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Institut sur les données

Les investisseurs en infrastructures pourraient se trouver devant l’« occasion d’une génération »

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Le « capital patient » est prêt à investir dans les infrastructures américaines. Voici ce qui doit d’abord se produire, selon John Graham, président et chef de la direction d’Investissements RPC.

Les bases d’un cycle de projets de construction dont l’envergure et l’ambition n’ont pas été vues depuis des décennies ont été jetées.

Si elle est adoptée par le Congrès, l’entente bipartisane conclue entre l’administration Biden et les sénateurs sur de nouvelles dépenses de 579 milliards de dollars visant à revitaliser les infrastructures des États-Unis représentera l’occasion d’une génération, qui pourrait même dépasser ce montant en attirant les capitaux des investisseurs institutionnels à long terme.

Des partenaires institutionnels à long terme peuvent jouer un rôle clé dans la construction, le renouvellement et l’exploitation des infrastructures aux États-Unis. Les partenariats public-privé peuvent réduire la pression sur les finances publiques, accélérer la création d’emplois, favoriser l’innovation, introduire de nouvelles compétences dans les projets, stimuler les gains de productivité et favoriser la transition vers une économie américaine plus verte.

Par ailleurs, l’acceptabilité sociale de la construction et de l’exploitation d’infrastructures et de l’investissement durable a atteint un sommet, et de nombreux investisseurs institutionnels à long terme de premier plan ont intégré des normes environnementales, sociales et de gouvernance à leurs pratiques d’affaires en conséquence. De plus, les concessions d’infrastructures et les autres partenariats public-privé conviennent naturellement aux fournisseurs de « capitaux patients » comme les caisses de retraite indépendantes et d’autres investisseurs à long terme, étant donné leur capacité à maintenir le cap tout au long des cycles économiques, leur sensibilité réduite au rendement à court terme et leur capacité à réinvestir et à faire fructifier leurs actifs sur des décennies.

Selon le Global Infrastructure Hub, une initiative soutenue par le G20, le monde aura besoin de 94 000 milliards de dollars pour financer ses besoins en infrastructures jusqu’en 2040 – un écart que les gouvernements ne pourront probablement pas combler seuls.

C’est là que le « capital patient » entre en jeu. À titre d’exemple, Investissements RPC a déjà financé des infrastructures aux États-Unis, notamment à travers de nos placements et de notre soutien au réinvestissement continu dans les autoroutes à péage Chicago Skyway et Transurban Chesapeake, ainsi que dans Puget Sound Energy (le plus important service public d’énergie de l’État de Washington). Par l’entremise de notre nouveau groupe Énergie durable, qui combine nos programmes d’énergies renouvelables et conventionnelles, nous investissons également dans le secteur de l’énergie de façon plus générale à mesure de son évolution vers des solutions de remplacement à faible teneur en carbone.

Pour que ce type d’investissement se concrétise, il est important que les bonnes politiques soient en place. Les gouvernements peuvent favoriser les investissements institutionnels privés en s’assurant qu’il existe un bassin de projets de grande qualité admissibles au financement qui respectent les exigences des investisseurs en matière d’envergure et en accordant la priorité aux projets en fonction d’un plan d’infrastructures pluriannuel clair assorti de priorités à court et à long terme. Nous croyons qu’il faut des cadres qui réduisent le risque des projets de constructions nouvelles afin qu’ils soient compatibles avec la tolérance au risque des investisseurs, ainsi qu’un cadre de réglementation prévisible qui rend les infrastructures plus abordables pour le gouvernement et le public.

Nous croyons qu’il faut des cadres qui réduisent le risque des projets de constructions nouvelles afin qu’ils soient compatibles avec la tolérance au risque des investisseurs, ainsi qu’un cadre de réglementation prévisible qui rend les infrastructures plus abordables pour le gouvernement et le public.

Ce dernier point est crucial. Les investisseurs institutionnels recherchent des rendements corrigés du risque et sont très conscients qu’étant donné qu’ils sont détenus sur de longues périodes, les actifs d’infrastructures pourraient être exposés à des risques politiques et réglementaires si les gouvernements successifs tentent de revenir sur les ententes économiques une fois que le capital a été investi ou si les réglementations changent considérablement sur la durée de vie des actifs. Un risque plus élevé entraînerait une prime qui serait prévue par l’investisseur. Il est donc également important d’assurer la transparence, et que les règles, les processus d’approbation et les échéanciers pour la mise en marché des projets soient évidents pour les investisseurs, et que les cadres réglementaires demeurent clairs après l’investissement.

À moyen terme, les États-Unis et de nombreux gouvernements dans le monde feront face à des choix difficiles au moment de corriger les déséquilibres budgétaires provoqués par la pandémie. Le moment venu, les détenteurs de capitaux privés seront prêts à travailler en partenariat avec le gouvernement pour acheter des actifs d’infrastructures et ainsi fournir des fonds pouvant être utilisés pour rembourser la dette publique ou réinvestir dans d’autres projets d’infrastructures nouvelles, comme le transport en commun. La vente d’entreprises d’infrastructures parvenues à maturité à des investisseurs en infrastructures à long terme peut créer un cercle vertueux pour des projets d’infrastructures nouvelles, en plus d’avoir l’avantage de fournir aux caisses de retraite des sources de revenus durables et sûrs à partir desquelles elles pourront s’acquitter de leurs obligations actuelles et futures envers leurs bénéficiaires.

Nous entrevoyons d’immenses possibilités de déployer des outils publics et privés pour répondre à cette occasion qui ne se présentera qu’une seule fois dans une génération. Nous sommes prêts à nous associer à des partenaires au cours des semaines, des mois et des années à venir.

La crise sanitaire mondiale la plus importante des cent dernières années a fait naître chez les investisseurs institutionnels à long terme le désir de collaborer avec le gouvernement pour investir dans une Amérique plus forte. Nous entrevoyons d’immenses possibilités de déployer des outils publics et privés pour répondre à cette occasion qui ne se présentera qu’une seule fois dans une génération. Nous sommes prêts à nous associer à des partenaires au cours des semaines, des mois et des années à venir.

Cet article a été initialement publié dans Institutional Investor le 2 août 2021. Consultez l’article original ici.

À propos des auteurs

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John Graham

Président et chef de la direction

M. Graham a été nommé président et chef de la direction en février 2021. Il est chargé de diriger Investissements RPC et ses activités de placement. M. Graham est entré au service d’Investissements RPC en 2008. Il a travaillé au sein du groupe Gestion de portefeuille global (qui s’appelle maintenant Gestion de fonds globale) et du service Placements privés. Il a été nommé au poste de directeur général et chef mondial de l’équipe Placements directs en instruments de crédit en 2015. En 2018, il a été nommé directeur général principal et chef mondial, Placements en instruments de crédit. À ce titre, il était responsable des placements en instruments de crédit à l’échelle mondiale. Avant de se joindre à Investissements RPC, il a occupé pendant neuf ans des postes en recherche et stratégie au sein du groupe Innovation de Xerox. Il détient un M.B.A. de la Rotman School of Management de l’Université de Toronto et un doctorat de l’Université Western, en Ontario. Il est également analyste financier agréé (CFA).

{:en} There’s “patient capital” ready to invest in U.S. infrastructure. Here’s what needs to happen first, according to John Graham, President & Chief Executive Officer of CPP Investments. The groundwork has been laid for a construction cycle whose scale and ambition has not been seen for decades. The Biden administration’s bipartisan deal with senators on $579 billion in new infrastructure spending, if passed by Congress, is a generational opportunity, and one that could increase spending even beyond that amount, by attracting capital from long-term institutional investors to help revitalize America’s infrastructure. Long-term institutional partners can play a key role in building, renewing, and operating infrastructure in the U.S. Private partnerships with government can reduce the strain on public finances, accelerate job creation, foster innovation, inject new expertise into projects, spur productivity gains, and advance the transition to a greener U.S. economy. Social license to build and operate infrastructure and sustainable investing is also at a high-water mark, and many leading long-term institutional investors have incorporated environmental, social, and governance standards into their business practices accordingly. By the same token, infrastructure concessions and other public-private partnerships are a natural fit for providers of ‘patient capital’ such as independent pension funds and other long-term investors, given their ability to stay the course through economic cycles, their reduced sensitivity to short-term yield, and their capacity to reinvest and grow assets over decades. According to the G20-backed Global Infrastructure Hub, the world will need $94 trillion to fund its infrastructure needs out to 2040 — a gap that governments are unlikely to fill on their own. This is where ‘patient capital’ comes in. For example, CPP Investments has financed U.S. infrastructure already, such as through our investment positions and support for continued reinvestment in the Chicago Skyway and Transurban Chesapeake toll roads, and in Puget Sound Energy (Washington state’s largest energy utility). Through our new Sustainable Energies Group, which combines our renewables and conventional energy programs, we also invest in the energy sector more broadly as it evolves towards low-carbon alternatives. For this type of investment to happen, it is important for the right policy frameworks to be in place. Governments can enable private institutional investment by ensuring there is a pipeline of high-quality, bankable projects that align with investors’ scale requirements, and by prioritizing projects according to a clear multi-year infrastructure plan with both near- and longer-term priorities. What we believe are needed are frameworks that de-risk new-build (greenfield) projects so they match investor risk tolerance, and a predictable regulatory framework that makes infrastructure more affordable to the government and the public. What we believe are needed are frameworks that de-risk new-build (greenfield) projects so they match investor risk tolerance, and a predictable regulatory framework that makes infrastructure more affordable to the government and the public. This last point is crucial. Institutional investors seek risk-adjusted returns and are acutely aware that given their long duration, infrastructure assets could be exposed to political and regulatory risk if successive governments try to re-open the economic arrangements after the capital has been invested, or if the regulatory rules of the road shift materially over the life of the assets. Greater risk would result in a premium that would be expected by an investor. It is therefore also important to ensure transparency — that the rules, approval processes, and timelines for bringing projects to market be clear to investors, and that the regulatory frameworks remain clear after the investment is made. Over the medium term, the U.S. and many governments around the world are facing tough choices in order to redress pandemic-driven budgetary imbalances. When that time comes, private capital will be ready to work in partnership with government to purchase infrastructure assets in exchange for capital that can be applied to debt paydown or reinvestment in other greenfield infrastructure projects such as public transit. The sale of mature infrastructure businesses to long-term infrastructure investors can create a virtuous circle for future greenfield projects, as well as the benefit of providing pension funds with sustainable and secure income streams from which to meet current and future obligations to their beneficiaries. We see an immense opportunity to deploy both public and private tools to meet this generational moment. We stand ready to partner in the weeks, months and years ahead. Arising from the most profound global health crisis of the past century, long-term institutional capital is eager to work together with government to invest in a stronger America. We see an immense opportunity to deploy both public and private tools to meet this generational moment. We stand ready to partner in the weeks, months and years ahead. This article was originally published in Institutional Investor, on August 2, 2021. View the original article here. About the Author John Graham Président et chef de la direction John was appointed President & CEO in February 2021 and is responsible for leading CPP Investments and its investment activities. John joined CPP Investments in 2008 and has worked in both the Total Portfolio Management group (now Total Fund Management) and in Private Investments. John took on leadership of Principal Credit Investments in 2015 as Managing Director and Global Head of the group. In 2018, he was appointed as Senior Managing Director & Global Head of Credit Investments, where he was responsible for leading credit investments globally. Prior to joining CPP Investments, John spent nine years at Xerox Innovation Group in research and strategy roles. John holds an MBA from the Rotman School of Management at the University of Toronto and a PhD from the University of Western Ontario. He is a CFA charterholder. {:}{:fr} Le « capital patient » est prêt à investir dans les infrastructures américaines. Voici ce qui doit d’abord se produire, selon John Graham, président et chef de la direction d’Investissements RPC. Les bases d’un cycle de projets de construction dont l’envergure et l’ambition n’ont pas été vues depuis des décennies ont été jetées. Si elle est adoptée par le Congrès, l’entente bipartisane conclue entre l’administration Biden et les sénateurs sur de nouvelles dépenses de 579 milliards de dollars visant à revitaliser les infrastructures des États-Unis représentera l’occasion d’une génération, qui pourrait même dépasser ce montant en attirant les capitaux des investisseurs institutionnels à long terme. Des partenaires institutionnels à long terme peuvent jouer un rôle clé dans la construction, le renouvellement et l’exploitation des infrastructures aux États-Unis. Les partenariats public-privé peuvent réduire la pression sur les finances publiques, accélérer la création d’emplois, favoriser l’innovation, introduire de nouvelles compétences dans les projets, stimuler les gains de productivité et favoriser la transition vers une économie américaine plus verte. Par ailleurs, l’acceptabilité sociale de la construction et de l’exploitation d’infrastructures et de l’investissement durable a atteint un sommet, et de nombreux investisseurs institutionnels à long terme de premier plan ont intégré des normes environnementales, sociales et de gouvernance à leurs pratiques d’affaires en conséquence. De plus, les concessions d’infrastructures et les autres partenariats public-privé conviennent naturellement aux fournisseurs de « capitaux patients » comme les caisses de retraite indépendantes et d’autres investisseurs à long terme, étant donné leur capacité à maintenir le cap tout au long des cycles économiques, leur sensibilité réduite au rendement à court terme et leur capacité à réinvestir et à faire fructifier leurs actifs sur des décennies. Selon le Global Infrastructure Hub, une initiative soutenue par le G20, le monde aura besoin de 94 000 milliards de dollars pour financer ses besoins en infrastructures jusqu’en 2040 – un écart que les gouvernements ne pourront probablement pas combler seuls. C’est là que le « capital patient » entre en jeu. À titre d’exemple, Investissements RPC a déjà financé des infrastructures aux États-Unis, notamment à travers de nos placements et de notre soutien au réinvestissement continu dans les autoroutes à péage Chicago Skyway et Transurban Chesapeake, ainsi que dans Puget Sound Energy (le plus important service public d’énergie de l’État de Washington). Par l’entremise de notre nouveau groupe Énergie durable, qui combine nos programmes d’énergies renouvelables et conventionnelles, nous investissons également dans le secteur de l’énergie de façon plus générale à mesure de son évolution vers des solutions de remplacement à faible teneur en carbone. Pour que ce type d’investissement se concrétise, il est important que les bonnes politiques soient en place. Les gouvernements peuvent favoriser les investissements institutionnels privés en s’assurant qu’il existe un bassin de projets de grande qualité admissibles au financement qui respectent les exigences des investisseurs en matière d’envergure et en accordant la priorité aux projets en fonction d’un plan d’infrastructures pluriannuel clair assorti de priorités à court et à long terme. Nous croyons qu’il faut des cadres qui réduisent le risque des projets de constructions nouvelles afin qu’ils soient compatibles avec la tolérance au risque des investisseurs, ainsi qu’un cadre de réglementation prévisible qui rend les infrastructures plus abordables pour le gouvernement et le public. Nous croyons qu’il faut des cadres qui réduisent le risque des projets de constructions nouvelles afin qu’ils soient compatibles avec la tolérance au risque des investisseurs, ainsi qu’un cadre de réglementation prévisible qui rend les infrastructures plus abordables pour le gouvernement et le public. Ce dernier point est crucial. Les investisseurs institutionnels recherchent des rendements corrigés du risque et sont très conscients qu’étant donné qu’ils sont détenus sur de longues périodes, les actifs d’infrastructures pourraient être exposés à des risques politiques et réglementaires si les gouvernements successifs tentent de revenir sur les ententes économiques une fois que le capital a été investi ou si les réglementations changent considérablement sur la durée de vie des actifs. Un risque plus élevé entraînerait une prime qui serait prévue par l’investisseur. Il est donc également important d’assurer la transparence, et que les règles, les processus d’approbation et les échéanciers pour la mise en marché des projets soient évidents pour les investisseurs, et que les cadres réglementaires demeurent clairs après l’investissement. À moyen terme, les États-Unis et de nombreux gouvernements dans le monde feront face à des choix difficiles au moment de corriger les déséquilibres budgétaires provoqués par la pandémie. Le moment venu, les détenteurs de capitaux privés seront prêts à travailler en partenariat avec le gouvernement pour acheter des actifs d’infrastructures et ainsi fournir des fonds pouvant être utilisés pour rembourser la dette publique ou réinvestir dans d’autres projets d’infrastructures nouvelles, comme le transport en commun. La vente d’entreprises d’infrastructures parvenues à maturité à des investisseurs en infrastructures à long terme peut créer un cercle vertueux pour des projets d’infrastructures nouvelles, en plus d’avoir l’avantage de fournir aux caisses de retraite des sources de revenus durables et sûrs à partir desquelles elles pourront s’acquitter de leurs obligations actuelles et futures envers leurs bénéficiaires. Nous entrevoyons d’immenses possibilités de déployer des outils publics et privés pour répondre à cette occasion qui ne se présentera qu’une seule fois dans une génération. Nous sommes prêts à nous associer à des partenaires au cours des semaines, des mois et des années à venir. La crise sanitaire mondiale la plus importante des cent dernières années a fait naître chez les investisseurs institutionnels à long terme le désir de collaborer avec le gouvernement pour investir dans une Amérique plus forte. Nous entrevoyons d’immenses possibilités de déployer des outils publics et privés pour répondre à cette occasion qui ne se présentera qu’une seule fois dans une génération. Nous sommes prêts à nous associer à des partenaires au cours des semaines, des mois et des années à venir. Cet article a été initialement publié dans Institutional Investor le 2 août 2021. Consultez l’article original ici. À propos des auteurs John Graham Président et chef de la direction M. Graham a été nommé président et chef de la direction en février 2021. Il est chargé de diriger Investissements RPC et ses activités de placement. M. Graham est entré au service d’Investissements RPC en 2008. Il a travaillé au sein du groupe Gestion de portefeuille global (qui s’appelle maintenant Gestion de fonds globale) et du service Placements privés. Il a été nommé au poste de directeur général et chef mondial de l’équipe Placements directs en instruments de crédit en 2015. En 2018, il a été nommé directeur général principal et chef mondial, Placements en instruments de crédit. À ce titre, il était responsable des placements en instruments de crédit à l’échelle mondiale. Avant de se joindre à Investissements RPC, il a occupé pendant neuf ans des postes en recherche et stratégie au sein du groupe Innovation de Xerox. Il détient un M.B.A. de la Rotman School of Management de l’Université de Toronto et un doctorat de l’Université Western, en Ontario. Il est également analyste financier agréé (CFA). {:}
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