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« De nos jours, il est impossible de comprendre l’investissement institutionnel sans saisir également le rôle de la technologie », affirme Jay Vyas, chef, Analyse quantitative, au sein du service Placements sur les marchés publics à l’OIRPC. Les grands investisseurs institutionnels comme l’OIRPC investissent dans des milliers de sociétés ouvertes du monde entier et ils négocient des volumes si importants que le nombre d’ordres de vente et d’achat individuels pourrait être assez élevé pour influer sur les cours du marché. Cela signifie que la façon dont les actions sont achetées ou vendues peut avoir autant d’importance que leur nature en soi. Les grands vainqueurs de la course aux connaissances qui permettent une prise de décisions éclairée quant aux placements appropriés et à la meilleure façon de procéder sont les investisseurs en mesure d’élaborer des solutions technologiques sophistiquées permettant de tirer parti d’une énorme quantité de données et de les convertir en renseignements concrets et exploitables.

À la vitesse de l’éclair

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« Les investisseurs se livrent concurrence pour augmenter leur part d’une quantité limitée d’alpha », explique M. Vyas. Ceux qui prennent les meilleures décisions de placement, qui le font plus rapidement que les autres et qui les mettent en œuvre de manière irréprochable peuvent obtenir une plus grande part du gâteau. « Si vous êtes le plus rapide à dégager des connaissances fondées sur des données et à agir en conséquence, vous aurez une bonne longueur d’avance sur les autres. »

Au sein de l’équipe d’analyse quantitative de l’OIRPC, un groupe d’experts rassemble un volume considérable de données issues de sources variées au sujet de milliers de titres qui peuvent dater de dizaines d’années et qui font état entre autres des paramètres fondamentaux des sociétés, des volumes d’opérations, des cours, des opérations stratégiques sur le capital et plus encore. Le groupe organise par la suite ces données de sorte que les analystes puissent en tirer des observations exploitables. La clé est de pouvoir accéder aux données, les regrouper, puis les organiser pour enfin les présenter de manière à ce que les analystes obtiennent rapidement un portrait de la situation, ce que ne parviendront peut-être pas à faire des concurrents ayant accès aux mêmes données.

« Nous fonctionnons un peu comme une entreprise technologique », explique M. Vyas. « Nous utilisons des logiciels à la fine pointe pour développer des solutions techniques afin de mettre au point des outils sur mesure hautement spécialisés qui nous permettent de réaliser tout ce processus. Ce sont la complexité de ces outils, notre capacité à les mettre au point rapidement et notre savoir-faire nous permettant d’en tirer profit qui nous rendent concurrentiels. »

Tirer parti des mégadonnées

Cette quête de vitesse est entre autres ce qui motive l’équipe dirigée par Manjeet Ram, gestionnaire de portefeuille principal du groupe Marchés financiers mondiaux de l’OIRPC. L’équipe de négociation électronique s’emploie à mettre à profit la technologie pour analyser et réagir aux données – qui changent souvent en l’espace de millisecondes – afin de parfaire la prise de décisions liées à l’exécution d’opérations. 

Un ensemble de facteurs doit être pris en considération pour déterminer la manière et le moment d’optimiser l’exécution, dont la capacité du marché, la recherche de liquidités, les fuites de renseignements et, bien sûr, la taille de l’opération et le cours du titre. Contrairement aux opérations personnelles, le volume d’ordres d’achat et de vente exécutés par l’OIRPC peut influer sur les cours à la hausse ou à la baisse. C’est pourquoi les stratégies de négociation sont essentielles pour optimiser la rentabilité globale de chaque placement sur les marchés publics.

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Dans le cadre de cette stratégie, l’équipe de M. Ram surveille et consigne la variation des cours de milliers de titres négociés sur des marchés à travers le monde. Les membres de l’équipe analysent les données liées à des opérations exécutées par le passé et appliquent les observations qu’ils en tirent pour élaborer de nouveaux algorithmes de négociation, qui servent à déterminer la meilleure méthodologie à employer pour exécuter l’opération. « Notre travail consiste essentiellement à enseigner à une machine la meilleure façon d’analyser les données et d’exécuter des opérations », explique M. Ram. « En utilisant des prévisions fondées sur une grande quantité de données, nous sommes en mesure d’exécuter les opérations les plus efficaces et rentables qui soient. »

L’art et la science des algorithmes de négociation

L’équipe de M. Ram se divise en trois sous-domaines : l’un des groupes se concentre sur la technologie, un autre effectue des recherches pour soutenir et améliorer les algorithmes et un dernier met en œuvre les solutions de négociation. Toutefois, grâce à une approche unique, chaque membre possède une bonne connaissance de ces trois sous-domaines. Étant donné que cette vision globale fait en sorte que tous les membres possèdent des compétences en technologie, en recherche et en exécution, l’équipe est capable d’élaborer davantage de solutions innovantes, et ce, bien plus rapidement. Par exemple, les membres disposant d’une expertise en exécution savent ce qui est nécessaire pour développer des solutions technologiques et réaliser des recherches appropriées. « Il s’agit d’un processus itératif d’amélioration continue dans le cadre duquel chacun contribue à tous les aspects de la solution », affirme M. Ram. Les membres de l’équipe ont connu des parcours professionnels très diversifiés : un membre était chercheur dans le domaine des cellules souches, alors que l’un de ses collègues détient un diplôme en chimie et qu’un autre a obtenu un doctorat en mathématiques. Ils peuvent ainsi mettre en commun leurs visions variées pour élaborer des solutions véritablement innovantes et uniques.

M. Ram, qui a déjà songé à entamer une carrière en animation pour ensuite choisir la cryptographie, observe de nombreux points communs entre la technologie, la science et l’art : « Le codage requiert autant de créativité que le dessin », affirme-t-il. « Nous combinons plusieurs domaines pour en arriver à développer et à appliquer des algorithmes de façon innovante. Il s’agit d’un domaine hautement créatif qui nécessite à la fois des connaissances techniques, une expertise en mathématiques, une grande ingéniosité et de l’imagination. »

{:en}“It’s impossible to understand institutional investing today without also understanding the role of technology,” says Jay Vyas, Head of Quantitative Investing in the Public Market Investments department at CPPIB. Large institutional investors like CPPIB are invested in thousands of public companies around the world and, importantly, trade in volumes where individual sell or buy orders are potentially large enough to impact market price. This means that how equities are bought or sold can be as important as what those equities are. The race to generate the insights that inform decisions on where to make investments and then to execute those decisions in the optimal way is won by those who can quickly build sophisticated technology solutions that can harness enormous amounts of data and turn it into meaningful, actionable information. Faster than a speeding bit “Investors compete with each other to increase their share of a finite amount of alpha,” explains Jay. Those able to make the best decisions about what to invest in, do so more quickly than others, and then execute those decisions flawlessly, can get a bigger piece of the pie. “If you can generate data-driven insights the fastest, and can act on those insights, you can gain a competitive edge.” In CPPIB’s Quantitative Investing team, a group of experts aggregates huge volumes of data from disparate sources on thousands of securities going back for decades – about such things as companies’ fundamentals, volume of trading, price, corporate actions, and so on. The group then organizes that data in ways that allow for analysts to generate actionable insights. The key is to be able to access the data, aggregate it, and then organize and present it in a way that allows analysts to quickly generate the insights that those with access to the same data may not be able to do. “We operate somewhat like a tech company,” says Jay. “We use state-of-the-art software technologies to develop technical solutions to custom-develop highly specialized tools that make all of this happen.” It’s the sophistication behind these tools, the ability to develop them quickly, and then the skill required to harness their power that provides the edge.” Harnessing big data This same drive for speed is part of what motivates the team led by Manjeet Ram, Senior Portfolio Manager in CPPIB’s Global Capital Markets group. The Electronic Trading team works to leverage technology to analyze and react to market data – data that often changes within microseconds – to optimize decision-making related to the execution of trades. There are a host of factors that are considered when determining how (and when) to optimize execution – including market capacity, sourcing liquidity, information leakage and of course size and price. Unlike with personal trading, the volume of buy and sell orders executed by CPPIB can actually drive prices up or down. That’s why trade execution strategies are key to optimizing the overall profitability of each public market investment. As part of this strategy, Manjeet’s team tracks and records changes in the price of thousands of securities traded on exchanges around the world. Team members analyze the data in the context of past executions and apply the insights to design new trading algorithms, which are then used to determine the best methodology for executing trades. “In essence, we focus on teaching a machine to analyze data and optimally execute trades” explains Manjeet. “By using insights informed by huge amounts of data we’re able to ensure that our trades are executed in most efficient and profitable way possible.” The art and science of trading algorithms Manjeet’s team works in three disciplines: One focuses on the technology itself; one does research in support of refining the algorithms; and one executes the trading solutions. But in a unique approach, each team member is versed across all of those disciplines. By having this broad perspective where everyone is skilled in technology, research and execution, the team is able to build more innovative solutions, and do so more quickly. Members whose expertise is in, say, execution, know what’s needed to drive the technology solutions and ensure that the appropriate research is carried out. “It’s an iterative process of continuous improvement where everyone contributes to all aspects of the solution,” says Manjeet. And with members coming from extremely diverse professional backgrounds – one is a former stem cell researcher, one has a degree in chemistry, another has a PhD. in math – they’re able to apply broad perspectives to help drive truly innovative and differentiating solutions.  Manjeet, who once considered a career in animation and then pursued cryptography, sees a parallel between technology, science and art: “There’s as much creativity in coding as there is in drawing,” he says. “We’re combining multiple disciplines to come up with innovative ways of developing and applying algorithms. It’s truly a creative discipline that requires a blend of technical knowledge, mathematical expertise, pure ingenuity and imagination.”{:}{:fr}« De nos jours, il est impossible de comprendre l’investissement institutionnel sans saisir également le rôle de la technologie », affirme Jay Vyas, chef, Analyse quantitative, au sein du service Placements sur les marchés publics à l’OIRPC. Les grands investisseurs institutionnels comme l’OIRPC investissent dans des milliers de sociétés ouvertes du monde entier et ils négocient des volumes si importants que le nombre d’ordres de vente et d’achat individuels pourrait être assez élevé pour influer sur les cours du marché. Cela signifie que la façon dont les actions sont achetées ou vendues peut avoir autant d’importance que leur nature en soi. Les grands vainqueurs de la course aux connaissances qui permettent une prise de décisions éclairée quant aux placements appropriés et à la meilleure façon de procéder sont les investisseurs en mesure d’élaborer des solutions technologiques sophistiquées permettant de tirer parti d’une énorme quantité de données et de les convertir en renseignements concrets et exploitables. À la vitesse de l’éclair « Les investisseurs se livrent concurrence pour augmenter leur part d’une quantité limitée d’alpha », explique M. Vyas. Ceux qui prennent les meilleures décisions de placement, qui le font plus rapidement que les autres et qui les mettent en œuvre de manière irréprochable peuvent obtenir une plus grande part du gâteau. « Si vous êtes le plus rapide à dégager des connaissances fondées sur des données et à agir en conséquence, vous aurez une bonne longueur d’avance sur les autres. » Au sein de l’équipe d’analyse quantitative de l’OIRPC, un groupe d’experts rassemble un volume considérable de données issues de sources variées au sujet de milliers de titres qui peuvent dater de dizaines d’années et qui font état entre autres des paramètres fondamentaux des sociétés, des volumes d’opérations, des cours, des opérations stratégiques sur le capital et plus encore. Le groupe organise par la suite ces données de sorte que les analystes puissent en tirer des observations exploitables. La clé est de pouvoir accéder aux données, les regrouper, puis les organiser pour enfin les présenter de manière à ce que les analystes obtiennent rapidement un portrait de la situation, ce que ne parviendront peut-être pas à faire des concurrents ayant accès aux mêmes données. « Nous fonctionnons un peu comme une entreprise technologique », explique M. Vyas. « Nous utilisons des logiciels à la fine pointe pour développer des solutions techniques afin de mettre au point des outils sur mesure hautement spécialisés qui nous permettent de réaliser tout ce processus. Ce sont la complexité de ces outils, notre capacité à les mettre au point rapidement et notre savoir-faire nous permettant d’en tirer profit qui nous rendent concurrentiels. » Tirer parti des mégadonnées Cette quête de vitesse est entre autres ce qui motive l’équipe dirigée par Manjeet Ram, gestionnaire de portefeuille principal du groupe Marchés financiers mondiaux de l’OIRPC. L’équipe de négociation électronique s’emploie à mettre à profit la technologie pour analyser et réagir aux données – qui changent souvent en l’espace de millisecondes – afin de parfaire la prise de décisions liées à l’exécution d’opérations.  Un ensemble de facteurs doit être pris en considération pour déterminer la manière et le moment d’optimiser l’exécution, dont la capacité du marché, la recherche de liquidités, les fuites de renseignements et, bien sûr, la taille de l’opération et le cours du titre. Contrairement aux opérations personnelles, le volume d’ordres d’achat et de vente exécutés par l’OIRPC peut influer sur les cours à la hausse ou à la baisse. C’est pourquoi les stratégies de négociation sont essentielles pour optimiser la rentabilité globale de chaque placement sur les marchés publics. Dans le cadre de cette stratégie, l’équipe de M. Ram surveille et consigne la variation des cours de milliers de titres négociés sur des marchés à travers le monde. Les membres de l’équipe analysent les données liées à des opérations exécutées par le passé et appliquent les observations qu’ils en tirent pour élaborer de nouveaux algorithmes de négociation, qui servent à déterminer la meilleure méthodologie à employer pour exécuter l’opération. « Notre travail consiste essentiellement à enseigner à une machine la meilleure façon d’analyser les données et d’exécuter des opérations », explique M. Ram. « En utilisant des prévisions fondées sur une grande quantité de données, nous sommes en mesure d’exécuter les opérations les plus efficaces et rentables qui soient. » L’art et la science des algorithmes de négociation L’équipe de M. Ram se divise en trois sous-domaines : l’un des groupes se concentre sur la technologie, un autre effectue des recherches pour soutenir et améliorer les algorithmes et un dernier met en œuvre les solutions de négociation. Toutefois, grâce à une approche unique, chaque membre possède une bonne connaissance de ces trois sous-domaines. Étant donné que cette vision globale fait en sorte que tous les membres possèdent des compétences en technologie, en recherche et en exécution, l’équipe est capable d’élaborer davantage de solutions innovantes, et ce, bien plus rapidement. Par exemple, les membres disposant d’une expertise en exécution savent ce qui est nécessaire pour développer des solutions technologiques et réaliser des recherches appropriées. « Il s’agit d’un processus itératif d’amélioration continue dans le cadre duquel chacun contribue à tous les aspects de la solution », affirme M. Ram. Les membres de l’équipe ont connu des parcours professionnels très diversifiés : un membre était chercheur dans le domaine des cellules souches, alors que l’un de ses collègues détient un diplôme en chimie et qu’un autre a obtenu un doctorat en mathématiques. Ils peuvent ainsi mettre en commun leurs visions variées pour élaborer des solutions véritablement innovantes et uniques. M. Ram, qui a déjà songé à entamer une carrière en animation pour ensuite choisir la cryptographie, observe de nombreux points communs entre la technologie, la science et l’art : « Le codage requiert autant de créativité que le dessin », affirme-t-il. « Nous combinons plusieurs domaines pour en arriver à développer et à appliquer des algorithmes de façon innovante. Il s’agit d’un domaine hautement créatif qui nécessite à la fois des connaissances techniques, une expertise en mathématiques, une grande ingéniosité et de l’imagination. »{:}

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