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En 2006, l’OIRPC a décidé d’adopter une stratégie de gestion active afin d’améliorer les rendements dégagés par la caisse du RPC. Dix années se sont déjà écoulées depuis la prise de cette décision, et nous avons décidé de profiter de cette occasion pour prendre un recul et évaluer les effets de ce choix. Bien qu’une décennie soit une période trop courte pour tirer des conclusions, nous pouvons tout de même dégager une impression générale du progrès réalisé par notre approche de gestion active.

Le portrait de l’OIRPC il y a dix ans

À la fin de mars 2006, la valeur de la caisse du RPC était de 98 milliards de dollars. À l’époque, l’actuaire en chef du Canada, qui produit un rapport sur la durabilité de la caisse tous les trois ans, prédisait que sa valeur serait de 235 milliards de dollars d’ici à la fin 2015, en supposant un rendement annuel des placements de 3,6 % à 4,4 %.

Créé en 1997 par une loi du Parlement, l’Office d’investissement du RPC en était à sa neuvième année d’existence en 2006, et comptait à cette époque 90 employés à temps plein. L’OIRPC gérait la caisse passivement et adoptait essentiellement une approche à faible coût favorisant la réplication d’indices existants plutôt que la recherche d’occasions de placement uniques grâce à un savoir-faire et des recherches à l’interne.

L’OIRPC décide de passer à une gestion active

Dans le cadre de son mandat, l’OIRPC a évalué s’il était possible de dégager des rendements supérieurs à ceux d’un indice de référence en évitant d’assumer un risque excessif. Étant donné les avantages dont dispose l’OIRPC, soit un horizon de placement à long terme, des flux de trésorerie assurés et un actif important, la direction a conclu qu’une stratégie de gestion active serait un choix responsable qui servirait les intérêts de la caisse du RPC. En développant un vaste savoir-faire à l’interne, en établissant de solides relations avec des partenaires potentiels et en appliquant une approche du portefeuille global, l’OIRPC était sûr de pouvoir inscrire à long terme des rendements supérieurs à ceux du marché

Passage à un modèle de gestion active

La décision d’adopter une stratégie de placement à gestion active n’a pas été prise à la légère. Afin de justifier les importantes ressources qu’exige la mise en œuvre d’une telle stratégie, et le risque et la complexité accrus qu’elle entraîne, l’OIRPC devait en premier lieu s’assurer de pouvoir générer des rendements supplémentaires suffisants à long terme. Pour atteindre cet objectif, l’OIRPC devait disposer de spécialistes, de compétences, de capacités à l’échelle mondiale. Il devait en outre pouvoir réaliser et mettre à profit des recherches de premier ordre, et établir des systèmes à l’interne, des processus et un solide soutien opérationnel. Enfin, il devait développer une approche globale qui serait réfléchie, axée sur le long terme et rigoureuse.

Les résultats

Dans l’ensemble, les résultats obtenus au cours des dix dernières années ont été solides. Depuis l’exercice 2006, nous avons dégagé des revenus de placement nets, déduction faite de tous les coûts, de 125,6 milliards de dollars. Le rendement nominal a été de 6,8 %. En outre, nous avons créé une valeur ajoutée de 17 milliards de dollars qu’une gestion passive du portefeuille n’aurait pas dégagée

Autrement dit, la caisse du RPC – et l’ensemble des Canadiens – a grandement bénéficié de la stratégie de gestion active adoptée par l’OIRPC.

Il est important de ne pas oublier que les programmes de placement gérés activement de l’OIRPC ne sont pas tous en place depuis dix ans. Avec l’évolution de ces programmes et de nos actifs, nous nous attendons à dégager à l’avenir une croissance encore plus importante. Le travail que nous avons accompli pour développer le savoir-faire, les systèmes, les capacités opérationnelles et la culture associés à ces résultats a posé les bases permettant de tirer parti à long terme de la gestion active.

{:en} In 2006, CPPIB decided to adopt an active management strategy as a means of improving the overall returns of the CPP Fund. Given that ten years have passed since that decision, we thought we’d take the opportunity to step back and assess its impact to date. While a decade is too short a period to form conclusions, we can get a general sense of how our active investment approach is tracking. How we looked ten years ago At the end of March 2006, the CPP Fund was valued at $98 billion. At that time, the Chief Actuary of Canada (who reports triennially on the sustainability of the Fund) predicted it would rise to $235 billion by the end of 2015, assuming investment returns of between 3.6% and 4.4% per year. By 2006 the CPP Investment Board had been in existence for nine years (having been created by an Act of Parliament in 1997) and had 90 full-time employees. It managed the Fund passively, adopting essentially a low-cost approach that favoured tracking existing indices rather than seeking out unique investment opportunities through in-house expertise and research. The decision to invest actively In the context of our mandate CPPIB assessed whether it could generate value-added results above a passive benchmark while not taking on excessive risk. Given CPPIB’s comparative advantages of a long investment horizon, the certainty of our cash flows, and scale, management concluded that an active management strategy would be a responsible choice and in the best interests of the CPP Fund. By building broad internal expertise and strong relations with potential partners, and by applying a total portfolio approach, we felt confident we could achieve above-market returns over the long term. Shifting to an active model The decision to invest actively was not made lightly. In order to justify the significant resources needed to execute the strategy and the increased complexity and risk that come with active management, we first had to be confident that we could generate sufficient additional returns over the long term. To achieve this goal, we needed expert talent, skill and global capabilities; the ability to generate and leverage best-in-class research; and appropriate internal systems, processes and strong operational support. Finally, we had to develop an overall approach that was thoughtful, patient and disciplined. So how have we done? Overall we have seen solid performance over the ten-year period. Since fiscal 2006 we have generated cumulative net investment income after costs of $125.6 billion. We have generated a nominal rate of return of 6.8%. And we’ve created $17 billion in dollar value-add which would otherwise not have been available through a passive portfolio. In other words, the CPP Fund – and the people of Canada – have benefited significantly from our active management approach. It is important to remember that our active investment programs weren’t all in place for the entire ten-year period. As these programs – and our assets – mature, we anticipate achieving even greater value-building growth in future. The work we have done to develop the associated expertise, systems, operational capabilities and culture provides a strong foundation to benefit from active management over the long term. {:}{:fr} En 2006, l’OIRPC a décidé d’adopter une stratégie de gestion active afin d’améliorer les rendements dégagés par la caisse du RPC. Dix années se sont déjà écoulées depuis la prise de cette décision, et nous avons décidé de profiter de cette occasion pour prendre un recul et évaluer les effets de ce choix. Bien qu’une décennie soit une période trop courte pour tirer des conclusions, nous pouvons tout de même dégager une impression générale du progrès réalisé par notre approche de gestion active. Le portrait de l’OIRPC il y a dix ans À la fin de mars 2006, la valeur de la caisse du RPC était de 98 milliards de dollars. À l’époque, l’actuaire en chef du Canada, qui produit un rapport sur la durabilité de la caisse tous les trois ans, prédisait que sa valeur serait de 235 milliards de dollars d’ici à la fin 2015, en supposant un rendement annuel des placements de 3,6 % à 4,4 %. Créé en 1997 par une loi du Parlement, l’Office d'investissement du RPC en était à sa neuvième année d’existence en 2006, et comptait à cette époque 90 employés à temps plein. L’OIRPC gérait la caisse passivement et adoptait essentiellement une approche à faible coût favorisant la réplication d’indices existants plutôt que la recherche d’occasions de placement uniques grâce à un savoir-faire et des recherches à l'interne. L'OIRPC décide de passer à une gestion active Dans le cadre de son mandat, l’OIRPC a évalué s’il était possible de dégager des rendements supérieurs à ceux d’un indice de référence en évitant d’assumer un risque excessif. Étant donné les avantages dont dispose l’OIRPC, soit un horizon de placement à long terme, des flux de trésorerie assurés et un actif important, la direction a conclu qu’une stratégie de gestion active serait un choix responsable qui servirait les intérêts de la caisse du RPC. En développant un vaste savoir-faire à l'interne, en établissant de solides relations avec des partenaires potentiels et en appliquant une approche du portefeuille global, l’OIRPC était sûr de pouvoir inscrire à long terme des rendements supérieurs à ceux du marché Passage à un modèle de gestion active La décision d’adopter une stratégie de placement à gestion active n’a pas été prise à la légère. Afin de justifier les importantes ressources qu’exige la mise en œuvre d’une telle stratégie, et le risque et la complexité accrus qu’elle entraîne, l’OIRPC devait en premier lieu s’assurer de pouvoir générer des rendements supplémentaires suffisants à long terme. Pour atteindre cet objectif, l’OIRPC devait disposer de spécialistes, de compétences, de capacités à l’échelle mondiale. Il devait en outre pouvoir réaliser et mettre à profit des recherches de premier ordre, et établir des systèmes à l'interne, des processus et un solide soutien opérationnel. Enfin, il devait développer une approche globale qui serait réfléchie, axée sur le long terme et rigoureuse. Les résultats Dans l’ensemble, les résultats obtenus au cours des dix dernières années ont été solides. Depuis l’exercice 2006, nous avons dégagé des revenus de placement nets, déduction faite de tous les coûts, de 125,6 milliards de dollars. Le rendement nominal a été de 6,8 %. En outre, nous avons créé une valeur ajoutée de 17 milliards de dollars qu’une gestion passive du portefeuille n’aurait pas dégagée Autrement dit, la caisse du RPC - et l’ensemble des Canadiens - a grandement bénéficié de la stratégie de gestion active adoptée par l’OIRPC. Il est important de ne pas oublier que les programmes de placement gérés activement de l’OIRPC ne sont pas tous en place depuis dix ans. Avec l’évolution de ces programmes et de nos actifs, nous nous attendons à dégager à l’avenir une croissance encore plus importante. Le travail que nous avons accompli pour développer le savoir-faire, les systèmes, les capacités opérationnelles et la culture associés à ces résultats a posé les bases permettant de tirer parti à long terme de la gestion active. {:}
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