Les investisseurs sont habitués de marcher sur la corde raide du risque. Mais le contexte actuel, qui est marqué par l’augmentation des conflits géopolitique, les changements climatiques et l’inflation, rend ce délicat équilibre plus difficile à atteindre.
Dans son nouveau rapport (en anglais) intitulé Innovation Unleashed: The Rise of the Total Portfolio Value Approach, la Chartered Alternative Investment Analyst Association (CAIA) soutient que l’approche du portefeuille global est une façon pour les investisseurs institutionnels d’accroître la résilience de leurs portefeuilles. Investissements RPC figure parmi les quatre propriétaires institutionnels d’actifs et coauteurs de l’article, avec Australian Future Fund, New Zealand Superannuation Fund et GIC, de Singapour.
L’approche du portefeuille global est définie comme étant « un moyen unifié d’évaluer le risque et le rendement de l’ensemble d’un portefeuille » indique Geoffrey Rubin, directeur général principal, Stratégie de fonds unique à Investissements RPC. Alors que la répartition stratégique de l’actif vise à surpasser les indices de référence, l’approche du portefeuille global met l’accent sur les objectifs de rendement absolu d’un fonds.
Investissements RPC se sert d’une « lorgnette factorielle » pour mieux saisir les moteurs sous-jacents qui influent sur les risques et les rendements des catégories d’actif spécifiques. Les investisseurs quant à eux se tournent vers différents « systèmes de croyances » pour comprendre les sources de rendement et de risque des marchés, expliquent M. Rubin et Derek Walker, directeur général et chef, Conception et construction de portefeuille.
Investissements RPC estime que les facteurs de risque et de rendement, comme la croissance économique, les taux et les écarts de taux, sont compensés par les marchés sur le long terme. « Tous les placements de notre portefeuille sont évalués par cette lorgnette », ajoute M. Walker.
L’approche du portefeuille global est mise en œuvre par l’intermédiaire du cadre de placement du portefeuille global. Le cadre de placement du portefeuille global établit d’abord une appétence au risque de marché prudente et appropriée en fonction de l’information contenue dans l’examen triennal du Bureau de l’actuaire en chef du Canada. Ensuite, les attentes quant aux facteurs de risque et de rendement sont établies afin d’aider à déterminer la composition des expositions aux facteurs qui maximise le rendement attendu selon la cible de risque. Ces expositions ciblées aux facteurs sont obtenues par le truchement d’un éventail de stratégies de placement qui reflètent l’exposition aux facteurs modélisée et les attentes d’alpha de chacune. Les placements privés et publics, les titres de créance, les actions et d’autres placements sont tous pondérés en fonction de ces facteurs et doivent rivaliser pour obtenir une place au sein du portefeuille. Des placements additionnels dans des titres du marché public sont utilisés pour rééquilibrer le portefeuille en fonction des cibles d’exposition aux facteurs.
« L’attention portée sans relâche sur la justification de chaque dollar marginal du capital alloué par rapport à toutes les autres options est un élément distinctif par rapport aux autres modèles », souligne le rapport.
L’approche n’est pas sans présenter des défis et, comme « nous évoluons dans un monde moins sûr, nous devrons continuer à faire évoluer notre cadre de placement axé sur les facteurs », ajoutent MM. Walker et Rubin. Or, vu les nouveaux risques qui se profilent à l’horizon, il s’agit d’une façon de plus en plus efficace pour composer avec les complexités que les autres approches n’arrivent pas à gérer.
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