facile pour vous et l’organisation d’être convaincus qu’il est acceptable d’être différent? R : Nous sommes privilégiés de pouvoir compter sur des attentes réglementaires très claires, selon lesquelles nous devons maximiser les rendements sans prendre de risques indus, tout en tenant compte des facteurs qui influent sur le financement du Régime de pensions du Canada. Nous sommes très prudents lorsqu’il s’agit de traduire ces attentes en éléments comme notre appétit pour le risque et le niveau de risque cible que nous voulons prendre. Notre engagement et notre conviction à l’égard de l’investissement actif; notre conviction selon laquelle nous voulons embaucher, former et maintenir en poste du personnel interne pour offrir des services de placement actif, plutôt que de compter davantage sur le personnel externe; notre conviction à l’égard de l’utilisation de l’effet de levier dans la construction et la conception de portefeuilles; notre grande diversification à l’échelle mondiale dans la façon dont nous investissons – ces décisions découlent directement de notre mandat et de notre objectif, et d’un ensemble de convictions et de croyances profondes selon lesquelles nous devons faire ces choses afin d’obtenir le meilleur rendement possible pour le risque donné. Nous ne perdons pas confiance dans cette stratégie lorsque les temps sont durs. Je pense que ce sera la caractéristique la plus importante qui permettra à de nombreuses institutions de se distinguer en temps de repli. Ce ne sera pas en évitant complètement les pertes à court terme. Ce n’est pas le but. Il s’agit de savoir si les institutions peuvent maintenir leur conviction. Peuvent-elles se tenir debout? Peuvent-elles se tourner vers d’autres occasions? Nous verrons combien de temps durera le repli et à quel point il sera important, mais c’est dans ces moments de difficultés économiques que certains de ces concepts sont testés. Lire la suite Jimmy Phua Directeur général et chef, Immobilier, Asie-Pacifique M. Phua souligne que la politique de la Chine plus un, qui ébranle les chaînes d’approvisionnement mondiales, a suscité une nouvelle vague d’intérêt des investisseurs à l’égard du marché immobilier de l’Asie du Sud-Est. Il explique comment Investissements RPC est positionnée pour faire face à cette tendance, où elle cherche de nouvelles occasions. Il discute également de la façon dont les technologies perturbatrices et les changements climatiques influent sur les perspectives. Lire la suite Derek Jackson Directeur général et chef, Titres de créance, Europe Selon M. Jackson, l’inflation et les hausses de taux par les banques centrales ont une incidence sur le marché des titres de créance et la qualité de crédit des sociétés. Néanmoins, il explique dans cette foire aux questions pourquoi son équipe est « généralement satisfaite » de la façon dont les sociétés dans lesquelles elle investit se sont comportées, et met en lumière les occasions pour les investisseurs à long terme. Lire la suite {:}
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