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02 juin 2008

L’actuaire en chef du Canada affirme que le RPC sera viable pendant la période de 75 ans visée par son analyse.

HALIFAX, N.-E. (le 2 juin 2008) Dix ans après le fait, environ les deux tiers des Canadiens ne savent pas encore que le Régime de pensions du Canada a été réformé avec succès et qu’il est soutenu par un fonds de 123 milliards de dollars visant à assurer la viabilité de la caisse à long terme. 

Dans un discours prononcé aujourd’hui devant la Chambre de commerce de Halifax, M. David Denison, président et chef de la direction de l’Office d’investissement du RPC, a réfuté certains mythes auxquels croient encore certains Canadiens concernant le RPC et répondu à cinq questions fréquemment posées par les Canadiens à propos du RPC :

•    Toucherai-je mes prestations du RPC lorsque je prendrai ma retraite?

•    L’Office d’investissement du RPC peut-il vraiment prendre des décisions de placement en toute indépendance du gouvernement?

•    Pourquoi investissez-vous autant à l’étranger, surtout lorsque que l’économie canadienne se comporte mieux que la plupart des autres économies?

•    Pourquoi n’investissez-vous pas seulement dans des placements indiciel passifs, plutôt que d’investir par exemple dans les infrastructures, l’immobilier et les actions de sociétés fermées?

•    Quelles mesures avez-vous prises en matière d’investissement responsable?

Dans son allocution à Halifax, M. Denison a expliqué que la caisse du RPC est solide et viable à long terme. L’actuaire en chef du Canada a déclaré que le RPC sera viable pendant la période de 75 ans visée par son analyse et que les cotisations au RPC devraient être supérieures aux prestations versées annuellement jusqu’à la fin de 2019, ce qui laisse un délai de 12 ans avant qu’une partie du revenu de placement serve à financer les prestations du RPC. L’actuaire en chef du Canada estime également que la caisse du RPC croîtra pour atteindre environ 310 milliards de dollars à la fin de ce délai. 

Les Canadiens ne savent pas non plus que l’Office d’investissement du RPC est solidement protégé sur le plan juridique. En effet, toute modification de la loi et des règlements régissant l’Office nécessite le consentement du gouvernement fédéral et de deux tiers des provinces représentant deux tiers de la population du pays. Cette formule est plus contraignante que celle qui s’applique à une modification de la constitution du Canada. 

« Le modèle de gouvernance conçu pour l’Office lui permet d’obtenir un juste équilibre entre indépendance et obligations redditionnelles » a mentionné M. Denison. Il a expliqué qu’en raison de son mandat exclusivement axé sur les placements et de l’absence de lien de dépendance avec les gouvernements, l’Office peut véritablement prendre des décisions en toute indépendance. 

En outre, l’Office se définissant comme un investisseur mondial dont l’objectif est d’assurer le versement futur des prestations de retraite à 17 millions de Canadiens pendant de nombreuses décennies, il investira davantage à l’étranger au fil des ans, ce qui représente un élément important de sa stratégie de diversification et de gestion des risques.

 

 

 

 

Il a ajouté que les placements au Canada constituent une partie appréciable de la caisse du RPC, puisqu’ils se montent à environ 65 milliards de dollars. 

Une autre question que plusieurs Canadiens se posent est si la gestion passive est plus prudente et efficace que la gestion active. Au cours des deux derniers exercices, les stratégies de gestion active appliquées par les spécialistes de l’Office ont procuré une valeur ajoutée de plus de 5,3 milliards de dollars par rapport à notre indice de référence fondé sur le marché. « Nous avons pour objectif de devenir un investisseur plus actif et axé sur la plus-value, à la recherche d’occasions sur les marchés mondiaux, a affirmé M. Denison. Cette stratégie nous permet d’exploiter nos forces inhérentes à la taille de la caisse et à notre horizon de placement à long terme » , a-t-il ajouté. 

M. Denison a conclu en mentionnant les mesures prises par l’Office dans le domaine de l’investissement responsable. La Politique en matière d’investissement responsable (PIR) de l’Office lui sert de guide pour analyser la mesure dans laquelle les facteurs environnementaux, sociaux et relatifs à la gouvernance influent sur le risque et le rendement de ses placements. Cette politique est fondée sur l’opinion de l’Office selon laquelle le comportement responsable des entreprises à l’égard de ces facteurs peut généralement avoir une influence favorable sur le rendement financier à long terme. « Notre approche est conforme aux principes d’investissement responsable des Nations Unies, dont l’Office a participé à la formulation », a précisé M. Denison. 

Cette allocution prononcée aujourd’hui par M. Denison est la première d’une série d’assemblées publiques qui auront lieu partout au Canada en juin. 


Au sujet de l’Office d’investissement du RPC 
L’Office d’investissement du RPC place, pour le compte de 17 millions de cotisants et de bénéficiaires canadiens, les fonds dont le Régime de pensions du Canada (RPC) n’a pas besoin pour verser les prestations de retraite courantes. Afin de diversifier le portefeuille du RPC, l’Office investit dans des actions de sociétés cotées en Bourse, des actions de sociétés fermées, des biens immobiliers, des obligations indexées sur l’inflation, des infrastructures et des titres à revenu fixe. Le siège social de l’Office d’investissement du RPC se trouve à Toronto, et sa gouvernance et sa gestion sont distinctes de celles du Régime de pensions du Canada. L’Office n’a pas de lien de dépendance avec les gouvernements. Au 31 mars 2008, la caisse du RPC s’élevait à 122,7 milliards de dollars canadiens. Pour obtenir de plus amples renseignements sur l’Office, consultez le www.oirpc.ca.

Joel Kranc

Directeur des communications

Office d’investissement du RPC

416 874-5163

jkranc@cppib.ca

{:en}June 02, 2008 Chief Actuary of Canada says plan is sustainable throughout 75-year forecast period HALIFAX, NS (June 2, 2008) Ten years after the fact, almost two-thirds of Canadians are still unaware that the Canada Pension Plan (CPP) has been successfully reformed and is supported by a $123 billion fund designed to help sustain the plan for the long term. 

In a speech today at the Halifax Chamber of Commerce, CPP Investment Board President and Chief Executive Officer, David Denison, dispelled the myths some Canadians still hold to be true about the CPP and spoke of the five most common questions Canadians have regarding the CPP: • Will my pension be there for me when I retire? • Can the Canada Pension Plan Investment Board really make investment decisions independently from government?  • Why invest so much internationally, especially when the Canadian economy is doing better than many other countries?  • Why don’t you just invest in passive, indexed investments, rather than pursue programs such as infrastructure, real estate and private equity?  • What are you doing in the area of responsible investing? In his speech in Halifax, Mr. Denison explained that the CPP Fund is sound and sustainable for the long term. The Chief Actuary of Canada has stated that the plan is sustainable throughout the 75-year period of his forecast and CPP contributions are expected to exceed annual benefits paid through to the end of 2019, providing a 12-year period before a portion of the investment income is needed to help pay CPP benefits. The Chief Actuary of Canada also estimates that the CPP Fund will grow to approximately $310 billion at the end of that same time period. 

Canadians are also unaware that the CPP Investment Board is protected by strong legal safeguards. The safeguards are so strong they require the agreement of two thirds of the provinces with two thirds of the population and the federal government to amend legislation or regulations governing the CPP Investment Board. This formula is more stringent than the amending formula of the Constitution of Canada and reflects a high standard of required consensus. 

“The Canada Pension Plan Investment Board was created with a unique governance model that strikes an effective balance between independence and accountability,” said Mr. Denison. He explained that the ’investment-only‘ mandate and arm’s length status from governments allow the CPP Investment Board to make decisions that are truly independent. 

Also, as a global investor helping to secure the future pensions of 17 million Canadians for generations and decades, Mr. Denison added the CPP Investment Board will be increasing investments globally over time as a key part of its diversification and risk management strategy. He added that investments in Canada are a large part of the Fund with approximately $65 billion invested at home. 

Another question some Canadians have posed is whether passive investing is more prudent and effective than active investing. Active management strategies by investment professionals at the CPP Investment Board have delivered more than $5.3 billion in added value above the market-based benchmark over the past two fiscal years. “Our objective is to be a more active, value-added investor seeking opportunities in global markets,” said Mr. Denison. “This strategy plays to our inherent strengths of size and a long investment horizon,” he added. A final point made by Mr. Denison reflected the steps being taken by the CPP Investment Board in the area of responsible investing. The CPP Investment Board’s Policy on Responsible Investing is the roadmap by which it assesses environmental, social and governance (ESG) factors as they affect the risk and return parameters of underlying investments. This is guided by the belief that responsible corporate behaviour with respect to ESG factors can generally have a positive influence on long-term financial performance. “Our approach is consistent with the United Nations Principles for Responsible Investment which the CPP Investment Board helped formulate,” said Mr. Denison. 

Mr. Denison’s speech today begins the first leg of a series of public meetings across Canada in June. 

 About the CPP Investment Board 
The CPP Investment Board invests the funds not needed by the Canada Pension Plan to pay current benefits on behalf of 17 million Canadian contributors and beneficiaries. In order to build a diversified portfolio of CPP assets, the CPP Investment Board is investing in publicly-traded stocks, private equities, real estate, inflation-linked bonds, infrastructure and fixed income. Based in Toronto, the CPP Investment Board is governed and managed independently of the Canada Pension Plan and at arm's length from governments. At March 31, 2008 the CPP Fund totaled C$122.7 billion. For further information contact: Joel Kranc Manager, Communications CPP Investment Board (416) 874-5163  jkranc@cppib.ca       {:}{:fr}02 juin 2008 L’actuaire en chef du Canada affirme que le RPC sera viable pendant la période de 75 ans visée par son analyse. HALIFAX, N.-E. (le 2 juin 2008) Dix ans après le fait, environ les deux tiers des Canadiens ne savent pas encore que le Régime de pensions du Canada a été réformé avec succès et qu’il est soutenu par un fonds de 123 milliards de dollars visant à assurer la viabilité de la caisse à long terme. 

Dans un discours prononcé aujourd’hui devant la Chambre de commerce de Halifax, M. David Denison, président et chef de la direction de l’Office d’investissement du RPC, a réfuté certains mythes auxquels croient encore certains Canadiens concernant le RPC et répondu à cinq questions fréquemment posées par les Canadiens à propos du RPC : •    Toucherai-je mes prestations du RPC lorsque je prendrai ma retraite? •    L’Office d’investissement du RPC peut-il vraiment prendre des décisions de placement en toute indépendance du gouvernement? •    Pourquoi investissez-vous autant à l’étranger, surtout lorsque que l’économie canadienne se comporte mieux que la plupart des autres économies? •    Pourquoi n’investissez-vous pas seulement dans des placements indiciel passifs, plutôt que d’investir par exemple dans les infrastructures, l’immobilier et les actions de sociétés fermées? •    Quelles mesures avez-vous prises en matière d’investissement responsable? Dans son allocution à Halifax, M. Denison a expliqué que la caisse du RPC est solide et viable à long terme. L’actuaire en chef du Canada a déclaré que le RPC sera viable pendant la période de 75 ans visée par son analyse et que les cotisations au RPC devraient être supérieures aux prestations versées annuellement jusqu’à la fin de 2019, ce qui laisse un délai de 12 ans avant qu’une partie du revenu de placement serve à financer les prestations du RPC. L’actuaire en chef du Canada estime également que la caisse du RPC croîtra pour atteindre environ 310 milliards de dollars à la fin de ce délai. 

Les Canadiens ne savent pas non plus que l’Office d’investissement du RPC est solidement protégé sur le plan juridique. En effet, toute modification de la loi et des règlements régissant l’Office nécessite le consentement du gouvernement fédéral et de deux tiers des provinces représentant deux tiers de la population du pays. Cette formule est plus contraignante que celle qui s’applique à une modification de la constitution du Canada. 

« Le modèle de gouvernance conçu pour l’Office lui permet d’obtenir un juste équilibre entre indépendance et obligations redditionnelles » a mentionné M. Denison. Il a expliqué qu’en raison de son mandat exclusivement axé sur les placements et de l’absence de lien de dépendance avec les gouvernements, l’Office peut véritablement prendre des décisions en toute indépendance. 

En outre, l’Office se définissant comme un investisseur mondial dont l’objectif est d’assurer le versement futur des prestations de retraite à 17 millions de Canadiens pendant de nombreuses décennies, il investira davantage à l’étranger au fil des ans, ce qui représente un élément important de sa stratégie de diversification et de gestion des risques.         Il a ajouté que les placements au Canada constituent une partie appréciable de la caisse du RPC, puisqu’ils se montent à environ 65 milliards de dollars. 

Une autre question que plusieurs Canadiens se posent est si la gestion passive est plus prudente et efficace que la gestion active. Au cours des deux derniers exercices, les stratégies de gestion active appliquées par les spécialistes de l’Office ont procuré une valeur ajoutée de plus de 5,3 milliards de dollars par rapport à notre indice de référence fondé sur le marché. « Nous avons pour objectif de devenir un investisseur plus actif et axé sur la plus-value, à la recherche d’occasions sur les marchés mondiaux, a affirmé M. Denison. Cette stratégie nous permet d’exploiter nos forces inhérentes à la taille de la caisse et à notre horizon de placement à long terme » , a-t-il ajouté. 

M. Denison a conclu en mentionnant les mesures prises par l’Office dans le domaine de l’investissement responsable. La Politique en matière d’investissement responsable (PIR) de l’Office lui sert de guide pour analyser la mesure dans laquelle les facteurs environnementaux, sociaux et relatifs à la gouvernance influent sur le risque et le rendement de ses placements. Cette politique est fondée sur l’opinion de l’Office selon laquelle le comportement responsable des entreprises à l’égard de ces facteurs peut généralement avoir une influence favorable sur le rendement financier à long terme. « Notre approche est conforme aux principes d’investissement responsable des Nations Unies, dont l’Office a participé à la formulation », a précisé M. Denison. 

Cette allocution prononcée aujourd’hui par M. Denison est la première d’une série d’assemblées publiques qui auront lieu partout au Canada en juin. 


Au sujet de l’Office d’investissement du RPC 
L’Office d’investissement du RPC place, pour le compte de 17 millions de cotisants et de bénéficiaires canadiens, les fonds dont le Régime de pensions du Canada (RPC) n’a pas besoin pour verser les prestations de retraite courantes. Afin de diversifier le portefeuille du RPC, l’Office investit dans des actions de sociétés cotées en Bourse, des actions de sociétés fermées, des biens immobiliers, des obligations indexées sur l’inflation, des infrastructures et des titres à revenu fixe. Le siège social de l’Office d’investissement du RPC se trouve à Toronto, et sa gouvernance et sa gestion sont distinctes de celles du Régime de pensions du Canada. L’Office n’a pas de lien de dépendance avec les gouvernements. Au 31 mars 2008, la caisse du RPC s’élevait à 122,7 milliards de dollars canadiens. Pour obtenir de plus amples renseignements sur l’Office, consultez le www.oirpc.ca. Joel Kranc Directeur des communications Office d’investissement du RPC 416 874-5163 jkranc@cppib.ca {:}

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