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Institut sur les données

Approche de placement axée sur la décarbonisation

Les investisseurs ont la possibilité de soutenir des sociétés en portefeuille pour réduire leurs émissions et d’accroître la valeur de leurs portefeuilles, s’ils peuvent trouver la bonne formule. Les premières observations découlant d’une approche ascendante offrent une voie à suivre.

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Le moment est venu d’agir

Le moment est venu d’agir

À Investissements RPC, nous nous sommes engagés à atteindre l’objectif de zéro émission nette de gaz à effet de serre (GES) dans toutes les portées1 de nos activités et de notre portefeuille d’ici 2050. Nous comptons y arriver en remplissant notre mandat de maximiser les rendements tout en évitant des risques de pertes indus, en tenant compte des facteurs pouvant avoir un effet sur le financement du RPC ainsi que sur son aptitude à s’acquitter de ses obligations financières. Les gouvernements de la plupart des marchés dans lesquels nous investissons se sont engagés à une décarbonisation complète de leurs économies d’ici 2050. Par conséquent, les sociétés doivent repérer et intégrer des données sur la décarbonisation dans leurs plans d’affaires pour assurer une harmonisation stratégique avec cette perspective de politique afin de protéger et de faire croître leur valeur au cours des prochaines décennies. Pour parler clairement, notre engagement envers la carboneutralité est fondé sur la base et en fonction de nos attentes, à savoir que la communauté mondiale continue de progresser vers l’atteinte de l’objectif de zéro émission nette de GES d’ici 2050.

Ces progrès comprennent l’accélération et le respect des engagements pris par les gouvernements, les progrès technologiques, l’atteinte des cibles des entreprises, les changements dans les comportements des consommateurs et des entreprises, et l’élaboration de normes mondiales en matière de communication de l’information et à l’égard des marchés du carbone, qui seront tous nécessaires pour respecter notre engagement.2

L’une des principales composantes de notre engagement à l’égard de la carboneutralité est notre approche de placement axée sur la décarbonisation, que nous avons mise en place en décembre 2021 pour repérer, financer et soutenir les efforts de décarbonisation des sociétés fortement émettrices et tirer parti de la valeur de la transition de l’économie dans son ensemble.

Nous testons actuellement l’approche de placement axée sur la décarbonisation au sein de notre portefeuille en commençant par une première cohorte de plus de dix sociétés en portefeuille.3 Les émissions collectives des sociétés des portées 1 et 2 sélectionnées pour cet essai, au 31 mars 2023, ont dépassé 3,5 millions de tonnes de CO2, soit environ 16,4 % des émissions totales de nos placements non gouvernementaux. Dans le cadre de cet essai, nous avons été en mesure de nous associer à des sociétés en portefeuille pour les aider à réduire les émissions de leurs activités, d’approfondir notre compréhension des leviers de décarbonisation propres à un secteur et de créer des stratégies de décarbonisation pour un large éventail de secteurs tout en créant de la valeur à long terme. Il s’agit d’un processus continu, et nous continuons de dégager des perspectives de cet effort. Le présent document décrit l’approche de placement axée sur la décarbonisation et notre expérience jusqu’à présent.

Considérations sur le choix des sociétés en portefeuille

Le processus d’identification de la première cohorte de sociétés en portefeuille dans le cadre de notre approche de placement axée sur la décarbonisation a été guidé par cinq facteurs clés :


  1. La société a d’importantes émissions absolues ou une forte intensité d’émissions qui offrent une occasion importante d’avoir un impact au moyen de mesures de décarbonisation.
  2. La société exerce ses activités dans un secteur stratégique, où les apprentissages pourraient être appliqués à grande échelle.
  3. Investissements RPC détient une participation importante. Ce fait serait essentiel à notre capacité d’influencer le changement.
  4. La société pourrait accroître sa valeur et devenir un placement à long terme plus lucratif grâce à un modèle d’affaires plus durable.
  5. La haute direction de la société ou le conseil d’administration manifestent de l’intérêt et de la volonté à participer au programme de plusieurs mois. De plus, ils s’engagent à intégrer les conclusions du processus dans leur planification à long terme.

Vous désirez en savoir plus sur l’approche de placement axée sur la décarbonisation? Communiquez avec Peter Busse pbusse@cppib.com ou Michael Hall mhall@cppib.com.

L’approche de placement axée sur la décarbonisation en trois étapes

Notre objectif est de décarboniser notre portefeuille à grande échelle. L’approche de placement axée sur la décarbonisation offre un processus rigoureux et structuré pour obtenir des résultats comparables qui peuvent être affinés par secteur. Le processus comprend trois étapes :

1Établir le niveau de référence et la trajectoire des émissions

La première étape de l’approche de placement axée sur la décarbonisation consiste à calculer les émissions de base pour l’entreprise en identifiant et en mesurant toutes les émissions à l’échelle de l’organisation (portées 1 et 2) et, lorsqu’elles sont importantes, les émissions indirectes de la chaîne d’approvisionnement d’une entreprise (portée 3). Cette évaluation est fondée à la fois sur le profil d’émissions d’une société aujourd’hui et sur une projection du statu quo fondée sur les plans d’affaires actuels.4

Un plan de décarbonisation ne peut pas être élaboré uniquement dans le bureau de direction. Le calcul des émissions de base d’une société exige l’engagement des employés à l’échelle de l’entreprise, y compris des experts de la gestion des installations, des ingénieurs en systèmes de CVC, des équipes d’approvisionnement, de finance et de durabilité. Cette étape consiste donc à s’aligner avec les parties prenantes internes, à effectuer des visites de sites pour identifier les sources d’émissions actuelles, à effectuer des analyses pour valider les activités existantes et les sources d’émissions de GES, et à évaluer et mettre à jour les données existantes pour assurer la comparabilité.

Figure 1: Exemple de données de référence sur les émissions
netzero Chart1 Fr Desktop

Figure 1: Exemple de données de référence sur les émissions
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2Évaluer la capacité de réduction actuelle et prévue

Lorsque l’équipe a calculé les émissions actuelles, la prochaine étape consiste à effectuer une évaluation de la capacité de réduction afin de quantifier et de catégoriser le coût de la réduction des émissions de chaque source. Le cadre d’évaluation de la capacité de réduction d’Investissements RPC, que nous avons lancé en 2021, est un outil novateur à source ouverte qui fournit un guide étape par étape pour explorer la faisabilité technique et économique et le potentiel de réduction des émissions de chaque option de décarbonisation. À l’aide de ce cadre, l’équipe peut calculer le coût marginal des différentes mesures de réduction, qui sont mieux représentées par une courbe des coûts marginaux de réduction. Bien que l’élaboration de courbes des coûts marginaux de réduction soit un outil courant dans le secteur depuis plusieurs années, nous avons constaté que des améliorations précises ont amélioré l’exactitude et l’utilité de la production :

  • Évaluation contrefactuelle : Il est important que les coûts marginaux soient calculés sur une base « contrefactuelle » en quantifiant le coût différentiel de la mesure de réduction par rapport aux cycles de remplacement habituels. Ce calcul est effectué en supposant un remplacement comparable de l’équipement sélectionné en fonction du profil de coût – tant les dépenses d’investissement que les dépenses d’exploitation de la mesure de réduction choisie. Même s’il exige plus de travail et une meilleure compréhension de l’usine installée, le fait de ne pas suivre ce processus risque de surestimer les coûts de la décarbonisation et, par conséquent, de retarder l’ambition de réduire les émissions, ce qui pourrait nuire à la valeur d’une entreprise.
  • Priorisation de l’efficacité : Lors de l’évaluation de la capacité de réduction, les sociétés doivent adopter une approche séquentielle pour repérer les occasions de réduction des émissions. Cela devrait commencer par l’identification de toutes les mesures d’efficacité qui réduisent les émissions sans nécessiter de dépenses en immobilisations. Par la suite, elles doivent identifier les leviers de décarbonisation qui réduisent la demande (p. ex., la demande d’énergie) et les investissements dans l’offre verte (p. ex., l’approvisionnement en énergie verte), tout en tenant compte de la décarbonisation du réseau. Les mesures d’efficience sont souvent négligées parce qu’elles sont perçues comme peu importantes et pouvant être difficiles à calculer. Pourtant, chaque réduction de 7 % des émissions grâce à des mesures d’efficacité peut nous rapprocher d’un an de l’alignement avec Paris sans augmenter les dépenses en immobilisations ou d’exploitation. Les mesures d’efficacité sont non seulement la source la plus efficace de réduction des émissions, mais elles permettent également aux entreprises de gagner du temps à mesure que d’autres leviers de décarbonisation plus techniques et à forte intensité de dépenses en immobilisations évoluent. En adoptant cette approche séquentielle, les sociétés peuvent maximiser la réduction des émissions au moindre coût.

L’évaluation passe ensuite au calcul de la capacité de réduction prévue (PAC) d’une société, ce qui donne une idée claire des possibilités de réduction des émissions prouvées, probables et non rentables en fonction des coûts qui y sont associés. La catégorie éprouvée représente les émissions que chaque société pourrait réduire aujourd’hui à l’aide de technologies disponibles et éprouvées. La catégorie probable comprend les émissions que la société peut réduire au fil du temps, selon un scénario plus prudent et « probable », selon lequel la réglementation et les coûts technologiques demeurent stables, tandis que le coût du carbone augmente. Il en résulte un portrait « sûr » des endroits et des moments où la société peut réduire ses émissions sur une période de 10 à 25 ans. Enfin, la capacité de réduction « non économique » représente les émissions qui sont techniquement impossibles à réduire ou qui nécessitent un prix du carbone élevé, p. ex., plus de 150 $/tonne d’éq. CO2.

Figure 2: Exemple de leviers de décarbonisation choisis par des entreprises de différents secteurs
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À cette étape, de nombreuses sociétés qui ont participé à nos essais ont trouvé avantageux d’effectuer une analyse de scénarios dans leurs trajectoires de décarbonisation. Compte tenu de l’incertitude entourant le développement de technologies clés (p. ex., capture, utilisation et stockage du carbone (CUSC) et la dynamique du marché (p. ex., offre d’hydrogène vert), il est particulièrement important de comprendre les écarts, la capacité de réduction prévue et les conséquences financières de divers scénarios.

Figure 2: Exemple de leviers de décarbonisation choisis par des entreprises de différents secteurs
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À cette étape, de nombreuses sociétés qui ont participé à nos essais ont trouvé avantageux d’effectuer une analyse de scénarios dans leurs trajectoires de décarbonisation. Compte tenu de l’incertitude entourant le développement de technologies clés (p. ex., capture, utilisation et stockage du carbone (CUSC) et la dynamique du marché (p. ex., offre d’hydrogène vert), il est particulièrement important de comprendre les écarts, la capacité de réduction prévue et les conséquences financières de divers scénarios.

Figure 3: Exemple de la courbe des coûts marginaux de réduction d’une société
netzero Chart3 Fr Desktop

Figure 3: Exemple de la courbe des coûts marginaux de réduction d’une société
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3Définir l’ambition de décarbonisation et le plan d’action

En s’appuyant sur les données et les analyses des étapes 1 et 2 ci-dessus, une société est maintenant en mesure d’élaborer un solide plan d’action pour présenter le processus de transition aux principales parties prenantes et l’intégrer efficacement à son plan d’affaires.

La société devrait avoir des discussions détaillées sur une trajectoire réalisable et ambitieuse et prioriser les mesures de réduction économiques (éprouvées) qui auront la plus forte incidence par dollar dépensé. La société devrait ensuite avoir des discussions internes sur les mesures à long terme (probables) qui nécessitent des dépenses nettes en immobilisations plus élevées, compte tenu de son ambition climatique. Cela peut comprendre un prix interne du carbone, des considérations de réputation, les attentes des clients, les principaux objectifs de durabilité et l’engagement auprès des organismes de réglementation. Le cadre peut contribuer à déclencher des discussions stratégiques sur les émissions qui n’est techniquement pas possible de réduire ou qui sont actuellement très peu rentables. Des décisions stratégiques doivent être prises à l’égard i) de la fermeture ou de la cessation des activités, ii) de la dépendance à l’égard des innovations technologiques et des solutions utopiques, ou iii) de l’achat de mesures de compensation de carbone de grande qualité.

Il existe quelques résultats clés qui peuvent aider à présenter le plan de décarbonisation choisi par la société :

  • Réduction des émissions en cascade : présentation du plan de réduction des émissions, de l’année de référence actuelle jusqu’à l’année d’atteinte de l’état final.
Figure 4: Exemple de réduction des émissions d’une société en cascade
netzero Chart4 Fr Desktop

Il existe quelques résultats clés qui peuvent aider à présenter le plan de décarbonisation choisi par la société :

  • Réduction des émissions en cascade : présentation du plan de réduction des émissions, de l’année de référence actuelle jusqu’à l’année d’atteinte de l’état final.
Figure 4: Exemple de réduction des émissions d’une société en cascade
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  • Échéancier de mise en œuvre : présentation des principales mesures et de leurs dates de mise en œuvre respectives, avec superposition de toutes les décisions et annonces importantes de la société qui doivent avoir lieu (p. ex., annonce d’un engagement envers la carboneutralité).
Figure 5: Exemple de calendrier de mise en œuvre pour un actif immobilier
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  • Calendrier des dépenses en immobilisations et d’exploitation : visualisation du moment où les investissements sont requis et du moment où il faut s’attendre à des avantages liés aux dépenses d’exploitation pendant la trajectoire de décarbonisation.
  • Échéancier de mise en œuvre : présentation des principales mesures et de leurs dates de mise en œuvre respectives, avec superposition de toutes les décisions et annonces importantes de la société qui doivent avoir lieu (p. ex., annonce d’un engagement envers la carboneutralité).
Figure 5: Exemple de calendrier de mise en œuvre pour un actif immobilier
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  • Calendrier des dépenses en immobilisations et d’exploitation : visualisation du moment où les investissements sont requis et du moment où il faut s’attendre à des avantages liés aux dépenses d’exploitation pendant la trajectoire de décarbonisation.
Figure 6: Exemple de calendrier de dépenses d’investissement/dépenses d’exploitation et de trajectoire d’émissions pour une société en fonction de son plan de décarbonisation
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Ensemble, ces résultats aident la direction à établir des feuilles de route robustes pour la décarbonisation qui sont étroitement intégrées dans les plans d’affaires afin d’obtenir la plus forte probabilité de réduction des émissions.

Figure 6: Exemple de calendrier de dépenses d’investissement/dépenses d’exploitation et de trajectoire d’émissions pour une société en fonction de son plan de décarbonisation
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Ensemble, ces résultats aident la direction à établir des feuilles de route robustes pour la décarbonisation qui sont étroitement intégrées dans les plans d’affaires afin d’obtenir la plus forte probabilité de réduction des émissions.

Occasions de décarbonisation et obstacles

Bien que toutes les sociétés de notre cohorte initiale aient découvert des interventions susceptibles de réduire rapidement les émissions, leurs possibilités de décarbonisation diffèrent considérablement sur le plan de la faisabilité et des coûts, en fonction de leur situation particulière. Sur le plan macroéconomique, toutefois, les perspectives sur les occasions de décarbonisation et les obstacles auxquels font face les sociétés sont clairs.

  • L’efficacité permet d’engager l’ensemble des employés dans la décarbonisation : bien qu’il soit peu probable qu’elle représente une part importante de la capacité de réduction totale prévue, l’efficacité devrait être priorisée pour trois raisons : (i) elle est toujours la plus économique; (ii) elle crée de l’espace pour élaborer le plan de transition final; et iii) elle nécessite l’engagement des employés qui permet aux employeurs de positionner la décarbonisation comme outil de rétention.
  • Les sociétés peuvent prendre en main la réduction des émissions de la portée 2 : L’approvisionnement virtuel et hors site en énergie renouvelable est un thème commun de la décarbonisation, et on s’attend à une forte croissance de l’énergie solaire sur toit, lorsque c’est possible. Alors que de nombreux pays et régions déploient des efforts pour décarboniser leurs réseaux électriques, le recours à des ententes hors site, comme les accords d’achat d’énergie, constitue une solide solution à court terme pour réduire les émissions.
  • Des solutions de transition devraient être explorées pour « acheter » du temps à mesure que la technologie évolue : Dans les cas où la maturité technologique ou les profils de coûts des solutions sobres en carbone sont défavorables, mais évoluent rapidement, des solutions intermédiaires ou de transition peuvent être adoptées, qui ont une incidence limitée sur les dépenses en immobilisations. Par exemple, les biocarburants à faible teneur en carbone, l’achat de biogaz et, dans certains cas, la prolongation de la durée de vie utile d’un équipement peuvent offrir une période de protection suffisante jusqu’à ce qu’il y ait plus de nouveaux équipements à faible teneur en carbone sur le marché.
  • L’incertitude entourant certaines solutions va au-delà de la maturité technique : Bien que de nombreuses sociétés soulignent les défis techniques de certaines solutions de décarbonisation (p. ex., CUSC, hydrogène vert), plusieurs dynamiques de la chaîne d’approvisionnement ajoutent de l’incertitude à leur adoption. Par exemple, même si la technologie de CUSC continue d’évoluer, il existe de l’incertitude quant au stockage et à l’utilisation du carbone capté et des permis connexes qui sont nécessaires pour que la technologie soit déployée à grande échelle.

Leçons pour les investisseurs

Nous en sommes toujours au début de la phase de décarbonisation de notre portefeuille, mais nous avons tiré des leçons importantes qui pourraient être utiles aux autres investisseurs qui souhaitent réduire leurs émissions dans l’ensemble de leurs portefeuilles.

  • Il n’existe pas de plan universel : Bien que des sociétés de secteurs et de régions semblables puissent avoir des sources d’émissions semblables, il n’existe pas de plan d’action de décarbonisation « universel ». Dans de nombreux cas, il peut être nécessaire de faire appel à des conseillers possédant une expertise dans la région, le contexte réglementaire et le secteur de la société évaluée afin d’élaborer des plans de décarbonisation réalisables.
  • Une approche d’entreprise complète est nécessaire : Une évaluation de la décarbonisation n’est pas une initiative de durabilité isolée, mais plutôt une transformation complète de l’entreprise. Elle nécessite un engagement descendant de la part du conseil d’administration et de la direction, ainsi qu’une participation de plusieurs services, comme les finances, l’approvisionnement, les opérations et les installations. L’élaboration d’une feuille de route robuste en matière de décarbonisation n’est pas une tâche facile. Elle nécessite des ressources, un budget et une planification adéquats. Toutefois, lorsqu’elle est bien exécutée, nous avons constaté qu’elle renforce la confiance de la direction dans son ambition de décarbonisation, qu’elle crée de la valeur et qu’elle réduit le risque.
  • Le plan doit être réalisable : Nous travaillons avec notre cohorte initiale afin d’établir des cibles de décarbonisation à court terme, de nous assurer que les plans de décarbonisation sont intégrés dans les plans d’affaires des sociétés et de formuler des mesures pour nous assurer que des mesures sont prises et que les résultats sont mesurés.

L’intégration des facteurs de durabilité à toutes les phases du cycle de vie des placements est essentielle à l’engagement d’Investissements RPC à réduire les émissions de notre portefeuille et à créer de la valeur à long terme pour les cotisants et les bénéficiaires. Compte tenu de nos efforts à ce jour, nous croyons que notre approche de placement axée sur la décarbonisation peut renforcer et accélérer notre capacité à respecter cet engagement.

Cadres responsables

Richard Manley

Richard Manley

Chef du développement durable

Cesare Ruggierom

Cesare Ruggiero

Directeur général, Création de valeur pour le portefeuille, Placements en actifs réels

Collaborateurs

Peter Busse

Peter Busse

Directeur général, Création de valeur pour le portefeuille, Placements en actifs réels

Michael Hall

Michael Hall

Directeur général, Création de valeur pour le portefeuille, Placements en actifs réels

Som Ghosh

Som Ghosh

Adjoint principal, Création de valeur pour le portefeuille, Placements en actifs réels

John Guo

John Guo

Adjoint principal, Création de valeur pour le portefeuille, Placements en actifs réels

Crédit pour l’image de couverture : Voilà.

1 La portée 1 réfère aux émissions de gaz à effet de serre provenant directement de sources détenues et contrôlées par une société. La portée 2 réfère aux émissions indirectes provenant de la production de l’énergie achetée. La portée 3 réfère à toutes les émissions indirectes (non incluses dans la portée 2) qui se produisent dans la chaîne de valeur de la société, y compris les émissions en amont et en aval.
2 Pour en savoir plus sur notre engagement à l’égard de la carboneutralité, veuillez consulter le site /fr/approche-de-linvestissement-durablenet-zero
3 Consultez le document L’impératif de la décarbonisation de l’Institut sur les données d’Investissements RPC pour une étude de cas détaillée du projet de décarbonisation du Trafford Centre : /fr/institut-sur-les-donnees/limperatif-de-la-decarbonisation.
4 Étant donné les difficultés inhérentes à la détermination des émissions de la portée 3, nous ne les incluons dans nos calculs de base que lorsqu’elles sont importantes.

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{:en} The time to take action is now The time to take action is now At CPP Investments, we have committed to attaining net-zero greenhouse gas (GHG) emissions across all scopes1 in our operations and portfolio by 2050. We seek to do this while fulfilling our mandate of maximizing returns without undue risk of loss, taking into account the factors that may affect the funding of the Canada Pension Plan and its ability to meet its financial obligations. The governments of most of the markets in which we invest have committed to comprehensive decarbonization of their economies by 2050. Given this, companies must identify and integrate decarbonization insights into their business plans to ensure strategic alignment with this policy outlook to protect and grow value over the coming decades. To be clear, our net-zero commitment is made on the basis and with the expectation that the global community will continue to advance towards the goal of achieving net-zero greenhouse gas emissions by 2050. These advancements include the acceleration and fulfilment of commitments made by governments, technological progress, fulfilment of corporate targets, changes in consumer and corporate behaviours, and development of global reporting standards and carbon markets, all of which will be necessary for us to meet our commitment.2 Download Report Table of Contents The Decarbonization Investment Approach in three steps Step 1: Establish emissions baseline and trajectoryStep 2: Assess current and projected abatement capacityStep 3: Define decarbonization ambition and action plan Opportunities and barriers for decarbonization Lessons for investors A key component of our net-zero commitment is our Decarbonization Investment Approach (DIA), which we introduced in December 2021 to identify, fund and support the decarbonization efforts of high-emitting companies and capture the value of the whole economy transition. We are now testing the DIA within our portfolio starting with an initial cohort of over ten portfolio companies.3 The collective scope 1 and 2 emissions of the companies selected for this trial, as of March 31, 2023, exceeded 3.5 million tonnes of C02e -- approximately 16.4% of the total emissions of our non-government holdings. Through this trial, we have been able to partner with portfolio companies to help them reduce emissions from their operations, deepen our understanding of sector-specific decarbonization levers and enable us to create decarbonization playbooks for a broad range of sectors while creating long-term value. This is an ongoing process, and we continue to glean insights from this effort - this paper describes the DIA and our experience thus far. Portfolio company selection considerations Five key considerations guided the identification process for the first cohort of portfolio companies for our Decarbonization Investment Approach (DIA): The company has large absolute emissions and/or high emissions intensity that provide a meaningful opportunity to create impact through decarbonization measures. The company operates in a strategic sector, where learnings could be applied and scaled. CPP Investments holds a meaningful ownership position. This would be critical to our ability to influence and affect change. The company has potential to increase its value and become a more lucrative long-term investment as a result of a more sustainable business model. There is interest and willingness from the company’s senior management and/or the board to participate in the multi-month program. In addition, they commit to incorporating the findings from the process into their long-term planning. Interested in learning more about the DIA? Contact Peter Busse pbusse@cppib.com or Michael Hall mhall@cppib.com. The Decarbonization Investment Approach in three steps Our goal is to decarbonize our portfolio at scale. The DIA offers a rigorous and structured process to yield comparable results that can be refined by sector. The process includes three steps: 1Establish emissions baseline and trajectory The first step in the DIA is to calculate an emissions baseline for the company by identifying and measuring all emissions across the organization (Scope 1 and 2) and, where material, indirect emissions from a company’s supply chain (Scope 3). This assessment is conducted both based on a company’s emissions profile today, and a business-as-usual (BAU) projection based on current business plans.4 A decarbonization plan cannot be developed inside the executive office alone. Calculating baseline emissions for a company requires engagement from employees across the enterprise, including, experts from facilities management, HVAC engineers through to procurement, finance and sustainability teams. So, this step involves aligning with internal stakeholders; carrying out site visits to identify actual emissions sources; conducting analysis to validate existing operations and sources of GHG emissions; and assessing and updating existing data to ensure comparability. Figure 1: Illustrative example of emissions baselining Figure 1: Illustrative example of emissions baselining 2Assess current and projected abatement capacity Once the team calculates current emissions, the next step is to conduct an abatement capacity assessment (ACA), to quantify and categorize the cost of reducing emissions from each source. CPP Investments’ Abatement Capacity Assessment Framework, which we launched in 2021, is an innovative, open-source tool that provides a step-by-step guide to explore the technical and economic feasibility and emissions-reduction potential of individual decarbonization options. Utilizing the framework, the team can calculate the marginal abatement cost of different abatement measures, which are best represented by a marginal abatement cost curve (MACC). While developing marginal abatement cost curves (MACC) has been a common tool in the industry for several years, we found that specific refinements enhanced the accuracy and utility of the output: Counterfactual assessment: It is important that marginal costs are calculated on a ‘counterfactual’ basis, by quantifying the incremental cost of the abatement measure compared to their BAU replacement cycles. This calculation is completed by assuming a ‘like-for-like’ replacement of the selected equipment given the cost profile – both capital expenditure (capex) and operational expenditure (opex) of the selected abatement measure. While this requires more work and greater understanding of the installed plant, skipping this process risks overestimating the costs of decarbonization and as a result stunting ambition to reduce emissions, which in turn, could impair the value of a business. Prioritization of efficiency: When conducting the abatement capacity assessment, companies need to take a sequential approach to identifying emissions-reduction opportunities. This should start by identifying all “efficiency” measures that reduce emissions without requiring capital outlay. Thereafter, they should identify decarbonization levers that reduce demand (e.g., energy demand) and investments in greening supply (e.g., procurement of green energy), while taking into consideration the decarbonization of the grid. Efficiency measures are often overlooked because of the perception that they are unlikely to be material and can be difficult to calculate. Yet, every 7% of emissions reduction through efficiency measures can get us a year closer to Paris Alignment without increasing either capex or opex. Efficiency measures are not only the most accretive source of emissions reduction, but also enable companies to buy time as other more technical and capex-intensive decarbonization levers evolve. By taking this sequential approach, companies can maximize emissions abatement at the lowest cost. The assessment then moves into calculating the projected abatement capacity (PAC) of a company, providing a clear view of proven, probable and uneconomic emissions-reduction opportunities based on their associated costs. The proven category represents the emissions each company could abate economically today using available and proven technologies. The probable category includes emissions the company can abate over time, based on a more conservative, “probable” scenario, in which regulations and technology costs hold steady, while the cost of carbon rises.  The result is a “safe to assume” picture of where and when the company can cut emissions over a 10-25 year period. Lastly, the “uneconomic” abatement capacity represents those emissions that are either technically not possible to abate or require a high carbon price, e.g., one in excess of $150/tCO2e. Figure 2: Illustrative example of select decarbonization levers from companies across different sectors Within this step, many companies in our trial found it beneficial to conduct scenario analysis on their decarbonization pathways. Given the uncertainty of both the development of key technologies (e.g., carbon capture, utilization and storage (CCUS)) and market dynamics (e.g., supply of green H2), it is especially important to understand the associated trade-offs, projected abatement capacity and resulting financial implications of various scenarios. Figure 2: Illustrative example of select decarbonization levers from companies across different sectors Within this step, many companies in our trial found it beneficial to conduct scenario analysis on their decarbonization pathways. Given the uncertainty of both the development of key technologies (e.g., carbon capture, utilization and storage (CCUS)) and market dynamics (e.g., supply of green H2), it is especially important to understand the associated trade-offs, projected abatement capacity and resulting financial implications of various scenarios. Figure 3: Illustrative example of a company's marginal abatement cost curve Figure 3: Illustrative example of a company's marginal abatement cost curve 3Define decarbonization ambition and action plan Drawing on the data and analyses from steps 1 and 2 above, a company is now able to build a robust action plan to both present the transition pathway to key stakeholders, and effectively integrate it into its business plan. The company should have detailed discussions around a feasible and ambitious pathway and prioritize economic (proven) abatement actions that will have the highest impact, per dollar spent. The company should then have internal discussions around long-term (probable) measures that require higher net capital expenditures, based on its climate ambition. This may include an internal carbon price, reputational considerations, customer expectations, key sustainability objectives and engagement with regulators. The framework can help prompt strategic discussions regarding emissions associated with emissions that are either technically not possible to abate or currently very uneconomic. Strategic decision(s) need to be taken around (i) closure/shutdown of operations, (ii) reliance on technological innovation/moonshot solutions, and/or (iii) purchase of high-quality carbon offsets. There are a few key outputs, that can help showcase the company’s chosen decarbonization plan: Emissions abatement waterfall: showcasing the emissions reduction plan, from current and projected baseline through to the end-state target year. Figure 4: Illustrative example of a company's emissions abatement waterfall There are a few key outputs, that can help showcase the company’s chosen decarbonization plan: Emissions abatement waterfall: showcasing the emissions reduction plan, from current and projected baseline through to the end-state target year. Figure 4: Illustrative example of a company's emissions abatement waterfall Implementation timeline: outlining the key measures and their respective implementation dates with an overlay of any key corporate decisions/announcements that need to be made (e.g., announcing net-zero commitment). Figure 5: Illustrative example of implementation timeline for a real estate asset Capex/opex schedule: visualization of when investments are required, and when to expect any associated opex benefits during the decarbonization pathway. Implementation timeline: outlining the key measures and their respective implementation dates with an overlay of any key corporate decisions/announcements that need to be made (e.g., announcing net-zero commitment). Figure 5: Illustrative example of implementation timeline for a real estate asset Capex/opex schedule: visualization of when investments are required, and when to expect any associated opex benefits during the decarbonization pathway. Figure 6: Illustrative example of capex/opex schedules and emissions trajectory for a company based on its decarbonization plan Together these outputs help management establish robust decarbonization roadmaps that are closely integrated into business plans for the highest probability to materialize emissions reductions. Figure 6: Illustrative example of capex/opex schedules and emissions trajectory for a company based on its decarbonization plan Together these outputs help management establish robust decarbonization roadmaps that are closely integrated into business plans for the highest probability to materialize emissions reductions. Opportunities and barriers for decarbonization While all of the companies in our initial cohort uncovered interventions that could quickly reduce emissions, their decarbonization opportunities differ considerably in terms of feasibility and cost, based on their individual circumstances. At a macro-level, however, clear insights emerged about the decarbonization opportunities and barriers companies face. Efficiency affords an opportunity to engage the whole employee base in decarbonization: While unlikely to be a large share of the total projected abatement capacity, efficiency should be prioritized for three reasons, (i) it is always the most economic, (ii) it creates breathing space to develop the final transition plan and (iii) requires employee engagement allowing employers to position decarbonization as a retention tool. Companies can take scope 2 emissions reductions in their own hands: Off-site/virtual procurement of renewable energy is a common decarbonization theme, with strong expected growth for on-site rooftop solar, where feasible. As many nations and regions undertake efforts to decarbonize their grids, the use of off-site offtake agreements, such as power purchase agreements (PPAs), serve as a strong near-term solution for emissions reductions. Bridge solutions should be explored to “buy” time as technology evolves: In instances where either technology maturity and/or costs profiles of low-carbon solutions are unfavorable but quickly evolving, interim/bridge solutions can be taken that have limited impact to capital expenditure. Examples such as drop-in biofuels, purchase of bio-gas and in some cases, extension of the useful life of an equipment can provide a sufficient time buffer until new low-carbon equipment are more commercially available. Uncertainty of certain solutions lies beyond technical maturity: While many companies highlight the technical challenges of certain decarbonization solutions (e.g. CCUS, Green H2), there are also several supply-chain dynamics that place additional uncertainty on their adoption. For example, while the technology for CCUS is still evolving, there is uncertainty around storage and usage of captured carbon and associated permitting that is required for the technology to be deployed at scale. Lessons for investors We’re still at the start of our portfolio’s decarbonization journey, but have learned important lessons that may be valuable to other investors that aspire to reduce emissions across their portfolios. There is no one-size-fits-all plan: While companies in similar sectors and geographies may share similar emissions drivers, there is no such thing as a “one-size-fits-all” decarbonization action plan. In many cases it may be necessary to engage advisors with expertise in the particular geographies, regulatory contexts and sectors of the companies being assessed in order to develop feasible decarbonization plans. A full-company approach is required: A decarbonization assessment is not a sustainability initiative in isolation, but rather a full-company transformation. It requires both top-down engagement, from the board and C-suite, as well as involvement across multiple departments such as finance, procurement, operations and facilities. To build a robust decarbonization roadmap is not an easy task, and requires adequate resourcing, budgeting, and planning. However, when done well, we have found it strengthens management conviction in their decarbonization ambition, and creates value and reduces risk. The plan needs to be actionable: We are working with our initial cohort to set short-term decarbonization targets, make sure decarbonization plans are integrated into the company’s business plans and formulate metrics to ensure actions are taken and results measured. Integrating sustainability considerations into all phases of the investment life cycle is fundamental to CPP Investments’ commitment to reducing emissions in our portfolio and creating long-term value for contributors and beneficiaries. Based on our efforts to date, we believe that our decarbonization investment approach can strengthen and accelerate our ability to meet that commitment. Executive Sponsors Richard Manley Chief Sustainability Officer Cesare Ruggiero Managing Director, Head of Portfolio Value Creation, Real Assets Contributors Peter Busse Managing Director, Portfolio Value Creation, Real Assets Michael Hall Managing Director, Portfolio Value Creation, Real Assets Som Ghosh Senior Associate, Portfolio Value Creation, Real Assets John Guo Senior Associate, Portfolio Value Creation, Real Assets Visualizations by Voilà. 1 Scope 1 refers to direct GHG emissions from an organization’s owned and controlled sources. Scope 2 refers to indirect emissions from the generation of purchased energy. Scope 3 refers to all indirect emissions (not included in Scope 2) that occur in the value chain of the reporting company, including both upstream and downstream emissions. 2 For more details on our net-zero commitment, see https://www.cppinvestments.com/sustainable-investing/. 3 See CPP Investments Insights Institute’s The Decarbonization Imperative paper for a detailed case study of the Trafford Centre decarbonization project: https://www.cppinvestments.com/insights-institute/the-decarbonization-imperative/. 4 Given the inherent challenges with determining Scope 3 emissions, we only include these in our baseline calculations where material. Changements Climatiques La conversation : John Graham et David Blood Le président et chef de la direction d’Investissements RPC discute de la transition vers zéro émission nette avec M. Blood, un pionnier Video • janvier 3, 2024 Changements Climatiques Les avantages d’avoir un objectif : Comment passer des engagements des Ce que nous avons appris depuis la COP26 il y a deux ans : Le secteur financier ne peut résoudre à lui seul le problème des changements L'Article • novembre 9, 2023 Changements Climatiques Les points à retenir de notre Rapport 2023 sur l’investissement durable Richard Manley, chef du développement durable, nous fait part de ses réflexions sur l’importance du développement durable et sur les Video • octobre 26, 2023 {:}{:fr} Le moment est venu d’agir Le moment est venu d’agir À Investissements RPC, nous nous sommes engagés à atteindre l’objectif de zéro émission nette de gaz à effet de serre (GES) dans toutes les portées1 de nos activités et de notre portefeuille d’ici 2050. Nous comptons y arriver en remplissant notre mandat de maximiser les rendements tout en évitant des risques de pertes indus, en tenant compte des facteurs pouvant avoir un effet sur le financement du RPC ainsi que sur son aptitude à s’acquitter de ses obligations financières. Les gouvernements de la plupart des marchés dans lesquels nous investissons se sont engagés à une décarbonisation complète de leurs économies d’ici 2050. Par conséquent, les sociétés doivent repérer et intégrer des données sur la décarbonisation dans leurs plans d’affaires pour assurer une harmonisation stratégique avec cette perspective de politique afin de protéger et de faire croître leur valeur au cours des prochaines décennies. Pour parler clairement, notre engagement envers la carboneutralité est fondé sur la base et en fonction de nos attentes, à savoir que la communauté mondiale continue de progresser vers l’atteinte de l’objectif de zéro émission nette de GES d’ici 2050. Ces progrès comprennent l’accélération et le respect des engagements pris par les gouvernements, les progrès technologiques, l’atteinte des cibles des entreprises, les changements dans les comportements des consommateurs et des entreprises, et l’élaboration de normes mondiales en matière de communication de l’information et à l’égard des marchés du carbone, qui seront tous nécessaires pour respecter notre engagement.2 Télécharger le rapport Table des matières L’approche de placement axée sur la décarbonisation en trois étapes Étape 1 : Établir le niveau de référence et la trajectoire des émissionsÉtape 2 : Évaluer la capacité de réduction actuelle et prévueÉtape 3 : Définir l’ambition de décarbonisation et le plan d’action Occasions de décarbonisation et obstacles Leçons pour les investisseurs L’une des principales composantes de notre engagement à l’égard de la carboneutralité est notre approche de placement axée sur la décarbonisation, que nous avons mise en place en décembre 2021 pour repérer, financer et soutenir les efforts de décarbonisation des sociétés fortement émettrices et tirer parti de la valeur de la transition de l’économie dans son ensemble. Nous testons actuellement l’approche de placement axée sur la décarbonisation au sein de notre portefeuille en commençant par une première cohorte de plus de dix sociétés en portefeuille.3 Les émissions collectives des sociétés des portées 1 et 2 sélectionnées pour cet essai, au 31 mars 2023, ont dépassé 3,5 millions de tonnes de CO2, soit environ 16,4 % des émissions totales de nos placements non gouvernementaux. Dans le cadre de cet essai, nous avons été en mesure de nous associer à des sociétés en portefeuille pour les aider à réduire les émissions de leurs activités, d’approfondir notre compréhension des leviers de décarbonisation propres à un secteur et de créer des stratégies de décarbonisation pour un large éventail de secteurs tout en créant de la valeur à long terme. Il s’agit d’un processus continu, et nous continuons de dégager des perspectives de cet effort. Le présent document décrit l’approche de placement axée sur la décarbonisation et notre expérience jusqu’à présent. Considérations sur le choix des sociétés en portefeuille Le processus d’identification de la première cohorte de sociétés en portefeuille dans le cadre de notre approche de placement axée sur la décarbonisation a été guidé par cinq facteurs clés : La société a d’importantes émissions absolues ou une forte intensité d’émissions qui offrent une occasion importante d’avoir un impact au moyen de mesures de décarbonisation. La société exerce ses activités dans un secteur stratégique, où les apprentissages pourraient être appliqués à grande échelle. Investissements RPC détient une participation importante. Ce fait serait essentiel à notre capacité d’influencer le changement. La société pourrait accroître sa valeur et devenir un placement à long terme plus lucratif grâce à un modèle d’affaires plus durable. La haute direction de la société ou le conseil d’administration manifestent de l’intérêt et de la volonté à participer au programme de plusieurs mois. De plus, ils s’engagent à intégrer les conclusions du processus dans leur planification à long terme. Vous désirez en savoir plus sur l’approche de placement axée sur la décarbonisation? Communiquez avec Peter Busse pbusse@cppib.com ou Michael Hall mhall@cppib.com. L’approche de placement axée sur la décarbonisation en trois étapes Notre objectif est de décarboniser notre portefeuille à grande échelle. L’approche de placement axée sur la décarbonisation offre un processus rigoureux et structuré pour obtenir des résultats comparables qui peuvent être affinés par secteur. Le processus comprend trois étapes : 1Établir le niveau de référence et la trajectoire des émissions La première étape de l’approche de placement axée sur la décarbonisation consiste à calculer les émissions de base pour l’entreprise en identifiant et en mesurant toutes les émissions à l’échelle de l’organisation (portées 1 et 2) et, lorsqu’elles sont importantes, les émissions indirectes de la chaîne d’approvisionnement d’une entreprise (portée 3). Cette évaluation est fondée à la fois sur le profil d’émissions d’une société aujourd’hui et sur une projection du statu quo fondée sur les plans d’affaires actuels.4 Un plan de décarbonisation ne peut pas être élaboré uniquement dans le bureau de direction. Le calcul des émissions de base d’une société exige l’engagement des employés à l’échelle de l’entreprise, y compris des experts de la gestion des installations, des ingénieurs en systèmes de CVC, des équipes d’approvisionnement, de finance et de durabilité. Cette étape consiste donc à s’aligner avec les parties prenantes internes, à effectuer des visites de sites pour identifier les sources d’émissions actuelles, à effectuer des analyses pour valider les activités existantes et les sources d’émissions de GES, et à évaluer et mettre à jour les données existantes pour assurer la comparabilité. Figure 1: Exemple de données de référence sur les émissions Figure 1: Exemple de données de référence sur les émissions 2Évaluer la capacité de réduction actuelle et prévue Lorsque l’équipe a calculé les émissions actuelles, la prochaine étape consiste à effectuer une évaluation de la capacité de réduction afin de quantifier et de catégoriser le coût de la réduction des émissions de chaque source. Le cadre d’évaluation de la capacité de réduction d’Investissements RPC, que nous avons lancé en 2021, est un outil novateur à source ouverte qui fournit un guide étape par étape pour explorer la faisabilité technique et économique et le potentiel de réduction des émissions de chaque option de décarbonisation. À l’aide de ce cadre, l’équipe peut calculer le coût marginal des différentes mesures de réduction, qui sont mieux représentées par une courbe des coûts marginaux de réduction. Bien que l’élaboration de courbes des coûts marginaux de réduction soit un outil courant dans le secteur depuis plusieurs années, nous avons constaté que des améliorations précises ont amélioré l’exactitude et l’utilité de la production : Évaluation contrefactuelle : Il est important que les coûts marginaux soient calculés sur une base « contrefactuelle » en quantifiant le coût différentiel de la mesure de réduction par rapport aux cycles de remplacement habituels. Ce calcul est effectué en supposant un remplacement comparable de l’équipement sélectionné en fonction du profil de coût – tant les dépenses d’investissement que les dépenses d’exploitation de la mesure de réduction choisie. Même s’il exige plus de travail et une meilleure compréhension de l’usine installée, le fait de ne pas suivre ce processus risque de surestimer les coûts de la décarbonisation et, par conséquent, de retarder l’ambition de réduire les émissions, ce qui pourrait nuire à la valeur d’une entreprise. Priorisation de l’efficacité : Lors de l’évaluation de la capacité de réduction, les sociétés doivent adopter une approche séquentielle pour repérer les occasions de réduction des émissions. Cela devrait commencer par l’identification de toutes les mesures d’efficacité qui réduisent les émissions sans nécessiter de dépenses en immobilisations. Par la suite, elles doivent identifier les leviers de décarbonisation qui réduisent la demande (p. ex., la demande d’énergie) et les investissements dans l’offre verte (p. ex., l’approvisionnement en énergie verte), tout en tenant compte de la décarbonisation du réseau. Les mesures d’efficience sont souvent négligées parce qu’elles sont perçues comme peu importantes et pouvant être difficiles à calculer. Pourtant, chaque réduction de 7 % des émissions grâce à des mesures d’efficacité peut nous rapprocher d’un an de l’alignement avec Paris sans augmenter les dépenses en immobilisations ou d’exploitation. Les mesures d’efficacité sont non seulement la source la plus efficace de réduction des émissions, mais elles permettent également aux entreprises de gagner du temps à mesure que d’autres leviers de décarbonisation plus techniques et à forte intensité de dépenses en immobilisations évoluent. En adoptant cette approche séquentielle, les sociétés peuvent maximiser la réduction des émissions au moindre coût. L’évaluation passe ensuite au calcul de la capacité de réduction prévue (PAC) d’une société, ce qui donne une idée claire des possibilités de réduction des émissions prouvées, probables et non rentables en fonction des coûts qui y sont associés. La catégorie éprouvée représente les émissions que chaque société pourrait réduire aujourd’hui à l’aide de technologies disponibles et éprouvées. La catégorie probable comprend les émissions que la société peut réduire au fil du temps, selon un scénario plus prudent et « probable », selon lequel la réglementation et les coûts technologiques demeurent stables, tandis que le coût du carbone augmente. Il en résulte un portrait « sûr » des endroits et des moments où la société peut réduire ses émissions sur une période de 10 à 25 ans. Enfin, la capacité de réduction « non économique » représente les émissions qui sont techniquement impossibles à réduire ou qui nécessitent un prix du carbone élevé, p. ex., plus de 150 $/tonne d’éq. CO2. Figure 2: Exemple de leviers de décarbonisation choisis par des entreprises de différents secteurs À cette étape, de nombreuses sociétés qui ont participé à nos essais ont trouvé avantageux d’effectuer une analyse de scénarios dans leurs trajectoires de décarbonisation. Compte tenu de l’incertitude entourant le développement de technologies clés (p. ex., capture, utilisation et stockage du carbone (CUSC) et la dynamique du marché (p. ex., offre d’hydrogène vert), il est particulièrement important de comprendre les écarts, la capacité de réduction prévue et les conséquences financières de divers scénarios. Figure 2: Exemple de leviers de décarbonisation choisis par des entreprises de différents secteurs À cette étape, de nombreuses sociétés qui ont participé à nos essais ont trouvé avantageux d’effectuer une analyse de scénarios dans leurs trajectoires de décarbonisation. Compte tenu de l’incertitude entourant le développement de technologies clés (p. ex., capture, utilisation et stockage du carbone (CUSC) et la dynamique du marché (p. ex., offre d’hydrogène vert), il est particulièrement important de comprendre les écarts, la capacité de réduction prévue et les conséquences financières de divers scénarios. Figure 3: Exemple de la courbe des coûts marginaux de réduction d’une société Figure 3: Exemple de la courbe des coûts marginaux de réduction d’une société 3Définir l’ambition de décarbonisation et le plan d’action En s’appuyant sur les données et les analyses des étapes 1 et 2 ci-dessus, une société est maintenant en mesure d’élaborer un solide plan d’action pour présenter le processus de transition aux principales parties prenantes et l’intégrer efficacement à son plan d’affaires. La société devrait avoir des discussions détaillées sur une trajectoire réalisable et ambitieuse et prioriser les mesures de réduction économiques (éprouvées) qui auront la plus forte incidence par dollar dépensé. La société devrait ensuite avoir des discussions internes sur les mesures à long terme (probables) qui nécessitent des dépenses nettes en immobilisations plus élevées, compte tenu de son ambition climatique. Cela peut comprendre un prix interne du carbone, des considérations de réputation, les attentes des clients, les principaux objectifs de durabilité et l’engagement auprès des organismes de réglementation. Le cadre peut contribuer à déclencher des discussions stratégiques sur les émissions qui n’est techniquement pas possible de réduire ou qui sont actuellement très peu rentables. Des décisions stratégiques doivent être prises à l’égard i) de la fermeture ou de la cessation des activités, ii) de la dépendance à l’égard des innovations technologiques et des solutions utopiques, ou iii) de l’achat de mesures de compensation de carbone de grande qualité. Il existe quelques résultats clés qui peuvent aider à présenter le plan de décarbonisation choisi par la société : Réduction des émissions en cascade : présentation du plan de réduction des émissions, de l’année de référence actuelle jusqu’à l’année d’atteinte de l’état final. Figure 4: Exemple de réduction des émissions d’une société en cascade Il existe quelques résultats clés qui peuvent aider à présenter le plan de décarbonisation choisi par la société : Réduction des émissions en cascade : présentation du plan de réduction des émissions, de l’année de référence actuelle jusqu’à l’année d’atteinte de l’état final. Figure 4: Exemple de réduction des émissions d’une société en cascade Échéancier de mise en œuvre : présentation des principales mesures et de leurs dates de mise en œuvre respectives, avec superposition de toutes les décisions et annonces importantes de la société qui doivent avoir lieu (p. ex., annonce d’un engagement envers la carboneutralité). Figure 5: Exemple de calendrier de mise en œuvre pour un actif immobilier Calendrier des dépenses en immobilisations et d’exploitation : visualisation du moment où les investissements sont requis et du moment où il faut s’attendre à des avantages liés aux dépenses d’exploitation pendant la trajectoire de décarbonisation. Échéancier de mise en œuvre : présentation des principales mesures et de leurs dates de mise en œuvre respectives, avec superposition de toutes les décisions et annonces importantes de la société qui doivent avoir lieu (p. ex., annonce d’un engagement envers la carboneutralité). Figure 5: Exemple de calendrier de mise en œuvre pour un actif immobilier Calendrier des dépenses en immobilisations et d’exploitation : visualisation du moment où les investissements sont requis et du moment où il faut s’attendre à des avantages liés aux dépenses d’exploitation pendant la trajectoire de décarbonisation. Figure 6: Exemple de calendrier de dépenses d’investissement/dépenses d’exploitation et de trajectoire d’émissions pour une société en fonction de son plan de décarbonisation Ensemble, ces résultats aident la direction à établir des feuilles de route robustes pour la décarbonisation qui sont étroitement intégrées dans les plans d’affaires afin d’obtenir la plus forte probabilité de réduction des émissions. Figure 6: Exemple de calendrier de dépenses d’investissement/dépenses d’exploitation et de trajectoire d’émissions pour une société en fonction de son plan de décarbonisation Ensemble, ces résultats aident la direction à établir des feuilles de route robustes pour la décarbonisation qui sont étroitement intégrées dans les plans d’affaires afin d’obtenir la plus forte probabilité de réduction des émissions. Occasions de décarbonisation et obstacles Bien que toutes les sociétés de notre cohorte initiale aient découvert des interventions susceptibles de réduire rapidement les émissions, leurs possibilités de décarbonisation diffèrent considérablement sur le plan de la faisabilité et des coûts, en fonction de leur situation particulière. Sur le plan macroéconomique, toutefois, les perspectives sur les occasions de décarbonisation et les obstacles auxquels font face les sociétés sont clairs. L’efficacité permet d’engager l’ensemble des employés dans la décarbonisation : bien qu’il soit peu probable qu’elle représente une part importante de la capacité de réduction totale prévue, l’efficacité devrait être priorisée pour trois raisons : (i) elle est toujours la plus économique; (ii) elle crée de l’espace pour élaborer le plan de transition final; et iii) elle nécessite l’engagement des employés qui permet aux employeurs de positionner la décarbonisation comme outil de rétention. Les sociétés peuvent prendre en main la réduction des émissions de la portée 2 : L’approvisionnement virtuel et hors site en énergie renouvelable est un thème commun de la décarbonisation, et on s’attend à une forte croissance de l’énergie solaire sur toit, lorsque c’est possible. Alors que de nombreux pays et régions déploient des efforts pour décarboniser leurs réseaux électriques, le recours à des ententes hors site, comme les accords d’achat d’énergie, constitue une solide solution à court terme pour réduire les émissions. Des solutions de transition devraient être explorées pour « acheter » du temps à mesure que la technologie évolue : Dans les cas où la maturité technologique ou les profils de coûts des solutions sobres en carbone sont défavorables, mais évoluent rapidement, des solutions intermédiaires ou de transition peuvent être adoptées, qui ont une incidence limitée sur les dépenses en immobilisations. Par exemple, les biocarburants à faible teneur en carbone, l’achat de biogaz et, dans certains cas, la prolongation de la durée de vie utile d’un équipement peuvent offrir une période de protection suffisante jusqu’à ce qu’il y ait plus de nouveaux équipements à faible teneur en carbone sur le marché. L’incertitude entourant certaines solutions va au-delà de la maturité technique : Bien que de nombreuses sociétés soulignent les défis techniques de certaines solutions de décarbonisation (p. ex., CUSC, hydrogène vert), plusieurs dynamiques de la chaîne d’approvisionnement ajoutent de l’incertitude à leur adoption. Par exemple, même si la technologie de CUSC continue d’évoluer, il existe de l’incertitude quant au stockage et à l’utilisation du carbone capté et des permis connexes qui sont nécessaires pour que la technologie soit déployée à grande échelle. Leçons pour les investisseurs Nous en sommes toujours au début de la phase de décarbonisation de notre portefeuille, mais nous avons tiré des leçons importantes qui pourraient être utiles aux autres investisseurs qui souhaitent réduire leurs émissions dans l’ensemble de leurs portefeuilles. Il n’existe pas de plan universel : Bien que des sociétés de secteurs et de régions semblables puissent avoir des sources d’émissions semblables, il n’existe pas de plan d’action de décarbonisation « universel ». Dans de nombreux cas, il peut être nécessaire de faire appel à des conseillers possédant une expertise dans la région, le contexte réglementaire et le secteur de la société évaluée afin d’élaborer des plans de décarbonisation réalisables. Une approche d’entreprise complète est nécessaire : Une évaluation de la décarbonisation n’est pas une initiative de durabilité isolée, mais plutôt une transformation complète de l’entreprise. Elle nécessite un engagement descendant de la part du conseil d’administration et de la direction, ainsi qu’une participation de plusieurs services, comme les finances, l’approvisionnement, les opérations et les installations. L’élaboration d’une feuille de route robuste en matière de décarbonisation n’est pas une tâche facile. Elle nécessite des ressources, un budget et une planification adéquats. Toutefois, lorsqu’elle est bien exécutée, nous avons constaté qu’elle renforce la confiance de la direction dans son ambition de décarbonisation, qu’elle crée de la valeur et qu’elle réduit le risque. Le plan doit être réalisable : Nous travaillons avec notre cohorte initiale afin d’établir des cibles de décarbonisation à court terme, de nous assurer que les plans de décarbonisation sont intégrés dans les plans d’affaires des sociétés et de formuler des mesures pour nous assurer que des mesures sont prises et que les résultats sont mesurés. L’intégration des facteurs de durabilité à toutes les phases du cycle de vie des placements est essentielle à l’engagement d’Investissements RPC à réduire les émissions de notre portefeuille et à créer de la valeur à long terme pour les cotisants et les bénéficiaires. Compte tenu de nos efforts à ce jour, nous croyons que notre approche de placement axée sur la décarbonisation peut renforcer et accélérer notre capacité à respecter cet engagement. Cadres responsables Richard Manley Chef du développement durable Cesare Ruggiero Directeur général, Création de valeur pour le portefeuille, Placements en actifs réels Collaborateurs Peter Busse Directeur général, Création de valeur pour le portefeuille, Placements en actifs réels Michael Hall Directeur général, Création de valeur pour le portefeuille, Placements en actifs réels Som Ghosh Adjoint principal, Création de valeur pour le portefeuille, Placements en actifs réels John Guo Adjoint principal, Création de valeur pour le portefeuille, Placements en actifs réels Crédit pour l’image de couverture : Voilà. 1 La portée 1 réfère aux émissions de gaz à effet de serre provenant directement de sources détenues et contrôlées par une société. La portée 2 réfère aux émissions indirectes provenant de la production de l’énergie achetée. La portée 3 réfère à toutes les émissions indirectes (non incluses dans la portée 2) qui se produisent dans la chaîne de valeur de la société, y compris les émissions en amont et en aval. 2 Pour en savoir plus sur notre engagement à l’égard de la carboneutralité, veuillez consulter le site /fr/approche-de-linvestissement-durablenet-zero 3 Consultez le document L’impératif de la décarbonisation de l’Institut sur les données d’Investissements RPC pour une étude de cas détaillée du projet de décarbonisation du Trafford Centre : /fr/institut-sur-les-donnees/limperatif-de-la-decarbonisation. 4 Étant donné les difficultés inhérentes à la détermination des émissions de la portée 3, nous ne les incluons dans nos calculs de base que lorsqu’elles sont importantes. Changements Climatiques La conversation : John Graham et David Blood Le président et chef de la direction d’Investissements RPC discute de la transition vers zéro émission nette avec M. Blood, un pionnier Video • janvier 3, 2024 Changements Climatiques Les avantages d’avoir un objectif : Comment passer des engagements des Ce que nous avons appris depuis la COP26 il y a deux ans : Le secteur financier ne peut résoudre à lui seul le problème des changements L'Article • novembre 9, 2023 Changements Climatiques Les points à retenir de notre Rapport 2023 sur l’investissement durable Richard Manley, chef du développement durable, nous fait part de ses réflexions sur l’importance du développement durable et sur les Video • octobre 26, 2023 {:}
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