En 2021, nous nous attendons à ce que la COVID-19 demeure le principal facteur influençant l’économie mondiale.
De l’efficacité des mesures gouvernementales visant les effets de la crise sur la population active aux changements à l’organisation du commerce mondial, les répercussions de la pandémie seront importantes.
Dans nos prévisions pour 2021, nous mettons en lumière plusieurs de celles-ci et envisageons leurs conséquences à long terme.
Consultez nos prévisions économiques et financières pour 2021
La pandémie de COVID-19 a été l’événement mondial le plus marquant de 2020 et elle continuera d’influencer le contexte de l’investissement de façon significative en 2021 et au-delà.
Dans nos prévisions pour 2021, nous mettons en lumière les retombées de la COVID-19 et envisageons les éventuelles conséquences à long terme.
2021 en quatre thèmes
COVID-19 : évolution et effets sur l’économie
- Il est tentant de penser que l’arrivée de vaccins efficaces marquera le début de la fin de la pandémie. Or, il est plutôt vraisemblable que leur déploiement amorcera une longue progression vers une situation quasi normale à mesure que la population se convainc qu’elle peut reprendre ses activités habituelles sans danger.
- Les économies avancées vont probablement connaître d’importantes variations de la croissance du PIB réel pendant la reprise. Celles-ci dépendront de trois facteurs : la propagation de la maladie, les structures préexistantes des économies et les mesures mises en œuvre à l’échelle nationale.
- La COVID-19 va accélérer des changements qui s’opèrent déjà dans l’économie mondiale, comme l’exacerbation des inégalités à l’échelle du globe, la transformation des réseaux logistiques et l’innovation technologique.
Productivité, séquelles et effets sur la croissance potentielle
- Les effets de la COVID-19 pourraient continuer de nuire à la croissance de la productivité et laisser des séquelles économiques durables.
- Devant l’incertitude élevée entourant les changements structurels potentiels dans l’économie et la faiblesse de la demande, certaines sociétés pourraient reporter ou annuler leurs plans d’investissements. En revanche, la vitesse à laquelle des mesures d’intervention ont été lancées, la faiblesse des taux d’intérêt et le redressement relativement robuste des marchés boursiers et de l’économie pourraient encourager les sociétés à devancer la mise en œuvre de leurs projets d’investissements.
- Le rétablissement du marché de l’emploi varie selon le secteur, le type de travailleur et leur sexe; les effets de la COVID-19 ont été plus importants chez les femmes. Si les taux de participation des femmes à la population active ne renouent pas avec les tendances d’avant la pandémie, la croissance de la productivité pourrait subir des conséquences négatives à long terme.
Politiques monétaires et budgétaires, et viabilité de l’endettement
- Des politiques sans précédent ont été mises en œuvre pour faire face à la COVID-19. Dans les semaines qui ont suivi la déclaration par l’OMS que la COVID-19 était une pandémie, les banques centrales de tous les grands pays développés avaient abaissé leur taux directeur à sa limite inférieure, ou près de celle-ci.
- La valeur des mesures budgétaires lancées par les gouvernements en 2020 totalisait plus de 5 000 milliards de dollars américains, soit 6 % du PIB mondial. En raison de ces mesures, le ratio dette publique/PIB va vraisemblablement dépasser 100 %.
- À mesure que la reprise se poursuit, nous suivrons attentivement l’évolution des politiques budgétaires et monétaires de même que toute possibilité de modification aux cadres de celles-ci, mais en nous intéressant plus particulièrement aux politiques monétaires.
Démondialisation, commerce et guerre commerciale
- Le travail effectué depuis des dizaines d’années en vue d’intégrer l’activité économique au moyen du commerce international avait perdu de son élan, même avant la pandémie.
- Or, malgré le recul de la mondialisation du commerce, on observe une augmentation des échanges commerciaux et de l’intégration des chaînes de valeur à l’échelle régionale, surtout en Asie. Le phénomène de l’intégration régionale pourrait prendre encore plus d’ampleur, car de nouveaux accords commerciaux régionaux sont sur le point d’être finalisés.
- Les marchés émergents, notamment la Chine, ont augmenté leur part des exportations mondiales depuis les années 1990.
January 18th, 2021
November 9th, 2020
En 2021, nous nous attendons à ce que la COVID-19 demeure le principal facteur influençant l’économie mondiale.
De l’efficacité des mesures gouvernementales visant les effets de la crise sur la population active aux changements à l’organisation du commerce mondial, les répercussions de la pandémie seront importantes.
Dans nos prévisions pour 2021, nous mettons en lumière plusieurs de celles-ci et envisageons leurs conséquences à long terme. {:en} Read our 2021 Economic and Financial Outlook The evolution of the COVID-19 pandemic was the biggest global event of 2020 and will remain one of the most important considerations shaping the investment landscape for 2021 and beyond. Our 2021 Outlook highlights the continuing ripple effects of COVID-19 and considers possible long-term outcomes. Four Themes for 2021 Evolution of COVID-19 and its impact on the economy It’s tempting to think the rapid arrival of effective vaccines will mark the beginning of the end of the pandemic. Instead, it’s more likely to mark the beginning of a long transition back to something approaching normal as people only gradually gain confidence they can resume customary activities without endangering themselves or others. Advanced economies are likely to experience wide variation in real GDP growth during the recovery, based on three factors: the spread of the disease, the pre-existing structures of economies and local policy responses. COVID-19 will accelerate changes that were already underway in the world economy, from global inequalities to transformation of logistic networks to technological innovation. Productivity, scarring and implications for potential growth The COVID-19 shock could have a continuing adverse impact on productivity growth, scarring economies far into the future. Faced with greater uncertainty about potential structural changes in the economy and weak demand, some firms may postpone or cancel their investment plans. On the other hand, the rapid policy response, low interest rates and relatively robust recovery in equity markets and the economy could also encourage a faster resumption of original plans for business investment. The labour market recovery has been uneven across industries, workers and genders, with women bearing a heavier burden from the shock. A failure of female workforce participation rates to recover to their pre-pandemic trends would have long-term negative effects on productivity growth. Monetary and fiscal policy and debt sustainability The policy response to COVID-19 has been unprecedented. Within weeks of the WHO declaring COVID-19 a pandemic, every major developed market central bank had lowered its policy rates to, or near, their effective lower bounds. New government fiscal measures in 2020 amount to over US$5 trillion, or 6% of global GDP. The fiscal response will likely push the global public debt-to-GDP ratio above 100%. As the recovery continues, we will pay close attention to the evolving stance of fiscal and monetary policy and possible modifications to policy frameworks, particularly on the monetary side. Deglobalization, trade and the trade war The decades-long process of increasing the integration of economic activity through international trade had lost momentum, even before the pandemic. Despite the setback in trade globalization, the pace of trade and value-chain integration has accelerated at a regional level, particularly in Asia. This trend of regional integration could further accelerate, with additional regional trade agreements being finalized. Emerging markets, most notably China, have increased their share of global exports since the 1990s. {:}{:fr} Consultez nos prévisions économiques et financières pour 2021 La pandémie de COVID-19 a été l’événement mondial le plus marquant de 2020 et elle continuera d’influencer le contexte de l’investissement de façon significative en 2021 et au-delà. Dans nos prévisions pour 2021, nous mettons en lumière les retombées de la COVID-19 et envisageons les éventuelles conséquences à long terme. 2021 en quatre thèmes COVID-19 : évolution et effets sur l’économie Il est tentant de penser que l’arrivée de vaccins efficaces marquera le début de la fin de la pandémie. Or, il est plutôt vraisemblable que leur déploiement amorcera une longue progression vers une situation quasi normale à mesure que la population se convainc qu’elle peut reprendre ses activités habituelles sans danger. Les économies avancées vont probablement connaître d’importantes variations de la croissance du PIB réel pendant la reprise. Celles-ci dépendront de trois facteurs : la propagation de la maladie, les structures préexistantes des économies et les mesures mises en œuvre à l’échelle nationale. La COVID-19 va accélérer des changements qui s’opèrent déjà dans l’économie mondiale, comme l’exacerbation des inégalités à l’échelle du globe, la transformation des réseaux logistiques et l’innovation technologique. Productivité, séquelles et effets sur la croissance potentielle Les effets de la COVID-19 pourraient continuer de nuire à la croissance de la productivité et laisser des séquelles économiques durables. Devant l’incertitude élevée entourant les changements structurels potentiels dans l’économie et la faiblesse de la demande, certaines sociétés pourraient reporter ou annuler leurs plans d’investissements. En revanche, la vitesse à laquelle des mesures d’intervention ont été lancées, la faiblesse des taux d’intérêt et le redressement relativement robuste des marchés boursiers et de l’économie pourraient encourager les sociétés à devancer la mise en œuvre de leurs projets d’investissements. Le rétablissement du marché de l’emploi varie selon le secteur, le type de travailleur et leur sexe; les effets de la COVID-19 ont été plus importants chez les femmes. Si les taux de participation des femmes à la population active ne renouent pas avec les tendances d’avant la pandémie, la croissance de la productivité pourrait subir des conséquences négatives à long terme. Politiques monétaires et budgétaires, et viabilité de l’endettement Des politiques sans précédent ont été mises en œuvre pour faire face à la COVID-19. Dans les semaines qui ont suivi la déclaration par l’OMS que la COVID-19 était une pandémie, les banques centrales de tous les grands pays développés avaient abaissé leur taux directeur à sa limite inférieure, ou près de celle-ci. La valeur des mesures budgétaires lancées par les gouvernements en 2020 totalisait plus de 5 000 milliards de dollars américains, soit 6 % du PIB mondial. En raison de ces mesures, le ratio dette publique/PIB va vraisemblablement dépasser 100 %. À mesure que la reprise se poursuit, nous suivrons attentivement l’évolution des politiques budgétaires et monétaires de même que toute possibilité de modification aux cadres de celles-ci, mais en nous intéressant plus particulièrement aux politiques monétaires. Démondialisation, commerce et guerre commerciale Le travail effectué depuis des dizaines d’années en vue d’intégrer l’activité économique au moyen du commerce international avait perdu de son élan, même avant la pandémie. Or, malgré le recul de la mondialisation du commerce, on observe une augmentation des échanges commerciaux et de l’intégration des chaînes de valeur à l’échelle régionale, surtout en Asie. Le phénomène de l’intégration régionale pourrait prendre encore plus d’ampleur, car de nouveaux accords commerciaux régionaux sont sur le point d’être finalisés. Les marchés émergents, notamment la Chine, ont augmenté leur part des exportations mondiales depuis les années 1990. {:}
De l’efficacité des mesures gouvernementales visant les effets de la crise sur la population active aux changements à l’organisation du commerce mondial, les répercussions de la pandémie seront importantes.
Dans nos prévisions pour 2021, nous mettons en lumière plusieurs de celles-ci et envisageons leurs conséquences à long terme. {:en} Read our 2021 Economic and Financial Outlook The evolution of the COVID-19 pandemic was the biggest global event of 2020 and will remain one of the most important considerations shaping the investment landscape for 2021 and beyond. Our 2021 Outlook highlights the continuing ripple effects of COVID-19 and considers possible long-term outcomes. Four Themes for 2021 Evolution of COVID-19 and its impact on the economy It’s tempting to think the rapid arrival of effective vaccines will mark the beginning of the end of the pandemic. Instead, it’s more likely to mark the beginning of a long transition back to something approaching normal as people only gradually gain confidence they can resume customary activities without endangering themselves or others. Advanced economies are likely to experience wide variation in real GDP growth during the recovery, based on three factors: the spread of the disease, the pre-existing structures of economies and local policy responses. COVID-19 will accelerate changes that were already underway in the world economy, from global inequalities to transformation of logistic networks to technological innovation. Productivity, scarring and implications for potential growth The COVID-19 shock could have a continuing adverse impact on productivity growth, scarring economies far into the future. Faced with greater uncertainty about potential structural changes in the economy and weak demand, some firms may postpone or cancel their investment plans. On the other hand, the rapid policy response, low interest rates and relatively robust recovery in equity markets and the economy could also encourage a faster resumption of original plans for business investment. The labour market recovery has been uneven across industries, workers and genders, with women bearing a heavier burden from the shock. A failure of female workforce participation rates to recover to their pre-pandemic trends would have long-term negative effects on productivity growth. Monetary and fiscal policy and debt sustainability The policy response to COVID-19 has been unprecedented. Within weeks of the WHO declaring COVID-19 a pandemic, every major developed market central bank had lowered its policy rates to, or near, their effective lower bounds. New government fiscal measures in 2020 amount to over US$5 trillion, or 6% of global GDP. The fiscal response will likely push the global public debt-to-GDP ratio above 100%. As the recovery continues, we will pay close attention to the evolving stance of fiscal and monetary policy and possible modifications to policy frameworks, particularly on the monetary side. Deglobalization, trade and the trade war The decades-long process of increasing the integration of economic activity through international trade had lost momentum, even before the pandemic. Despite the setback in trade globalization, the pace of trade and value-chain integration has accelerated at a regional level, particularly in Asia. This trend of regional integration could further accelerate, with additional regional trade agreements being finalized. Emerging markets, most notably China, have increased their share of global exports since the 1990s. {:}{:fr} Consultez nos prévisions économiques et financières pour 2021 La pandémie de COVID-19 a été l’événement mondial le plus marquant de 2020 et elle continuera d’influencer le contexte de l’investissement de façon significative en 2021 et au-delà. Dans nos prévisions pour 2021, nous mettons en lumière les retombées de la COVID-19 et envisageons les éventuelles conséquences à long terme. 2021 en quatre thèmes COVID-19 : évolution et effets sur l’économie Il est tentant de penser que l’arrivée de vaccins efficaces marquera le début de la fin de la pandémie. Or, il est plutôt vraisemblable que leur déploiement amorcera une longue progression vers une situation quasi normale à mesure que la population se convainc qu’elle peut reprendre ses activités habituelles sans danger. Les économies avancées vont probablement connaître d’importantes variations de la croissance du PIB réel pendant la reprise. Celles-ci dépendront de trois facteurs : la propagation de la maladie, les structures préexistantes des économies et les mesures mises en œuvre à l’échelle nationale. La COVID-19 va accélérer des changements qui s’opèrent déjà dans l’économie mondiale, comme l’exacerbation des inégalités à l’échelle du globe, la transformation des réseaux logistiques et l’innovation technologique. Productivité, séquelles et effets sur la croissance potentielle Les effets de la COVID-19 pourraient continuer de nuire à la croissance de la productivité et laisser des séquelles économiques durables. Devant l’incertitude élevée entourant les changements structurels potentiels dans l’économie et la faiblesse de la demande, certaines sociétés pourraient reporter ou annuler leurs plans d’investissements. En revanche, la vitesse à laquelle des mesures d’intervention ont été lancées, la faiblesse des taux d’intérêt et le redressement relativement robuste des marchés boursiers et de l’économie pourraient encourager les sociétés à devancer la mise en œuvre de leurs projets d’investissements. Le rétablissement du marché de l’emploi varie selon le secteur, le type de travailleur et leur sexe; les effets de la COVID-19 ont été plus importants chez les femmes. Si les taux de participation des femmes à la population active ne renouent pas avec les tendances d’avant la pandémie, la croissance de la productivité pourrait subir des conséquences négatives à long terme. Politiques monétaires et budgétaires, et viabilité de l’endettement Des politiques sans précédent ont été mises en œuvre pour faire face à la COVID-19. Dans les semaines qui ont suivi la déclaration par l’OMS que la COVID-19 était une pandémie, les banques centrales de tous les grands pays développés avaient abaissé leur taux directeur à sa limite inférieure, ou près de celle-ci. La valeur des mesures budgétaires lancées par les gouvernements en 2020 totalisait plus de 5 000 milliards de dollars américains, soit 6 % du PIB mondial. En raison de ces mesures, le ratio dette publique/PIB va vraisemblablement dépasser 100 %. À mesure que la reprise se poursuit, nous suivrons attentivement l’évolution des politiques budgétaires et monétaires de même que toute possibilité de modification aux cadres de celles-ci, mais en nous intéressant plus particulièrement aux politiques monétaires. Démondialisation, commerce et guerre commerciale Le travail effectué depuis des dizaines d’années en vue d’intégrer l’activité économique au moyen du commerce international avait perdu de son élan, même avant la pandémie. Or, malgré le recul de la mondialisation du commerce, on observe une augmentation des échanges commerciaux et de l’intégration des chaînes de valeur à l’échelle régionale, surtout en Asie. Le phénomène de l’intégration régionale pourrait prendre encore plus d’ampleur, car de nouveaux accords commerciaux régionaux sont sur le point d’être finalisés. Les marchés émergents, notamment la Chine, ont augmenté leur part des exportations mondiales depuis les années 1990. {:}