Investissements RPC, en partenariat avec Tortoise a rassemblé un panel d’experts, pour poser les questions suivantes : Comment pouvons-nous passer des engagements des entreprises à des mesures concrètes de décarbonisation?
Lors des discussions de l’ONU sur les changements climatiques à Glasgow, il a été présenté comme la solution miracle pour limiter le réchauffement de la planète. Le secteur financier n’aurait jamais dû être mis dans une telle position. Ce défi nécessitera un engagement multisectoriel, des investissements et de la collaboration. Les gouvernements ont aussi un rôle clé à jouer et les entreprises de l’économie réelle sont aux commandes.
Ce que nous avons appris depuis la COP26 il y a deux ans : Le secteur financier ne peut résoudre à lui seul le problème des changements climatiques, mais il peut jouer un rôle de facilitateur clé.
Le rôle du secteur financier
Il existe cinq facteurs externes critiques sur lesquels le secteur financier n’a aucun contrôle quant à la transition de l’économie mondiale vers un monde sobre en carbone : les changements dans les habitudes de consommation, les progrès technologiques, l’infrastructure du marché, la réalisation des ambitions des sociétés et la réglementation.
Par ailleurs, de nombreuses régions dans le monde ont subi des catastrophes coûtant des milliards de dollars cette année – une année qui devrait être la plus chaude jamais enregistrée.
On attendait peut-être trop du secteur financier, mais ce n’est pas une excuse pour qu’il ne fasse rien. Le secteur financier peut encore jouer un rôle de facilitateur clé.
Il doit se concentrer sur le financement de la réduction des émissions, et non sur la réduction des émissions du portefeuille. Le désinvestissement n’est pas la solution.
Établissement de normes
Les innombrables lignes directrices en matière de communication de l’information sur le développement durable ont débouché sur des données incomplètes et impossibles à comparer pour les investisseurs. Les normes établies par l’International Sustainability Standards Board (ISSB), qui ont été lancées en juin dernier, offrent un cadre unique à l’échelle mondiale avec un potentiel de restructuration de la répartition du capital.
Si elle est bien faite, la mise en œuvre des normes de l’ISSB entraînera également des économies de coûts et accroîtra l’efficacité des entreprises.
La prochaine étape claire est l’adoption généralisée des normes de l’ISSB. Il est important que les organismes de réglementation entendent les entreprises parler de leur expérience en matière de conformité. Il est nécessaire d’adopter une base de référence mondiale pour la présentation de l’information, plutôt que de superposer les réglementations dans différents territoires.
Une voie vers la décarbonisation
La transparence en matière de déclaration permettra aux sociétés de décarboniser leurs activités une molécule à la fois. Leur capacité à le faire augmentera à mesure que la réglementation deviendra plus certaine, que les coûts de la technologie diminueront et que les prix du carbone augmenteront.
Tous les participants au marché doivent tenir compte du signal envoyé par les gouvernements, de la pression réglementaire générale en faveur d’une décarbonisation complète et du signal que nous envoie le réchauffement de la planète, tout en comprenant ce que cela signifie pour les entreprises et la société.
Les propriétaires d’actifs peuvent collaborer avec les sociétés en portefeuille pour aller au-delà des solutions faciles. Octopus Energy, le groupe britannique d’énergies renouvelables, offre l’exemple d’un ensemble approprié d’expériences utilisateur et de technologies qui peuvent accélérer une adoption généralisée. En fait, les perturbateurs peuvent influer positivement sur les habitudes de consommation.
Les véhicules électriques, par exemple, ont permis d’accélérer l’adoption des compteurs intelligents, des tarifs verts et de l’énergie aérothermique.
Les sociétés doivent renforcer leur capacité à réaliser des progrès en matière de durabilité. Éviter les difficultés à court terme revient à risquer de rencontrer des difficultés à long terme : un coût permanent pour les entreprises, la planète et la société. Personne ne peut se permettre d’attendre.
En savoir plus notre engagement à l’égard de la carboneutralité est notre approche de placement axée sur la décarbonisation, que nous avons mise en place en décembre 2021 pour repérer, financer et soutenir les efforts de décarbonisation des sociétés fortement émettrices et tirer parti de la valeur de la transition de l’économie dans son ensemble.
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Ce que nous avons appris depuis la COP26 il y a deux ans : Le secteur financier ne peut résoudre à lui seul le problème des changements climatiques, mais il peut jouer un rôle de facilitateur clé.
Le rôle du secteur financier
Il existe cinq facteurs externes critiques sur lesquels le secteur financier n’a aucun contrôle quant à la transition de l’économie mondiale vers un monde sobre en carbone : les changements dans les habitudes de consommation, les progrès technologiques, l’infrastructure du marché, la réalisation des ambitions des sociétés et la réglementation.
Par ailleurs, de nombreuses régions dans le monde ont subi des catastrophes coûtant des milliards de dollars cette année – une année qui devrait être la plus chaude jamais enregistrée.
On attendait peut-être trop du secteur financier, mais ce n’est pas une excuse pour qu’il ne fasse rien. Le secteur financier peut encore jouer un rôle de facilitateur clé.
Il doit se concentrer sur le financement de la réduction des émissions, et non sur la réduction des émissions du portefeuille. Le désinvestissement n’est pas la solution.
Établissement de normes
Les innombrables lignes directrices en matière de communication de l’information sur le développement durable ont débouché sur des données incomplètes et impossibles à comparer pour les investisseurs. Les normes établies par l’International Sustainability Standards Board (ISSB), qui ont été lancées en juin dernier, offrent un cadre unique à l’échelle mondiale avec un potentiel de restructuration de la répartition du capital.
Si elle est bien faite, la mise en œuvre des normes de l’ISSB entraînera également des économies de coûts et accroîtra l’efficacité des entreprises.
La prochaine étape claire est l’adoption généralisée des normes de l’ISSB. Il est important que les organismes de réglementation entendent les entreprises parler de leur expérience en matière de conformité. Il est nécessaire d’adopter une base de référence mondiale pour la présentation de l’information, plutôt que de superposer les réglementations dans différents territoires.
Une voie vers la décarbonisation
La transparence en matière de déclaration permettra aux sociétés de décarboniser leurs activités une molécule à la fois. Leur capacité à le faire augmentera à mesure que la réglementation deviendra plus certaine, que les coûts de la technologie diminueront et que les prix du carbone augmenteront.
Tous les participants au marché doivent tenir compte du signal envoyé par les gouvernements, de la pression réglementaire générale en faveur d’une décarbonisation complète et du signal que nous envoie le réchauffement de la planète, tout en comprenant ce que cela signifie pour les entreprises et la société.
Les propriétaires d’actifs peuvent collaborer avec les sociétés en portefeuille pour aller au-delà des solutions faciles. Octopus Energy, le groupe britannique d’énergies renouvelables, offre l’exemple d’un ensemble approprié d’expériences utilisateur et de technologies qui peuvent accélérer une adoption généralisée. En fait, les perturbateurs peuvent influer positivement sur les habitudes de consommation.
Les véhicules électriques, par exemple, ont permis d’accélérer l’adoption des compteurs intelligents, des tarifs verts et de l’énergie aérothermique.
Les sociétés doivent renforcer leur capacité à réaliser des progrès en matière de durabilité. Éviter les difficultés à court terme revient à risquer de rencontrer des difficultés à long terme : un coût permanent pour les entreprises, la planète et la société. Personne ne peut se permettre d’attendre.
En savoir plus notre engagement à l’égard de la carboneutralité est notre approche de placement axée sur la décarbonisation, que nous avons mise en place en décembre 2021 pour repérer, financer et soutenir les efforts de décarbonisation des sociétés fortement émettrices et tirer parti de la valeur de la transition de l’économie dans son ensemble.
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