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Article initial : EXPANSION

La plus grande caisse de retraite du Canada souhaite investir au Mexique. L’Office d’investissement du régime de pensions du Canada (OIRPC), qui administre l’actif de retraite de 20 millions de Canadiens, a d’abord investi dans l’autoroute à péage Arco Norte en 2016, en partenariat avec IDEAL, la division des infrastructures de Carlos Slim, et le Régime de retraite des enseignantes et des enseignants de l’Ontario.

Avec les mêmes partenaires, il fera maintenant l’acquisition d’une participation minoritaire dans la concession de l’autoroute Guadalajara-Tepic (CAGT), une autoroute à péage de 309 km située dans le sud du Mexique. Selon les dispositions de cette entente, IDEAL conservera une participation de 51 %, tandis que l’OIRPC et le Régime de retraite des enseignantes et des enseignants de l’Ontario acquerront une participation minoritaire de 49 % (soit de 29 % et de 20 %, respectivement).

Rodolfo Pic« Notre politique d’investissement est centrée sur ce qui a véritablement du sens pour nous, et 85 % des actifs seront investis à l’extérieur du Canada afin de répartir le risque. Si le dollar canadien se déprécie ou si ses marchandises perdent de la valeur, il pourrait en résulter une certaine volatilité; cette diversification contribuera donc à stabiliser le rendement », a déclaré Rodolfo Spielmann, directeur général et chef pour l’Amérique latine, au cours d’une entrevue.

L’investissement dans les infrastructures est centré sur la recherche de fonds propres à caractère défensif, en d’autres termes, sur l’investissement à long terme de qualité qui rapporte un rendement relativement prévisible, soit de 12 % à 18 % pour le projet mexicain

« Nous sommes heureux d’investir dans cette autoroute, connue sous le nom de Pacífico Sur, puisqu’elle relie le centre et le nord du pays et sert de lien essentiel entre les villes de Guadalajara et de Tepic, à la fois pour les véhicules de transport commercial et pour la circulation des touristes », a ajouté M. Spielmann.

Le fonds a créé ce projet d’infrastructure malgré des perspectives sombres pour les investisseurs internationaux, notamment l’annulation d’un important projet de construction, soit celui du nouvel aéroport international mexicain (NAIM). Néanmoins, M. Spielmann affirme que le fonds est centré sur les perspectives à long terme et non sur la situation actuelle.

« Notre stratégie régionale actuelle repose sur des perspectives à long terme; pour une telle concession, les projets s’étendent sur une période allant de 20 à 30 ans. Nous sommes très optimistes quant aux possibilités du Mexique à long terme. L’intégration de l’Amérique du Nord au T-MEC procure un grand degré de certitude pour l’avenir », a déclaré le chef de la direction.

L’OIRPC n’exclut pas d’investir dans d’autres sous-secteurs, comme les bureaux, les activités commerciales, la logistique et les installations de distribution, de même que dans d’autres secteurs, comme les technologies, la santé, l’agroentreprise et la technologie financière.

{:en}Original story posted on EXPANSION. Canada’s largest pension fund is interested in investing in Mexico. Canada Pension Plan Investment Board (CPPIB), which administers retirement assets of 20 million Canadians, invested first in the Arco Norte toll road in 2016, in partnership with IDEAL, Carlos Slim’s infrastructure division, and Ontario Teachers’ Pension Plan. With the same partners, it will now acquire a minority interest in the Guadalajara-Tepic highway concession (CAGT), a 309-km toll road located in southern Mexico. Under the terms of the agreement, IDEAL will retain a 51% ownership position while CPPIB and Ontario Teachers will acquire a 49% minority ownership position (29% and 20%, respectively).“Our investment policy is focused on what really makes sense to us, and 85% of the assets will be invested outside Canada in order to spread the risk. If Canada’s dollar depreciates or if its commodities decline, there could be some volatility; and diversification will help stabilize the return,” said Rodolfo Spielmann, Managing Director and Head of Latin America, in an interview.Infrastructure investment is focused on a search for defensive equity, i. e., a good long-term investment with relatively predictable returns, estimated to range from 12% to 18% in the Mexican project.“We feel good about our investment in this road, known as Pacífico Sur, since it connects the central and northern regions of the country, serving as a critical link between the cities of Guadalajara and Tepic for both commercial transport vehicles and tourism-driven traffic,” said Spielmann. The fund has undertaken this infrastructure project despite the grim outlook for international investors, marked by the cancellation of a major construction, i.e., the New International Mexican Airport (NAIM). However, Spielmann said that the fund is focusing on the long-term picture, and not on the current situation. “Our current regional strategy is based on a long-term expectation; and in such a concession the plans are for 20 to 30 years. We are highly positive on Mexico for the long-term. The integration of North America to the T-MEC provides a lot of certainty about the future,” said the CEO. CPPIB does not exclude investing in other subsectors, such as office, business, logistics and distribution space, and in other sectors, such as technology, health, agribusiness and fintech.{:}{:fr}Article initial : EXPANSIONLa plus grande caisse de retraite du Canada souhaite investir au Mexique. L’Office d’investissement du régime de pensions du Canada (OIRPC), qui administre l’actif de retraite de 20 millions de Canadiens, a d’abord investi dans l’autoroute à péage Arco Norte en 2016, en partenariat avec IDEAL, la division des infrastructures de Carlos Slim, et le Régime de retraite des enseignantes et des enseignants de l’Ontario.Avec les mêmes partenaires, il fera maintenant l’acquisition d’une participation minoritaire dans la concession de l’autoroute Guadalajara-Tepic (CAGT), une autoroute à péage de 309 km située dans le sud du Mexique. Selon les dispositions de cette entente, IDEAL conservera une participation de 51 %, tandis que l’OIRPC et le Régime de retraite des enseignantes et des enseignants de l’Ontario acquerront une participation minoritaire de 49 % (soit de 29 % et de 20 %, respectivement).« Notre politique d’investissement est centrée sur ce qui a véritablement du sens pour nous, et 85 % des actifs seront investis à l’extérieur du Canada afin de répartir le risque. Si le dollar canadien se déprécie ou si ses marchandises perdent de la valeur, il pourrait en résulter une certaine volatilité; cette diversification contribuera donc à stabiliser le rendement », a déclaré Rodolfo Spielmann, directeur général et chef pour l’Amérique latine, au cours d’une entrevue.L’investissement dans les infrastructures est centré sur la recherche de fonds propres à caractère défensif, en d’autres termes, sur l’investissement à long terme de qualité qui rapporte un rendement relativement prévisible, soit de 12 % à 18 % pour le projet mexicain« Nous sommes heureux d’investir dans cette autoroute, connue sous le nom de Pacífico Sur, puisqu’elle relie le centre et le nord du pays et sert de lien essentiel entre les villes de Guadalajara et de Tepic, à la fois pour les véhicules de transport commercial et pour la circulation des touristes », a ajouté M. Spielmann.Le fonds a créé ce projet d’infrastructure malgré des perspectives sombres pour les investisseurs internationaux, notamment l’annulation d’un important projet de construction, soit celui du nouvel aéroport international mexicain (NAIM). Néanmoins, M. Spielmann affirme que le fonds est centré sur les perspectives à long terme et non sur la situation actuelle.« Notre stratégie régionale actuelle repose sur des perspectives à long terme; pour une telle concession, les projets s’étendent sur une période allant de 20 à 30 ans. Nous sommes très optimistes quant aux possibilités du Mexique à long terme. L’intégration de l’Amérique du Nord au T-MEC procure un grand degré de certitude pour l’avenir », a déclaré le chef de la direction.L’OIRPC n’exclut pas d’investir dans d’autres sous-secteurs, comme les bureaux, les activités commerciales, la logistique et les installations de distribution, de même que dans d’autres secteurs, comme les technologies, la santé, l’agroentreprise et la technologie financière.{:}

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