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Institut sur les données

Cinq points en bref : l’avenir de l’automobilité

future Of Mobility Webv3

La technologie liée au transport évolue à un rythme effréné. Vrai : les drones de livraison n’en sont qu’à leurs débuts, mais l’adoption répandue de voitures complètement autonomes sera une réalité d’ici 5 à 10 ans et l’adoption de la voiture électrique n’est pas encore un phénomène à grande échelle. Toutefois, ces technologies commencent déjà à transformer nos villes et nos vies. Nous nous sommes entretenus avec Caitlin Walsh, de l’équipe Placements thématiques, pour en apprendre davantage sur les grands enjeux qui façonnent l’avenir de l’automobilité.

Espions, démarrez vos moteurs : « Les véhicules autonomes sont le rêve devenu réalité des méchants à la James Bond en raison du montant considérable de données qu’ils collectent au sujet de tout ce qui les entoure », explique Mme Walsh. Situés dans le coffre arrière de ces véhicules, ces centres de données miniatures traitent tous les signaux d’entrée de leurs multiples détecteurs. Les données sont actuellement utilisées pour améliorer les logiciels de conduite et optimiser les itinéraires. Il s’agit d’une immense occasion pour les urbanistes et les planificateurs de réseaux de transport d’exploiter ces renseignements pour prendre de meilleures décisions; par exemple, où placer un nouvel arrêt d’autobus ou construire une nouvelle piste cyclable. Des grandes questions demeurent toutefois : à qui appartiennent ces données et comment peuvent-elles être partagées et mises à profit?

Fait rapide : Chaque véhicule autonome génère un téraoctet de données à l’heure, soit l’équivalent de 400 heures de films en HD.

Véhicules abordables, soucis de circulation : Alors que certains s’attendent à ce que les véhicules autonomes réduisent le nombre de voitures sur l’autoroute (jusqu’à 80 %!), rien ne peut garantir qu’un nombre plus élevé de véhicules autonomes permettra de diminuer les embouteillages. « Si les réseaux de véhicules autonomes deviennent plus abordables que le transport en commun, par exemple, la congestion routière pourrait augmenter », affirme Mme Walsh. « Les services de transport plus abordables et sans conducteur rendront la possession de voitures moins intéressante et pourraient également décourager le recours au transport en commun. » Imaginez-vous ce qui se produirait, par exemple, si les 400 000 personnes qui utilisent le système BART de San Francisco au quotidien décident d’opter pour un taxi sans conducteur. Les planificateurs des réseaux de transport locaux songent à ce scénario en imaginant les répercussions sur les infrastructures d’une transition du transport en commun aux réseaux automatisés. Le défi consistera à s’assurer que les services de mobilité par véhicules autonomes viennent compléter les transports en commun rapides, et non leur faire concurrence.  Le défi consistera à s’assurer que les services de mobilité par véhicules autonomes viennent compléter les transports en commun rapides, et non leur faire concurrence.

Fait rapide : Un taxi sans conducteur pourrait vous coûter moins d’un dollar par mille.

Livraison par chien-robot, à votre service : « Les colis, contrairement aux personnes, ne peuvent pas se plaindre de leur itinéraire », plaisante Mme Walsh. Ce qui importe pour les expéditeurs et les destinataires est que l’opération soit abordable, rapide et simple. Par conséquent, la plus importante répercussion que la technologie de transport pourrait avoir sur nos vies touche le secteur de la livraison de biens. Nous voyons déjà des entreprises comme Uber Eats gagner du terrain à l’échelle mondiale. Soustrayez le conducteur, puis ce service devient plus abordable et attrayant. Difficile de sous-estimer la croissance rapide que nous observons dans ce domaine. Comme le souligne McKinsey : les options comme les camionnettes autonomes et électriques, qui n’étaient que des concepts il y a quelques années, sont déjà en phase d’essai. Les livraisons au moyen de droïdes, de drones et – oui – de chiens-robots sont des options réelles et, dans certains cas, fonctionnelles.

Fait rapide : Matternet et Swiss Post mettent actuellement à l’essai un réseau de drones autonomes en Suisse qui transportent des échantillons pour diagnostic et des articles médicaux entre des établissements de santé.

Trouver un équilibre sur le plan climatique : Les technologies de véhicules électriques et de véhicules autonomes ne sont pas développées de façon cloisonnée. Pourquoi? « L’importance grandissante accordée à l’échelle mondiale à l’atténuation des émissions en zone urbaine est fondamentale », répond Mme Walsh. Les zones à émissions très basses comme Londres, Madrid, Paris, Athènes et Mexico interdiront bientôt les véhicules de livraison fonctionnant au diesel. D’ailleurs, McKinsey prédit que la première vague de technologie qui transformera réellement la livraison de biens de dernier kilomètre sera sans conducteur et électrique. L’autre préoccupation de conduite est que l’évaluation du cycle de vie complet des véhicules autonomes donne à penser qu’en l’absence d’intégration de véhicules électriques, les véhicules sans conducteur augmenteraient en fait les émissions de 20 % (consommation d’énergie, poids, résistance et transmission de données).  Dans le contexte d’un avenir de plus en plus sensibilisé au carbone, il s’agit d’un risque qui vaut la peine d’être abordé.

Fait rapide : Selon une étude récente, les véhicules autonomes électriques peuvent réduire les émissions de plus de 80 % par rapport aux véhicules à essence avec intégration d’autonomie.

Tout dépend des politiques : « Les répercussions de la nouvelle technologie de transport sur nos vies, nos villes et nos économies dépendent en grande partie des décideurs », explique Mme Walsh. Les véhicules autonomes permettront de résoudre, plutôt que d’exacerber, la congestion routière seulement si des mesures incitatives et des solutions intelligentes sont mises en place pour limiter les déplacements individuels. Les véhicules électriques et les véhicules autonomes permettront seulement de résoudre les enjeux liés à la pollution si les décisions relatives aux politiques mettent l’accent sur ce résultat. Les voitures et les livraisons sans conducteur rendent nos routes plus sécuritaires et nos villes plus habitables — mais seulement si nous canalisons les données qu’elles génèrent et gérons la manière dont elles fonctionnent en vue d’atteindre un tel objectif. Singapour, un chef de file à l’égard de l’adoption des véhicules autonomes, s’engage déjà dans cette voie. De nouveaux règlements régissent un éventail de facteurs : des limites temporelles et d’espace des essais aux normes de conception et au partage des données. « Le truc est d’atteindre un bon équilibre : créer un contexte de politiques qui canalise le meilleur potentiel de cette nouvelle technologie, sans entraver l’innovation », indique Mme Walsh.

Fait rapide : À Singapour, le conducteur humain d’un véhicule autonome n’est pas responsable de l’utilisation sécuritaire du véhicule sur la route.

{:en} Transportation technology is evolving at a rapid pace. True: delivery drones may still be in their infancy, widespread adoption of fully autonomous cars is 5-10 years away, and electric vehicle adoption hasn’t yet hit scale. However, these technologies are already starting to transform our cities and our lives. We caught up with Caitlin Walsh - Senior Portfolio Manager in CPP Investments' Thematic Investing group, to learn more about the major issues shaping the future of automobility. Spies start your engines: “AVs (autonomous vehicles) are like a Bond villain’s dream come true, because of the massive amount of data they collect about everything and everyone around them,” explains Walsh. Stored in the trunks of these vehicles, mini-data centres constantly process all the inputs from their multiple sensors. The data is currently used to improve driving software and improve route optimization. However, there’s a huge opportunity for urban and transit planners to tap into this information to make smarter decisions, for example – where to put a new bus stop or build a new bike lane. The big outstanding questions are: who owns this data and how can it be shared and leveraged? Fast Fact: AVs generate a full terabyte of data per hour, per car. That’s the equivalent of 400 hours of HD movies. Cheap rides, traffic woes: While some predict that autonomous vehicles could drastically reduce the number of cars on the highway (by as much as 80%!), there is no guarantee that more AVs will equal fewer traffic jams. “If AV fleets become cheaper than public transit, for example, congestion could increase,” says Walsh. “Cheaper, driverless hail services, while making car ownership less attractive, could also disincentivize public transit use.” Imagine what would happen, for example, if the 400,000 people who use San Francisco’s BART system everyday decided to jump in a driverless taxi instead. This scenario isn’t lost on local transit planners, who are contemplating what a shift from transit to automated fleets could mean for infrastructure. The challenge will be ensuring that AV mobility services complement rapid public transit, rather than outcompete it. Fast Fact:  A driverless taxi could cost you less than a dollar per mile. Robot dog delivery, at your service: “Packages, unlike people, can’t complain about their route,” jokes Walsh. What matters to senders and receivers is: cheap, fast, and convenient. As a result, the biggest impact transportation technology may have on our lives is in the realm of goods delivery. We are already seeing companies like Uber Eats gain worldwide traction. Subtract the driver, and that service gets cheaper and more attractive. It’s hard to understate the rapid growth we’re seeing in this field. As McKinsey outlines:  options like autonomous and electric vans, which were largely conceptual a few years ago, are already being piloted. Delivery by droid, drones, and – yes – robotic dogs are all real, and in some cases functioning, options. Fast Fact: Matternet and Swiss Post have been testing an autonomous drone network over Switzerland that transports diagnostic samples and medical items between healthcare facilities. It’s all about getting the climate right: EV (electric vehicle) and AV technology aren’t developing in silos. Why? “An increased global focus on mitigating emissions in urban areas is a key factor,” answers Walsh. Ultra-low emission zones in cities like London, Madrid, Paris, Athens, and Mexico City will soon make diesel-fueled delivery vehicles off-limits. In fact, McKinsey predicts that the first wave of technology that will truly transform “last-mile” goods delivery will be both driverless and electrified. The other driving concern (pun intended) is that a full-life cycle assessment of AVs suggests that – in the absence of EV integration – driverless vehicles could actually increase emissions by as much as 20% (blame: power consumption, weight, drag, and data transmission).  In the context of an increasingly carbon-conscious future, that’s a risk worth nipping in the bud. Fast Fact:  According to a recent study, AEVs can potentially reduce emissions by over 80% compared to gasoline vehicles with AV integration. So much depends on policy: “The impact of new transportation tech on our lives, cities, and economies rests largely in the hands of policy-makers,” says Walsh. AVs will help solve, rather than exacerbate, traffic congestion only if there are smart incentives and solutions in place that limit individual ridership. EVs and AVs will only help solve pollution issues if policy decisions prioritize that outcome. Driverless cars and delivery could make our roads safer and cities more livable – but only if we channel the data they generate, and manage the way they operate, to serve this ambition. Singapore, a leader in AV adoption, has already started down this path. New rules guide everything from the time and space limits on trials, to design standards, to data sharing. “The trick,” says Walsh, “is getting the balance right – creating a policy environment that channels the best potential of this new technology, without hampering innovation.” Fast Fact:  In Singapore, the human driver of an AV is not responsible for the safe use of the vehicle on the road. {:}{:fr} La technologie liée au transport évolue à un rythme effréné. Vrai : les drones de livraison n’en sont qu’à leurs débuts, mais l’adoption répandue de voitures complètement autonomes sera une réalité d’ici 5 à 10 ans et l’adoption de la voiture électrique n’est pas encore un phénomène à grande échelle. Toutefois, ces technologies commencent déjà à transformer nos villes et nos vies. Nous nous sommes entretenus avec Caitlin Walsh, de l’équipe Placements thématiques, pour en apprendre davantage sur les grands enjeux qui façonnent l’avenir de l’automobilité. Espions, démarrez vos moteurs : « Les véhicules autonomes sont le rêve devenu réalité des méchants à la James Bond en raison du montant considérable de données qu’ils collectent au sujet de tout ce qui les entoure », explique Mme Walsh. Situés dans le coffre arrière de ces véhicules, ces centres de données miniatures traitent tous les signaux d’entrée de leurs multiples détecteurs. Les données sont actuellement utilisées pour améliorer les logiciels de conduite et optimiser les itinéraires. Il s’agit d’une immense occasion pour les urbanistes et les planificateurs de réseaux de transport d’exploiter ces renseignements pour prendre de meilleures décisions; par exemple, où placer un nouvel arrêt d’autobus ou construire une nouvelle piste cyclable. Des grandes questions demeurent toutefois : à qui appartiennent ces données et comment peuvent-elles être partagées et mises à profit? Fait rapide : Chaque véhicule autonome génère un téraoctet de données à l’heure, soit l’équivalent de 400 heures de films en HD. Véhicules abordables, soucis de circulation : Alors que certains s’attendent à ce que les véhicules autonomes réduisent le nombre de voitures sur l’autoroute (jusqu’à 80 %!), rien ne peut garantir qu’un nombre plus élevé de véhicules autonomes permettra de diminuer les embouteillages. « Si les réseaux de véhicules autonomes deviennent plus abordables que le transport en commun, par exemple, la congestion routière pourrait augmenter », affirme Mme Walsh. « Les services de transport plus abordables et sans conducteur rendront la possession de voitures moins intéressante et pourraient également décourager le recours au transport en commun. » Imaginez-vous ce qui se produirait, par exemple, si les 400 000 personnes qui utilisent le système BART de San Francisco au quotidien décident d’opter pour un taxi sans conducteur. Les planificateurs des réseaux de transport locaux songent à ce scénario en imaginant les répercussions sur les infrastructures d’une transition du transport en commun aux réseaux automatisés. Le défi consistera à s’assurer que les services de mobilité par véhicules autonomes viennent compléter les transports en commun rapides, et non leur faire concurrence.  Le défi consistera à s’assurer que les services de mobilité par véhicules autonomes viennent compléter les transports en commun rapides, et non leur faire concurrence. Fait rapide : Un taxi sans conducteur pourrait vous coûter moins d’un dollar par mille. Livraison par chien-robot, à votre service : « Les colis, contrairement aux personnes, ne peuvent pas se plaindre de leur itinéraire », plaisante Mme Walsh. Ce qui importe pour les expéditeurs et les destinataires est que l’opération soit abordable, rapide et simple. Par conséquent, la plus importante répercussion que la technologie de transport pourrait avoir sur nos vies touche le secteur de la livraison de biens. Nous voyons déjà des entreprises comme Uber Eats gagner du terrain à l’échelle mondiale. Soustrayez le conducteur, puis ce service devient plus abordable et attrayant. Difficile de sous-estimer la croissance rapide que nous observons dans ce domaine. Comme le souligne McKinsey : les options comme les camionnettes autonomes et électriques, qui n’étaient que des concepts il y a quelques années, sont déjà en phase d’essai. Les livraisons au moyen de droïdes, de drones et – oui – de chiens-robots sont des options réelles et, dans certains cas, fonctionnelles. Fait rapide : Matternet et Swiss Post mettent actuellement à l’essai un réseau de drones autonomes en Suisse qui transportent des échantillons pour diagnostic et des articles médicaux entre des établissements de santé. Trouver un équilibre sur le plan climatique : Les technologies de véhicules électriques et de véhicules autonomes ne sont pas développées de façon cloisonnée. Pourquoi? « L’importance grandissante accordée à l’échelle mondiale à l’atténuation des émissions en zone urbaine est fondamentale », répond Mme Walsh. Les zones à émissions très basses comme Londres, Madrid, Paris, Athènes et Mexico interdiront bientôt les véhicules de livraison fonctionnant au diesel. D’ailleurs, McKinsey prédit que la première vague de technologie qui transformera réellement la livraison de biens de dernier kilomètre sera sans conducteur et électrique. L’autre préoccupation de conduite est que l’évaluation du cycle de vie complet des véhicules autonomes donne à penser qu’en l’absence d’intégration de véhicules électriques, les véhicules sans conducteur augmenteraient en fait les émissions de 20 % (consommation d’énergie, poids, résistance et transmission de données).  Dans le contexte d’un avenir de plus en plus sensibilisé au carbone, il s’agit d’un risque qui vaut la peine d’être abordé. Fait rapide : Selon une étude récente, les véhicules autonomes électriques peuvent réduire les émissions de plus de 80 % par rapport aux véhicules à essence avec intégration d’autonomie. Tout dépend des politiques : « Les répercussions de la nouvelle technologie de transport sur nos vies, nos villes et nos économies dépendent en grande partie des décideurs », explique Mme Walsh. Les véhicules autonomes permettront de résoudre, plutôt que d’exacerber, la congestion routière seulement si des mesures incitatives et des solutions intelligentes sont mises en place pour limiter les déplacements individuels. Les véhicules électriques et les véhicules autonomes permettront seulement de résoudre les enjeux liés à la pollution si les décisions relatives aux politiques mettent l’accent sur ce résultat. Les voitures et les livraisons sans conducteur rendent nos routes plus sécuritaires et nos villes plus habitables — mais seulement si nous canalisons les données qu’elles génèrent et gérons la manière dont elles fonctionnent en vue d’atteindre un tel objectif. Singapour, un chef de file à l’égard de l’adoption des véhicules autonomes, s’engage déjà dans cette voie. De nouveaux règlements régissent un éventail de facteurs : des limites temporelles et d’espace des essais aux normes de conception et au partage des données. « Le truc est d’atteindre un bon équilibre : créer un contexte de politiques qui canalise le meilleur potentiel de cette nouvelle technologie, sans entraver l’innovation », indique Mme Walsh. Fait rapide : À Singapour, le conducteur humain d’un véhicule autonome n’est pas responsable de l’utilisation sécuritaire du véhicule sur la route. {:}
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