Bien qu’il soit facile d’être découragés devant l’absence récente de progrès en matière de changements climatiques, il est beaucoup plus difficile de s’entendre sur des solutions concrètes. Climate Week NYC a été l’occasion pour les leaders de se réunir pour trouver la meilleure voie à suivre. Investissements RPC était là pour aider en partageant son expérience en tant qu’investisseur mondial cherchant à décarboniser son propre portefeuille tout en maximisant les rendements.
Avec des placements dans 55 pays, nous savons qu’il est utile de communiquer avec des dirigeants et des leaders d’opinion pour discuter des défis et des occasions liés aux conventions du marché et aux changements climatiques. C’est pourquoi nous avons envoyé notre propre délégation à la semaine du climat, un événement d’une semaine qui se tient à Manhattan et qui coïncide avec l’Assemblée générale des Nations Unies. Notre équipe était composée de :
- Richard Manley, chef du développement durable
- Samantha Hill, directrice générale, chef, Intégration du développement durable
- Jason MacNeill, directeur général, bureau du CSO
- Limin Yang, directeur général, Risque de placement
- Vanessa Ji, première directrice, Risque de placement
Voici quelques-uns des points de vue qu’ils ont partagés.
Une expérience qui fait réfléchir
Nous savions que la transition de l’ensemble de l’économie vers l’objectif de zéro émission nette de gaz à effet de serre d’ici 2050 serait compliquée, mais le principal point à retenir est que les politiciens et les participants des marchés ne saisissent que maintenant l’ampleur et l’importance de ce qui est nécessaire pour l’atteindre, selon nos professionnels des placements. Après des années de dialogue sur la façon de s’attaquer à ce problème, il est devenu évident pour tous que ce ne sera pas facile, comme l’explique notre CSO.
« La plupart des gens comprennent que nous ne pouvons pas diverger de notre voie vers zéro émission nette », a déclaré M. Manley. « Les leviers qu’ils croyaient avoir pour décarboniser ne sont pas là. Nous devons investir dans de nouvelles mines, de nouvelles fonderies, de nouvelles machines et de nouvelles usines, et nous devons former les gens qui construiront et installeront cette capacité. Nous devons mobiliser le système financier pour qu’il investisse dans la transition, mais il n’existe pas de solutions rapides aux goulots d’étranglement institutionnels auxquels nous faisons actuellement face. Lorsque les gens s’entendront à ce sujet, nous pourrons amorcer les conversations difficiles nécessaires pour tracer des voies viables vers l’avant. »
Ce qui rend ce problème particulièrement difficile, c’est qu’il exige que tout le monde aille dans la même direction, souligne Mme Hill.
« Il y a de la frustration et de la déception à voir que nous ne sommes pas plus avancés », a-t-elle déclaré. « Mais si ça ne semble pas difficile, vous n’allez probablement pas dans la bonne direction. Il n’y a pas de réponse facile, ici. »
Des difficultés importantes
Bien que la plupart des gens s’entendent pour dire que nous devons lutter contre les changements climatiques, il n’y a pas de consensus sur la façon de le faire. Compte tenu de l’ampleur des nouveaux investissements nécessaires, nos professionnels des placements affirment que le coût est l’un des principaux obstacles et que, comme certains de ces projets sont massifs, il y a de la résistance.
Toutefois, nous avons besoin de nouvelles infrastructures pour améliorer les chaînes d’approvisionnement, ainsi que du soutien financier pour les soutenir, selon notre CSO. À l’heure actuelle, la capacité n’est pas suffisante pour répondre à la demande d’investissements dans les énergies renouvelables ou pour les relier au réseau électrique.
« Nous nous retrouvons aujourd’hui avec un problème de chaîne d’approvisionnement pour lequel il n’y a pas de solution facile », a affirmé M. Manley. « Le coût de la compensation de ces efforts façonne clairement le soutien de la société à la transition. »
Les facteurs ESG sont également devenus un enjeu partisan aux États-Unis. Plus de 25 États ont adopté ou envisagent d’adopter des lois pour influencer la façon dont certains gestionnaires d’actifs peuvent utiliser les facteurs ESG dans leurs décisions de placement, selon notre équipe Risque de placement. « La politisation des facteurs ESG peut rendre les choses vraiment difficiles », dit M. Yang.
Établissement des normes
Nous suivons cette voie vers zéro émission nette parce que nous sommes convaincus qu’elle est conforme à notre mandat de nous aider à maximiser les rendements. Nous croyons que la décarbonisation se traduira par des rendements des placements plus élevés pour les sociétés adaptables et résilientes.
À Investissements RPC, nous croyons que les sociétés qui sont les mieux placées pour gérer les risques et les occasions liés aux changements climatiques seront les grandes gagnantes dans un monde à zéro émission nette. Nous sommes d’avis que ceux qui tirent de l’arrière sur le plan climatique peuvent devenir des chefs de file en matière de climat s’ils disposent des bons outils et des ressources appropriées, ce qui pourrait se traduire par d’importantes occasions pour les capitaux axés sur le long terme. Pour nous, tout commence par le bon plan et les bonnes normes.
Nos professionnels des placements affirment qu’il existe trop de cadres différents pour la divulgation de l’information sur le climat, ce qui entraîne une fragmentation. Il est donc difficile – et potentiellement coûteux – pour les sociétés de divulguer l’information dont les investisseurs ont besoin pour chiffrer le prix du risque climatique. C’est pourquoi nous sommes convaincus de l’importance pour les sociétés d’adopter le nouveau cadre de divulgation de l’International Sustainability Standards Board (ISSB).
« Les normes de l’ISSB sont cruciales pour nous », a fait remarquer M. Yang. « Les gens veulent un plan, mais ils veulent aussi de la clarté et de la stabilité. C’est pourquoi il est important de fournir des directives claires et des normes uniformes. Cela facilite grandement notre travail et celui des conseils d’administration. »
Selon l’ISSB, le nouveau cadre contribuera à améliorer la confiance à l’égard des déclarations des sociétés sur la durabilité. Cela encouragera un plus grand nombre de sociétés à examiner et à gérer étroitement leurs propres activités qui pourraient avoir une incidence sur la création de valeur à long terme et leur donnera à toutes une base mondiale à suivre.
« Nous demeurons d’avis que l’adoption de ces normes est fondamentale et qu’elle doit avoir lieu », a déclaré M. Manley, qui préside le groupe conseil des investisseurs de l’ISSB. « Nous constatons que les conseils d’administration et les directions estiment que la décarbonisation est avantageuse pour leurs clients et qu’ils recherchent ces occasions. Mais plusieurs ne disent toujours pas comment ils procéderont à la décarbonisation au-delà de ces victoires rapides. Nous faisons part de nos attentes aux sociétés et nous leur laissons le soin de trouver les meilleures façons de décarboniser leurs activités. »
Un espoir à l’horizon
La lutte contre les changements climatiques peut sembler insurmontable, mais la semaine du climat offre des raisons d’être optimiste. Nos professionnels des placements affirment que les gouvernements et les sociétés s’engagent réellement à trouver de vraies solutions parce qu’il s’agit d’une question d’une telle importance qu’elle nous touche tous.
« La bonne nouvelle est que nous ne fuyons pas le problème », a déclaré Mme Hill. « Les gens ont investi dans ce domaine, ils comprennent maintenant à quel point c’est difficile et ils sont prêts à utiliser les outils dont ils disposent pour régler la situation. »
La technologie et l’innovation sont en première ligne dans cette lutte. Le captage et le stockage du carbone, l’énergie renouvelable et les effets potentiels de la géo-ingénierie et de l’intelligence artificielle pourraient modifier considérablement les perspectives d’adaptation aux changements climatiques. Selon notre délégation, cela crée des occasions pour les investisseurs comme nous afin d’aider dans la transition.
De plus, notre délégation a été encouragée par l’importance accrue accordée à la biodiversité en raison de son incidence sur la transition et les risques physiques associés aux changements climatiques. Cette approche offre une vue globale des changements climatiques, qui tient compte de l’incidence de la transition vers un monde sobre en carbone sur le marché, la réglementation, la technologie et la réputation, ainsi que de l’incidence des événements météorologiques extrêmes, de la hausse du niveau de la mer et de l’augmentation graduelle des températures moyennes.
Dans le domaine de la biodiversité, il existe un dynamisme parmi les groupes qui cherchent à monnayer les moyens de protéger la planète. Les participants à un événement ont montré comment il est possible de protéger au moins 50 systèmes coralliens dans nos océans.
« Nous ne pouvons pas tout protéger immédiatement, mais nous pouvons protéger beaucoup de choses », a déclaré M. MacNeill. « Nous devons nous satisfaire du “bien” – nous n’avons pas besoin de la perfection. Cela permettra aux gens d’essayer de nouvelles choses. »
Heureusement, il y a des signes de progrès. L’adoption récente de la loi américaine sur la réduction de l’inflation (IRA) est un accord historique sur le climat qui prévoit des investissements de près de 400 milliards de dollars américains dans des projets d’énergie renouvelable pour réduire les émissions de carbone. Il s’agit du plus important investissement du genre et d’un exemple à suivre pour les autres pays, selon nos professionnels des placements.
« L’IRA a une incidence réelle, mais nous devons en faire plus », a déclaré M. Yang. « Les pays doivent s’assurer que les entreprises peuvent prendre des mesures concrètes. Il ne s’agit pas de se départir de titres, mais de s’engager auprès des sociétés pour les aider à réduire leurs émissions. Les gens attendent toujours des directives pour s’attaquer aux problèmes climatiques, mais nous ne pouvons plus attendre. »
Ouvrir la voie
L’un des temps forts de la semaine du climat a été la présentation du document Principles for Net-Zero Financing & Investment (en anglais seulement) du département du Trésor des États-Unis, qui oriente les institutions financières sur la voie vers la carboneutralité. Selon notre CSO, il s’agit d’un feu vert donné par les États-Unis aux investissements verts, que nous recommandons.
La secrétaire du Trésor américain, Janet Yellen, a également mentionné les occasions mondiales de placement estimées à 3 000 milliards de dollars américains, qui se présenteront chaque année d’ici 2050, qui ne feront que stimuler le développement d’innovations.
« Nous avons des conversations plus enrichissantes. Tout le monde cherche à trouver de vraies solutions, pas des remèdes miracles », a souligné M. Manley. « Nous estimons que nous devons investir pour atteindre la carboneutralité, et non désinvestir pour tracer la voie. Certaines sociétés de l’économie réelle veulent se décarboniser rapidement. Pour ceux qui tirent de l’arrière, nous devons souligner l’urgence de prescrire une stratégie, mais nous pouvons guider les sociétés en articulant nos attentes et en les renforçant avec nos droits de gouvernance. »
À Investissements RPC, nous avons toujours su que la transition économique serait difficile. Les changements climatiques représentent le plus grand défi de notre vie. Il n’y a pas de temps à perdre, surtout pour les investisseurs institutionnels comme nous.
« Il s’agit d’un défi multilatéral et interdisciplinaire à relever, et nous manquons de temps pour le relever », déclare Mme Hill. « C’est un problème d’affaires tout autant qu’une occasion d’affaires. Nous sommes ici pour travailler d’arrache-pied et nous sommes très bien placés pour le faire. »
Richard Manley
Chef du développement durable
Samantha Hill
Directrice générale, Chef, Intégration du développement durable
Jason MacNeill
Directeur général, Bureau du CSO
Limin Yang
Directeur général, Risque de placement
Vanessa Ji
Première directrice, Risque de placement
En février 2022, Investissements RPC s’est engagé à atteindre l’objectif de carboneutralité à l’échelle de ses activités et de
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mai 16, 2024
Le président et chef de la direction d’Investissements RPC discute de la transition vers zéro émission nette avec M. Blood, un pionnier
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Ce que nous avons appris depuis la COP26 il y a deux ans : Le secteur financier ne peut résoudre à lui seul le problème des changements
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novembre 9, 2023
{:en}
While it’s easy to be discouraged about the recent lack of progress on climate change, it’s much harder to align around real solutions. Climate Week NYC was an opportunity for leaders to come together to find the best path forward. CPP Investments was there to help by sharing our experiences as a global investor seeking to decarbonize our own portfolio while maximizing returns.
With holdings in 55 countries, we see the value in connecting with thought leaders and executives to discuss the challenges and opportunities associated with market convention and climate change. That’s why we sent our own delegation to Climate Week – a week-long event in Manhattan that coincides with the UN General Assembly. Our team was made up of:
Richard Manley, Chief Sustainability Officer
Samantha Hill, Managing Director, Head of Sustainability Integration
Jason MacNeill, Managing Director, Office of the CSO
Limin Yang, Managing Director, Investment Risk
Vanessa Ji, Director, Investment Risk
Here are some of the insights they shared.
Sobering experience
We knew the whole economy transition to net-zero greenhouse gas emissions by 2050 would be complicated, but our key takeaway was politicians and market participants are only now grasping the full scale and significance of what’s required to reach that goal, our investment professionals say. After years of dialogue on how to tackle this issue, the rubber is finally hitting the road, and it’s become clear to all that this won’t be easy, as our CSO explains.
“Most people are coming to terms with the reality that we cannot divest our way to net zero,” Manley said. “The levers they thought they had to decarbonize aren’t there. We need to invest in new mines, new smelters, new machinery, new factories, and we need to train people to build and install this capacity. We need to mobilize the financial system to invest in the transition, but there are no quick fixes to the institutional bottlenecks that we currently face. At least as people come to terms with this, we can start to have the difficult conversations required to develop viable ways forward.”
What makes this problem uniquely challenging is that it requires everyone to move in the same direction, Hill notes.
“There’s frustration and disappointment that we’re not further ahead,” she said. “But if it’s not feeling hard, you’re probably not headed in the right direction. There are no easy answers here.”
Significant headwinds
While most people agree that we need to fight climate change, there’s no consensus on how to do it. Given the scale of new investments needed, our investment professionals say cost is one of the biggest obstacles, and because some of these projects are massive, there’s been pushback.
However, we need new infrastructure to improve supply chains, along with the financial support to back it, our CSO says. Currently, capacity is not there to respond to the demand for investment in renewables or connect them to the grid.
“We find ourselves today with a supply chain challenge for which there’s no quick fix,” Manley asserted. “The cost of compensating these efforts is clearly shaping society’s support for the transition.”
ESG has also become a partisan issue in the U.S. More than 25 states are enacting or considering laws to influence how some asset managers may use ESG factors in their investment decisions, our investment risk team says. “The politicization of ESG can make things really hard,” Yang said.
Setting the standards
We are pursuing this path to net zero because we have conviction that it’s consistent with our mandate to help us maximize returns. It’s our belief that decarbonization will lead to stronger investment returns for companies that are adaptable and resilient.
At CPP Investments, we believe companies that can best manage the risks and opportunities that come with climate change will be the winners in a net-zero world. It’s our view that climate laggards can become climate leaders with the right tools and resources, and that could turn into big opportunities for long-term oriented capital. For us, it all starts with the right plan with the right standards.
Our investment professionals say there are too many different frameworks for climate disclosures out there, which is causing fragmentation. This makes it difficult and potentially costly for companies to disclose the information investors need to price climate risk. That’s why we feel strongly about the importance of companies embracing the new International Sustainability Standards Board (ISSB) disclosure framework.
“The ISSB standards are huge for us,” Yang remarked. “People want a plan, but they also want clarity and stability. That’s where providing clear guidance and consistent standards is important. It makes board directors’ and our jobs much easier.”
The ISSB says the new framework will help improve trust and confidence in company disclosures on sustainability. This will encourage more companies to closely examine and manage their own activities that could impact long-term value creation and provides them all with a global baseline to follow.
“We remain of the view that the adoption of these standards is fundamental – it needs to happen,” said Manley, who chairs the ISSB Investor Advisory Group. “We see that where boards and management see the value to their customers in decarbonizing, they’re pursuing those opportunities. But many are not yet saying how they’re going to decarbonize beyond these quick wins. We’re telling companies our expectations and leaving it to them to find the best ways to decarbonize.”
Hope on the horizon
The climate change battle may seem insurmountable, but Climate Week offers reasons for optimism. Our investment professionals say there’s a real commitment from governments and corporations to find real solutions because it’s an issue of such great importance that affects us all.
“The good news is we aren’t running away from the problem,” Hill said. “People have invested in this, they now understand how difficult it is, and they’re willing to use the tools they have to get the hard work done to solve this.”
Technology and innovation are on the front lines of this fight. Carbon capture and storage, renewable energy and the potential impacts of geoengineering and artificial intelligence could dramatically alter the prospects for how we adapt to climate change. In turn, that creates value-creation opportunities for investors like us to assist in the transition, our delegation says.
Additionally, our delegation was encouraged by the increased focus on biodiversity given its impact on both the transition and physical risks associated with climate change. This approach provides a holistic view on climate change, which encompasses the market, regulatory, technological and reputational impact of moving towards a low-carbon world, as well as the impact of extreme weather events, rising sea levels and gradual increases in average temperatures.
In the biodiversity space, there’s momentum among groups seeking to monetize ways to protect the planet. Participants at one event showed how it’s possible to protect at least 50 coral systems in our oceans.
“We can’t immediately protect everything, but we can protect many things,” MacNeill said. “We need to be happy with good – we don’t need perfect. This will provide air cover for people to try new things.”
Fortunately, there have been signs of progress. The recently passed U.S. Inflation Reduction Act (IRA) is a landmark climate deal, directing nearly US$400 billion to invest in renewable energy projects to cut carbon emissions. It’s the biggest investment of its kind, and an example for other countries to follow, our investment professionals say.
“The IRA is making a real impact, but we need to do more,” Yang said. “We need countries to ensure that companies can take real action. And it’s not about divesting, it’s about engaging with companies to help them reduce emissions. People are still waiting for guidance and direction to tackle climate issues, but we can’t wait any longer.”
Paving the way forward
One big splash from Climate Week came from the U.S. Treasury Department’s “Principles for Net-Zero Financing & Investment,” which offers guidance for financial institutions on the road to net zero. Our CSO views this as the U.S. greenlighting grey-to-green investments, which we’ve been advocating.
U.S. Treasury Secretary Janet Yellen also mentioned the estimated US$3 trillion in global investment opportunities available each year between now and 2050 in the transition, which will only spur the development of new innovations.
“We’re having richer conversations. Everyone is focused on finding real solutions, not silver bullets,” Manley noted. “We feel we should invest our way to net zero, not divest our way to net zero. There are companies in the real economy that want to rapidly decarbonize. For the laggards, we should fight the urge to prescribe strategy, but we can help guide businesses by articulating our expectations and reinforcing these with our governance rights.”
At CPP Investments, we always knew the whole economy transition would be difficult. Climate change is the greatest challenge of our lives, and there’s no time to waste, especially for institutional investors like us.
“This is a multilateral and interdisciplinary challenge to figure out, and it’s one we’re running out of time to tackle,” Hill said. “It’s a business problem and it’s a business opportunity. We’re here to do the hard work, and we’re in such a great place to do it.”
Participants
Richard Manley
Chief Sustainability Officer
Samantha Hill
Managing Director, Head of Sustainability Integration
Jason MacNeill
Managing Director, Office of the CSO
Limin Yang
Managing Director, Investment Risk
Vanessa Ji
Director, Investment Risk
Changements Climatiques
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Avec des placements dans 55 pays, nous savons qu’il est utile de communiquer avec des dirigeants et des leaders d’opinion pour discuter des défis et des occasions liés aux conventions du marché et aux changements climatiques. C’est pourquoi nous avons envoyé notre propre délégation à la semaine du climat, un événement d’une semaine qui se tient à Manhattan et qui coïncide avec l’Assemblée générale des Nations Unies. Notre équipe était composée de :
Richard Manley, chef du développement durable
Samantha Hill, directrice générale, chef, Intégration du développement durable
Jason MacNeill, directeur général, bureau du CSO
Limin Yang, directeur général, Risque de placement
Vanessa Ji, première directrice, Risque de placement
Voici quelques-uns des points de vue qu’ils ont partagés.
Une expérience qui fait réfléchir
Nous savions que la transition de l’ensemble de l’économie vers l’objectif de zéro émission nette de gaz à effet de serre d’ici 2050 serait compliquée, mais le principal point à retenir est que les politiciens et les participants des marchés ne saisissent que maintenant l’ampleur et l’importance de ce qui est nécessaire pour l’atteindre, selon nos professionnels des placements. Après des années de dialogue sur la façon de s’attaquer à ce problème, il est devenu évident pour tous que ce ne sera pas facile, comme l’explique notre CSO.
« La plupart des gens comprennent que nous ne pouvons pas diverger de notre voie vers zéro émission nette », a déclaré M. Manley. « Les leviers qu’ils croyaient avoir pour décarboniser ne sont pas là. Nous devons investir dans de nouvelles mines, de nouvelles fonderies, de nouvelles machines et de nouvelles usines, et nous devons former les gens qui construiront et installeront cette capacité. Nous devons mobiliser le système financier pour qu’il investisse dans la transition, mais il n’existe pas de solutions rapides aux goulots d’étranglement institutionnels auxquels nous faisons actuellement face. Lorsque les gens s’entendront à ce sujet, nous pourrons amorcer les conversations difficiles nécessaires pour tracer des voies viables vers l’avant. »
Ce qui rend ce problème particulièrement difficile, c’est qu’il exige que tout le monde aille dans la même direction, souligne Mme Hill.
« Il y a de la frustration et de la déception à voir que nous ne sommes pas plus avancés », a-t-elle déclaré. « Mais si ça ne semble pas difficile, vous n’allez probablement pas dans la bonne direction. Il n’y a pas de réponse facile, ici. »
Des difficultés importantes
Bien que la plupart des gens s’entendent pour dire que nous devons lutter contre les changements climatiques, il n’y a pas de consensus sur la façon de le faire. Compte tenu de l’ampleur des nouveaux investissements nécessaires, nos professionnels des placements affirment que le coût est l’un des principaux obstacles et que, comme certains de ces projets sont massifs, il y a de la résistance.
Toutefois, nous avons besoin de nouvelles infrastructures pour améliorer les chaînes d’approvisionnement, ainsi que du soutien financier pour les soutenir, selon notre CSO. À l’heure actuelle, la capacité n’est pas suffisante pour répondre à la demande d’investissements dans les énergies renouvelables ou pour les relier au réseau électrique.
« Nous nous retrouvons aujourd’hui avec un problème de chaîne d’approvisionnement pour lequel il n’y a pas de solution facile », a affirmé M. Manley. « Le coût de la compensation de ces efforts façonne clairement le soutien de la société à la transition. »
Les facteurs ESG sont également devenus un enjeu partisan aux États-Unis. Plus de 25 États ont adopté ou envisagent d’adopter des lois pour influencer la façon dont certains gestionnaires d’actifs peuvent utiliser les facteurs ESG dans leurs décisions de placement, selon notre équipe Risque de placement. « La politisation des facteurs ESG peut rendre les choses vraiment difficiles », dit M. Yang.
Établissement des normes
Nous suivons cette voie vers zéro émission nette parce que nous sommes convaincus qu’elle est conforme à notre mandat de nous aider à maximiser les rendements. Nous croyons que la décarbonisation se traduira par des rendements des placements plus élevés pour les sociétés adaptables et résilientes.
À Investissements RPC, nous croyons que les sociétés qui sont les mieux placées pour gérer les risques et les occasions liés aux changements climatiques seront les grandes gagnantes dans un monde à zéro émission nette. Nous sommes d’avis que ceux qui tirent de l’arrière sur le plan climatique peuvent devenir des chefs de file en matière de climat s’ils disposent des bons outils et des ressources appropriées, ce qui pourrait se traduire par d’importantes occasions pour les capitaux axés sur le long terme. Pour nous, tout commence par le bon plan et les bonnes normes.
Nos professionnels des placements affirment qu’il existe trop de cadres différents pour la divulgation de l’information sur le climat, ce qui entraîne une fragmentation. Il est donc difficile – et potentiellement coûteux – pour les sociétés de divulguer l’information dont les investisseurs ont besoin pour chiffrer le prix du risque climatique. C’est pourquoi nous sommes convaincus de l’importance pour les sociétés d’adopter le nouveau cadre de divulgation de l’International Sustainability Standards Board (ISSB).
« Les normes de l’ISSB sont cruciales pour nous », a fait remarquer M. Yang. « Les gens veulent un plan, mais ils veulent aussi de la clarté et de la stabilité. C’est pourquoi il est important de fournir des directives claires et des normes uniformes. Cela facilite grandement notre travail et celui des conseils d’administration. »
Selon l’ISSB, le nouveau cadre contribuera à améliorer la confiance à l’égard des déclarations des sociétés sur la durabilité. Cela encouragera un plus grand nombre de sociétés à examiner et à gérer étroitement leurs propres activités qui pourraient avoir une incidence sur la création de valeur à long terme et leur donnera à toutes une base mondiale à suivre.
« Nous demeurons d’avis que l’adoption de ces normes est fondamentale et qu’elle doit avoir lieu », a déclaré M. Manley, qui préside le groupe conseil des investisseurs de l’ISSB. « Nous constatons que les conseils d’administration et les directions estiment que la décarbonisation est avantageuse pour leurs clients et qu’ils recherchent ces occasions. Mais plusieurs ne disent toujours pas comment ils procéderont à la décarbonisation au-delà de ces victoires rapides. Nous faisons part de nos attentes aux sociétés et nous leur laissons le soin de trouver les meilleures façons de décarboniser leurs activités. »
Un espoir à l’horizon
La lutte contre les changements climatiques peut sembler insurmontable, mais la semaine du climat offre des raisons d’être optimiste. Nos professionnels des placements affirment que les gouvernements et les sociétés s’engagent réellement à trouver de vraies solutions parce qu’il s’agit d’une question d’une telle importance qu’elle nous touche tous.
« La bonne nouvelle est que nous ne fuyons pas le problème », a déclaré Mme Hill. « Les gens ont investi dans ce domaine, ils comprennent maintenant à quel point c’est difficile et ils sont prêts à utiliser les outils dont ils disposent pour régler la situation. »
La technologie et l’innovation sont en première ligne dans cette lutte. Le captage et le stockage du carbone, l’énergie renouvelable et les effets potentiels de la géo-ingénierie et de l’intelligence artificielle pourraient modifier considérablement les perspectives d’adaptation aux changements climatiques. Selon notre délégation, cela crée des occasions pour les investisseurs comme nous afin d’aider dans la transition.
De plus, notre délégation a été encouragée par l’importance accrue accordée à la biodiversité en raison de son incidence sur la transition et les risques physiques associés aux changements climatiques. Cette approche offre une vue globale des changements climatiques, qui tient compte de l’incidence de la transition vers un monde sobre en carbone sur le marché, la réglementation, la technologie et la réputation, ainsi que de l’incidence des événements météorologiques extrêmes, de la hausse du niveau de la mer et de l’augmentation graduelle des températures moyennes.
Dans le domaine de la biodiversité, il existe un dynamisme parmi les groupes qui cherchent à monnayer les moyens de protéger la planète. Les participants à un événement ont montré comment il est possible de protéger au moins 50 systèmes coralliens dans nos océans.
« Nous ne pouvons pas tout protéger immédiatement, mais nous pouvons protéger beaucoup de choses », a déclaré M. MacNeill. « Nous devons nous satisfaire du "bien" – nous n’avons pas besoin de la perfection. Cela permettra aux gens d’essayer de nouvelles choses. »
Heureusement, il y a des signes de progrès. L’adoption récente de la loi américaine sur la réduction de l’inflation (IRA) est un accord historique sur le climat qui prévoit des investissements de près de 400 milliards de dollars américains dans des projets d’énergie renouvelable pour réduire les émissions de carbone. Il s’agit du plus important investissement du genre et d’un exemple à suivre pour les autres pays, selon nos professionnels des placements.
« L’IRA a une incidence réelle, mais nous devons en faire plus », a déclaré M. Yang. « Les pays doivent s’assurer que les entreprises peuvent prendre des mesures concrètes. Il ne s’agit pas de se départir de titres, mais de s’engager auprès des sociétés pour les aider à réduire leurs émissions. Les gens attendent toujours des directives pour s’attaquer aux problèmes climatiques, mais nous ne pouvons plus attendre. »
Ouvrir la voie
L’un des temps forts de la semaine du climat a été la présentation du document Principles for Net-Zero Financing & Investment (en anglais seulement) du département du Trésor des États-Unis, qui oriente les institutions financières sur la voie vers la carboneutralité. Selon notre CSO, il s’agit d’un feu vert donné par les États-Unis aux investissements verts, que nous recommandons.
La secrétaire du Trésor américain, Janet Yellen, a également mentionné les occasions mondiales de placement estimées à 3 000 milliards de dollars américains, qui se présenteront chaque année d’ici 2050, qui ne feront que stimuler le développement d’innovations.
« Nous avons des conversations plus enrichissantes. Tout le monde cherche à trouver de vraies solutions, pas des remèdes miracles », a souligné M. Manley. « Nous estimons que nous devons investir pour atteindre la carboneutralité, et non désinvestir pour tracer la voie. Certaines sociétés de l’économie réelle veulent se décarboniser rapidement. Pour ceux qui tirent de l’arrière, nous devons souligner l’urgence de prescrire une stratégie, mais nous pouvons guider les sociétés en articulant nos attentes et en les renforçant avec nos droits de gouvernance. »
À Investissements RPC, nous avons toujours su que la transition économique serait difficile. Les changements climatiques représentent le plus grand défi de notre vie. Il n’y a pas de temps à perdre, surtout pour les investisseurs institutionnels comme nous.
« Il s’agit d’un défi multilatéral et interdisciplinaire à relever, et nous manquons de temps pour le relever », déclare Mme Hill. « C’est un problème d’affaires tout autant qu’une occasion d’affaires. Nous sommes ici pour travailler d’arrache-pied et nous sommes très bien placés pour le faire. »
Participants
Richard Manley
Chef du développement durable
Samantha Hill
Directrice générale, Chef, Intégration du développement durable
Jason MacNeill
Directeur général, Bureau du CSO
Limin Yang
Directeur général, Risque de placement
Vanessa Ji
Première directrice, Risque de placement
Changements Climatiques
En route vers la carboneutralité : La Harvard Business School souligne
En février 2022, Investissements RPC s’est engagé à atteindre l’objectif de carboneutralité à l’échelle de ses activités et de
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