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Octopus Energy révolutionne les énergies renouvelables et redéfinit les services publics

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En seulement neuf ans, l’entreprise britannique d’énergies renouvelables Octopus Energy est devenue le plus grand fournisseur d’énergie du Royaume-Uni. Sa plateforme technologique exclusive est de plus en plus concédée sous licence à d’autres fournisseurs d’énergie – et trouve de nouvelles applications dans la vie quotidienne des consommateurs. Dans cette séance de questions-réponses de l’Institut,, Greg Jackson, fondateur d’Octopus, a parlé de la genèse de cette technologie, de l’évolution de l’adoption des énergies renouvelables et de l’importance de rester agile en période d’incertitude.

Le texte suivant a été remanié pour plus de clarté et de concision.

Qu’est-ce qui vous a poussé à créer Octopus?

Greg Jackson : L’une de mes principales sources d’inspiration a été une série de mauvaises expériences en tant que client. J’avais vendu une entreprise, acheté une maison, et, un jour, j’ai consulté ma facture d’électricité. Elle était incroyablement élevée. Alors j’ai appelé mon fournisseur d’énergie, et il l’a immédiatement réduite de moitié. Deux ans plus tard, j’ai une fois de plus consulté ma facture, et elle était de nouveau élevée. J’ai appelé à nouveau, et on m’a répondu : « Vous n’êtes pas sous contrat. »

Je pouvais accepter cette explication, mais lorsque j’ai encore rappelé deux ans plus tard, on m’a dit que les contrats ne duraient qu’un an. J’ai répondu : « Je dois appeler chaque année, sinon vous me facturez le double? » C’est ainsi que fonctionnent la plupart des marchés de l’énergie concurrentiels dans le monde.

Mes cofondateurs et moi avons creusé la question. Premièrement, la technologie utilisée par les entreprises énergétiques semblait être un facteur clé de la mauvaise expérience client. Les plateformes dataient de trois ou quatre décennies – des systèmes comme SAP, conçu à l’origine pour une usine automobile allemande en 1972. Elles avaient été étendues au point de ne plus être adaptées à leur fonction, malgré le fait qu’elles servaient plus de 700 millions de comptes de services publics à l’échelle mondiale. D’autres fournisseurs utilisaient encore des systèmes centraux obsolètes, assemblés au fil du temps, que plus personne ne comprenait vraiment.

Deuxièmement, nous étions en 2016, et nous pouvions voir que les énergies renouvelables commençaient à émerger. Nous étions au début d’une courbe exponentielle et nous pensions qu’il y avait une possibilité pour que cela devienne énorme.

Nous avons donc vu une occasion de révolutionner le secteur grâce à la technologie. Mais lorsque nous avons approché les entreprises existantes, nous avons soit entendu « Nous allons très bien, merci bien », soit « L’idée est bonne, mais quelqu’un d’autre doit l’essayer d’abord ».

Nous avons compris que nous allions devoir être nos propres premiers clients.

Avec les énergies renouvelables comme l’éolien et le solaire, l’approvisionnement fluctue évidemment en fonction de la météo. Comment Octopus gère-t-il cela?

Greg Jackson : Oui, à l’échelle du système énergétique, l’intermittence (ou la disponibilité imprévisible) représente un défi de taille. À l’échelle des consommateurs individuels – ou très souvent des utilisateurs industriels –, il suffit de réfléchir un peu plus à la manière d’utiliser l’énergie.

Nous disons essentiellement aux consommateurs : « Je peux vous offrir l’électricité la moins chère que vous ayez jamais eue. Elle deviendra encore moins chère chaque année. Mais vous devez consommer la majorité de votre énergie lorsque le soleil brille ou que le vent souffle. Je vous préviendrai quand ce sera le cas et, si possible, j’automatiserai cela pour vous. » L’autre option pour les consommateurs est de voir leur facture tripler ou sextupler.

Tout le monde ne choisira pas forcément l’option la plus économique et la moins pratique, mais si suffisamment de personnes le font, cela permet de créer un tout nouveau modèle.

Comment votre entreprise est-elle structurée? Et comment fonctionne votre technologie?

Dès le départ, nous avions deux activités : Kraken, la plateforme technologique qui gère les comptes de nos clients, et Octopus, le fournisseur d’énergie destiné aux consommateurs. Nous avons utilisé Kraken pour créer de nouvelles offres. Nous avons introduit des tarifs (ou structures de prix) qui varient toutes les 30 minutes. Nous avons constaté que les clients qui s’habituaient à ce modèle réduisaient leur consommation pendant les heures de pointe.

Une fois que des centaines de milliers de clients ont commencé à consommer moins d’énergie aux heures de pointe, nous avons lancé de nouveaux tarifs. L’un d’eux est destiné aux propriétaires de véhicules électriques : Intelligent Octopus Go. Il permet à votre voiture de se connecter à notre réseau et à Kraken d’optimiser automatiquement la recharge chaque jour. Chaque véhicule reçoit un programme de recharge différent, mais en échange, rouler coûte sept fois moins cher qu’avec un véhicule à essence ou diesel.

Si vous avez un véhicule électrique sous ce tarif, nous vous offrons 13 000 milles d’électricité par an, et nous réalisons une petite marge dessus. Nous comptons actuellement 205 000 clients sur ce tarif au Royaume-Uni, soit 25 000 véhicules électriques, et nous atteindrons bientôt 1,3 gigawatt. Il y a 18 mois, nous étions à seulement 200 mégawatts.

Cette technologie peut-elle aussi être appliquée dans nos maisons?

Nous avons aussi commencé à travailler avec des promoteurs immobiliers pour créer ce que nous appelons les maisons Zero Bills, qui génèrent plus d’énergie qu’elles n’en consomment. Les promoteurs nous partagent le plan d’une maison, et nous leur indiquons combien de panneaux solaires il faut installer, quelle taille de pompe à chaleur, quelle capacité de batterie et quel chauffe-eau intelligent intégrer. Cela fonctionne aussi pour les logements sociaux et bénéficie d’un fort soutien politique. Nous avons signé avec tous les promoteurs cotés en bourse au Royaume-Uni et lancé ce programme dans quatre autres pays – alors que nous avons commencé il y a à peine un ou deux ans.

Comment voyez-vous l’évolution de l’adoption des énergies renouvelables dans les prochaines décennies?

Greg Jackson : Combien de fois avons-nous entendu dire que, trois ans auparavant, on s’attendait à l’exact opposé de la situation actuelle, ou à tout le moins à une situation bien différente? Si cela s’est produit ces trois ou quatre dernières années, cela arrivera encore dans les trois ou quatre prochaines. Il faut tenir compte des projections sur l’offre et la demande d’énergie. Mais il faut aussi comprendre le potentiel de perturbation, surtout dans un contexte géopolitique incertain.

L’un des aspects les plus importants pour nous est de rester agiles. Si nous ne pensons l’énergie que sous l’angle de l’offre, ou si nous nous concentrons uniquement sur la hausse de la demande due à l’IA et aux centres de données, nous manquerons des occasions majeures de tirer parti de l’évolution des technologies sous-jacentes. Par exemple, le coût des batteries baisse actuellement d’environ 13 % par an. La technologie ne va pas reculer, et les énergies renouvelables ne vont pas devenir plus chères. La réglementation peut changer, la politique peut évoluer, mais ces tendances ne feront que se renforcer. Il faut donc toujours créer de la flexibilité.

Quelles occasions voyez-vous pour stimuler la croissance et l’innovation?

Greg Jackson : Chaque fois que nous lançons un nouveau tarif dynamique, nous découvrons comment les gens l’utilisent. Cela nous inspire de nouvelles idées.

L’un des grands défis pour moi était la décarbonation du chauffage. J’ai lu un article qui nous décrivait comme une entreprise d’énergie propre, et je me suis dit : « Nous sommes le deuxième plus grand vendeur de gaz au Royaume-Uni! » Cela m’a poussé à me demander comment remplacer le gaz dans le chauffage résidentiel.

Nous avons examiné les pompes à chaleur, qui étaient trop coûteuses à installer, à acheter et à exploiter en raison de l’étroitesse du marché. Mais elles sont plus écoénergétiques et moins chères que les chaudières à gaz, et même une maison non étanche équipée d’une pompe à chaleur conservera la chaleur pendant trois ou quatre heures. Une pompe intelligente peut éviter la consommation d’électricité aux heures de pointe. Grâce à une gestion intelligente de la consommation, nous avons montré au gouvernement comment réduire les coûts d’exploitation des pompes à chaleur de 350 £ par an par rapport aux chaudières à gaz. Cela a fondamentalement changé ses politiques énergétiques.

Nous ne savions pas à l’avance que nous allions faire cela. Nous savions juste que plus nous avancerions, plus nous découvririons des occasions comme celle-ci.

Lisez d’autres analyses du Sommet des PDG 2024 du groupe Énergie durable :

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Alors j’ai appelé mon fournisseur d’énergie, et il l’a immédiatement réduite de moitié. Deux ans plus tard, j’ai une fois de plus consulté ma facture, et elle était de nouveau élevée. J’ai appelé à nouveau, et on m’a répondu : « Vous n’êtes pas sous contrat. » Je pouvais accepter cette explication, mais lorsque j’ai encore rappelé deux ans plus tard, on m’a dit que les contrats ne duraient qu’un an. J’ai répondu : « Je dois appeler chaque année, sinon vous me facturez le double? » C’est ainsi que fonctionnent la plupart des marchés de l’énergie concurrentiels dans le monde. Mes cofondateurs et moi avons creusé la question. Premièrement, la technologie utilisée par les entreprises énergétiques semblait être un facteur clé de la mauvaise expérience client. Les plateformes dataient de trois ou quatre décennies – des systèmes comme SAP, conçu à l’origine pour une usine automobile allemande en 1972. Elles avaient été étendues au point de ne plus être adaptées à leur fonction, malgré le fait qu’elles servaient plus de 700 millions de comptes de services publics à l’échelle mondiale. D’autres fournisseurs utilisaient encore des systèmes centraux obsolètes, assemblés au fil du temps, que plus personne ne comprenait vraiment. Deuxièmement, nous étions en 2016, et nous pouvions voir que les énergies renouvelables commençaient à émerger. Nous étions au début d’une courbe exponentielle et nous pensions qu’il y avait une possibilité pour que cela devienne énorme. Nous avons donc vu une occasion de révolutionner le secteur grâce à la technologie. Mais lorsque nous avons approché les entreprises existantes, nous avons soit entendu « Nous allons très bien, merci bien », soit « L’idée est bonne, mais quelqu’un d’autre doit l’essayer d’abord ». Nous avons compris que nous allions devoir être nos propres premiers clients. Avec les énergies renouvelables comme l’éolien et le solaire, l’approvisionnement fluctue évidemment en fonction de la météo. Comment Octopus gère-t-il cela? Greg Jackson : Oui, à l’échelle du système énergétique, l’intermittence (ou la disponibilité imprévisible) représente un défi de taille. À l’échelle des consommateurs individuels – ou très souvent des utilisateurs industriels –, il suffit de réfléchir un peu plus à la manière d’utiliser l’énergie. Nous disons essentiellement aux consommateurs : « Je peux vous offrir l’électricité la moins chère que vous ayez jamais eue. Elle deviendra encore moins chère chaque année. Mais vous devez consommer la majorité de votre énergie lorsque le soleil brille ou que le vent souffle. Je vous préviendrai quand ce sera le cas et, si possible, j’automatiserai cela pour vous. » L’autre option pour les consommateurs est de voir leur facture tripler ou sextupler. Tout le monde ne choisira pas forcément l’option la plus économique et la moins pratique, mais si suffisamment de personnes le font, cela permet de créer un tout nouveau modèle. Comment votre entreprise est-elle structurée? Et comment fonctionne votre technologie? Dès le départ, nous avions deux activités : Kraken, la plateforme technologique qui gère les comptes de nos clients, et Octopus, le fournisseur d’énergie destiné aux consommateurs. Nous avons utilisé Kraken pour créer de nouvelles offres. Nous avons introduit des tarifs (ou structures de prix) qui varient toutes les 30 minutes. Nous avons constaté que les clients qui s’habituaient à ce modèle réduisaient leur consommation pendant les heures de pointe. Une fois que des centaines de milliers de clients ont commencé à consommer moins d’énergie aux heures de pointe, nous avons lancé de nouveaux tarifs. L’un d’eux est destiné aux propriétaires de véhicules électriques : Intelligent Octopus Go. Il permet à votre voiture de se connecter à notre réseau et à Kraken d’optimiser automatiquement la recharge chaque jour. Chaque véhicule reçoit un programme de recharge différent, mais en échange, rouler coûte sept fois moins cher qu’avec un véhicule à essence ou diesel. Si vous avez un véhicule électrique sous ce tarif, nous vous offrons 13 000 milles d’électricité par an, et nous réalisons une petite marge dessus. Nous comptons actuellement 205 000 clients sur ce tarif au Royaume-Uni, soit 25 000 véhicules électriques, et nous atteindrons bientôt 1,3 gigawatt. Il y a 18 mois, nous étions à seulement 200 mégawatts. Cette technologie peut-elle aussi être appliquée dans nos maisons? Nous avons aussi commencé à travailler avec des promoteurs immobiliers pour créer ce que nous appelons les maisons Zero Bills, qui génèrent plus d’énergie qu’elles n’en consomment. 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L’un des grands défis pour moi était la décarbonation du chauffage. J’ai lu un article qui nous décrivait comme une entreprise d’énergie propre, et je me suis dit : « Nous sommes le deuxième plus grand vendeur de gaz au Royaume-Uni! » Cela m’a poussé à me demander comment remplacer le gaz dans le chauffage résidentiel. Nous avons examiné les pompes à chaleur, qui étaient trop coûteuses à installer, à acheter et à exploiter en raison de l’étroitesse du marché. Mais elles sont plus écoénergétiques et moins chères que les chaudières à gaz, et même une maison non étanche équipée d’une pompe à chaleur conservera la chaleur pendant trois ou quatre heures. Une pompe intelligente peut éviter la consommation d’électricité aux heures de pointe. Grâce à une gestion intelligente de la consommation, nous avons montré au gouvernement comment réduire les coûts d’exploitation des pompes à chaleur de 350 £ par an par rapport aux chaudières à gaz. 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