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Institut sur les données

Débloquer le potentiel de croissance au sommet sur l’Asie du Milken Institute

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Nous avons tous vu les nouvelles concernant l’Asie cette année. Il est difficile de savoir avec certitude si l’avenir est sombre ou brillant pour cette région qui a connu une si forte croissance et qui possède pourtant un si grand potentiel.

À l’occasion du 10e sommet annuel sur l’Asie du Milken Institute à Singapour, des leaders des affaires et de secteurs d’activité de plus de 20 pays se sont réunis pendant trois jours en septembre sous le thème « Bridging Complexity and Opportunity », qui visait à trouver des solutions aux plus grands défis de l’Asie.

Investissements RPC a parrainé le sommet et y a envoyé une délégation, qui comprenait :

  • Frank Su, Directeur général et chef, Placements en actions de sociétés fermées, Asie
  • Raymond Chan, Directeur général et chef, Titres de créance, Asie-Pacifique
  • Gilles Chow, Directeur général et chef, Immobilier, Asie du Nord
  • Jimmy Phua, Directeur général et chef, Immobilier Asie-Pacifique
  • Sajjad Qasmi, directeur général, Gestion de portefeuille externe

Voici ce qu’ils ont partagé.

« Un climat différent »

S’il y avait un thème commun aux discussions de cette année, c’est que nous vivons dans une période très incertaine.

« Les gens sont plus prudents », a déclaré M. Chan, qui dirige nos activités liées aux titres de créance en Asie. « La situation est différente pour les investisseurs. Il y a beaucoup de discussions au sujet des défis et moins de consensus au sujet des occasions. »

Les participants au sommet ont généralement reconnu que l’économie mondiale fait face à de fortes difficultés : risques géopolitiques, ralentissement de la croissance économique en Chine, hausse des taux d’intérêt en Occident, effondrement du secteur immobilier commercial, aggravation des problèmes d’endettement, préoccupations liées aux changements climatiques et plus.

Selon notre délégation, ces facteurs rendent les marchés mondiaux – y compris l’Asie – difficiles pour les investisseurs, mais il est important de se rappeler que cette région ne se limite pas à deux grands pays, soit la Chine et l’Inde. L’Asie compte 48 économies, et chacune d’elles en est à des étapes différentes de son développement, avec son propre gouvernement et ses propres règles de droit, offrant divers obstacles et des occasions uniques aux investisseurs.

« L’Asie est un marché très complexe – il ne s’agit pas d’un seul marché », a expliqué M. Su lors de sa table ronde à l’occasion de l’événement « Riding the Waves of Market Shakeups: Finding Opportunities in Asia and Beyond » du Milken Institute, où il a partagé son point de vue sur les perspectives économiques de l’Asie avec d’autres investisseurs influents.

« Lorsqu’on pense à la croissance, la Chine a été le moteur historique, mais maintenant, si l’on regarde d’autres régions de l’Asie, la croissance est abondante », dit M. Su. « L’Inde est une évidence. Les gens parlent maintenant de l’Asie du Sud-Est. »

Le panda géant dans la salle

Il est difficile de parler d’Asie sans mentionner d’abord la Chine. Il s’agit de la plus grande économie de la région, mais sa croissance a fléchi à la suite des confinements pandémiques cette année. On parle de risque de déflation et de chômage élevé chez les jeunes, ce qui donne à penser que le panda est en difficulté. Si c’est le cas, le monde entier doit aux aguets, de nombreuses chaînes d’approvisionnement dépendant de la Chine.

Toutefois, nos professionnels des placements affirment que les préoccupations généralisées à l’égard de la Chine sont probablement exagérées. Ils soutiennent que la conjoncture économique pourrait être plus serrée et la concurrence moins vive pour les transactions, mais que la catastrophe n’est pas imminente. En fait, notre équipe Titres de créance, Asie-Pacifique a profité des perturbations du marché pour effectuer plusieurs placements en Chine cette année.

« La Chine est en train de passer d’une économie axée sur l’investissement à une économie davantage axée sur le marché intérieur et la technologie », déclare M. Su. « C’est là que se trouvent les occasions : énergie propre, véhicules électriques, fabrication de pointe. »

Selon M. Qasmi, qui supervise les investissements de l’équipe Gestion externe du portefeuille dans la région de l’Asie-Pacifique, les capacités de fabrication bien établies et le vaste bassin de talents en ingénierie de la Chine se prêtent bien à l’exportation à grande échelle dans des secteurs novateurs, comme la chaîne d’approvisionnement des véhicules électriques.

« Il existe encore un important potentiel de croissance inexploité en Asie », affirme M. Qasmi. « La croissance supplémentaire du secteur automobile sera probablement dominée par la région. »

Comprendre l’ANASE

Avec toutes les discussions au sujet de la Chine, on a historiquement moins mis l’accent sur ses voisins, du moins en Occident, mais bon nombre d’observateurs estiment que la situation est sur le point de changer. L’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (ANASE), qui comprend Brunei Darussalam, la Birmanie, le Cambodge, l’Indonésie, le Laos, la Malaisie, les Philippines, Singapour, la Thaïlande et le Viet Nam, a fait des vagues au sommet de cette année, qui comprenait des allocutions du premier ministre malaisien Anwar Ibrahim et du président des Philippines Bongbong Marcos.

Le bloc commercial gagne en importance à l’échelle mondiale, de plus en plus de sociétés adoptant la stratégie « Chine plus un », que bon nombre d’entre elles suivent déjà pour accroître leur capacité manufacturière à l’extérieur de la Chine. Nos professionnels des placements affirment que les pays de l’ANASE ont des ambitions à la fois régionales et mondiales.

« Le commerce intra-asiatique a connu une croissance spectaculaire », affirme M. Su. « Les gens réfléchissent à des façons de mondialiser leurs entreprises, et la première étape est l’Asie du Sud-Est ou l’Inde. »

Selon notre délégation, les pays de l’ANASE tentent de bâtir leur bloc en tirant parti de la grande importance de l’Asie. Ensemble, le bloc représente un marché de plus de 600 millions de personnes et il trouve de nouvelles occasions à l’échelle mondiale. Par exemple, en septembre, l’ANASE a annoncé que le Canada était maintenant un partenaire stratégique dans le cadre des négociations en cours sur un accord de libre-échange entre le Canada et l’ANASE et un accord de partenariat économique global entre le Canada et l’Indonésie.

« Les pays de l’ANASE ont le sentiment qu’il vaut mieux se rassembler que se séparer, et que leur voix unie pèse beaucoup plus dans le monde », explique M. Chow.

L’Asie du Sud connaît une croissance rapide

L’Asie compte plus de 4,5 milliards d’habitants, soit environ 60 % de la population mondiale. Selon nos experts, l’Asie représentera 70 % de la classe moyenne mondiale d’ici 2030.

« Les données démographiques semblent solides pour les 10 à 15 prochaines années », déclare M. Qasmi. « Nous observons beaucoup de croissance à long terme dans cette région, et chaque pays est affamé de développement et de croissance. »

En particulier, l’Asie du Sud devrait enregistrer une croissance économique de 5,8 % cette année, ce qui est plus élevé que dans toute autre région en développement dans le monde, selon la Banque mondiale. Il est clair que tant de capitaux ont afflué autant sur le continent ces dernières années, mais les investisseurs doivent être bien informés pour réussir, selon notre équipe.

« Des routes aux talents, toutes ces choses continuent de se développer », souligne M. Su. « Pour composer avec ces complexités, il faut davantage d’expertise. »

Les bonnes personnes, la bonne équipe

À Investissements RPC, nous investissons en Asie depuis plus de 15 ans. Nous sommes entrés tôt sur le marché et avons enregistré des rendements élevés, selon M. Qasmi. « Nous sommes l’un des premiers joueurs pour le capital institutionnel dans la région. Nous avons établi notre marque et les gens connaissent Investissements RPC en Asie. »

C’est notre diversification qui nous a permis de connaître autant de succès au fil des ans, ce qui n’est pas facile à réaliser avec notre taille et notre envergure, explique M. Su. En investissant à l’échelle mondiale, nous bâtissons un portefeuille plus résilient, ce qui n’est possible qu’avec une approche mesurée.

« Nous avons les bonnes personnes et nous avons bâti la bonne équipe », affirme M. Su. « Nous avons une stratégie cohérente qui montre que nous sommes vraiment un investisseur à long terme engagé dans la région. Nous exerçons nos activités sur ce marché non pas en tant qu’acteur local, mais en tant qu’acteur mondial ayant une connaissance approfondie du marché local. Cela nous permet de bâtir un vaste réseau pour faire les bonnes transactions. »

Pour ce qui est de l’avenir, nous nous employons à exploiter le potentiel de ce continent, et nous ne sommes pas les seuls à le faire. Mais c’est qui nous sommes et ce que nous défendons qui nous distingue.

« Notre stratégie cohérente montre que nous sommes vraiment un investisseur à long terme », ajoute M. Su. « Nous ouvrons les yeux et choisissons les secteurs dans lesquels nous excellons. Nous suscitons le respect et nous sommes un joueur réputé sur le marché. »

Malgré le ciel couvert, notre équipe croit en cette région et est prête pour les jours ensoleillés à venir.

« Ce serait une occasion manquée de ne pas investir en Asie », déclare M. Chan. « À mesure que ce marché croît, nous voulons le suivre et nous sommes bien placés pour en tirer parti. »

Participants

Frank Su

Frank Su

Directeur général et chef, Placements en actions de sociétés fermées, Asie

Raymond Chan

Raymond Chan

Directeur général et chef, Titres de créance, Asie-Pacifique

Gilles Chow

Gilles Chow

Directeur général et chef, Immobilier, Asie du Nord

Jimmy Phua

Jimmy Phua

Directeur général et chef, Immobilier Asie-Pacifique

Sajjad Qasmi

Sajjad Qasmi

Directeur général, Gestion de portefeuille externe

Cpp673 Conversation Priti Diana 0403 article play icon article play icon

Dialogue : Priti Singh et Diana Scott

La directrice générale principale et chef mondiale, Marchés financiers et placements factoriels d’Investissements RPC aborde le thème

The Factor Lens

La lorgnette des facteurs

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Les femmes plus jeunes comblent l’écart entre les sexes dans les postes de

Aux États-Unis, les femmes en début de carrière occupent une part plus importante que jamais des postes de direction.

{:en} We’ve all seen the business news surrounding Asia this year. It’s difficult to grasp for certain whether the future is gloomy or bright for this region that has seen so much growth, and yet possesses so much potential ahead. At the 10th annual Milken Institute Asia Summit in Singapore, senior government, business and industry leaders from more than 20 countries convened for three days in September under the theme “Bridging Complexity and Opportunity,” which focused on finding solutions to Asia’s biggest challenges. CPP Investments sponsored the summit and sent a delegation, which included: Frank Su, Managing Director, Head of Private Equity Asia Raymond Chan, Managing Director, Head of APAC Credit Gilles Chow, Managing Director, Head of Real Estate North Asia Jimmy Phua, Managing Director, Head of Real Estate Asia Pacific Sajjad Qasmi, Managing Director, External Portfolio Management (EPM) Here’s what they shared. ‘A different temperature’ If there was a common theme in this year’s discussions, it was that we’re living in very uncertain times. “People are more cautious,” said Chan, who leads our Asia credit business. “It’s a different temperature for investors. There’s lots of talk about the challenges, and less consensus on the opportunities.” There was broad acknowledgment at the summit that the global economy is facing strong headwinds: Geopolitical risks, slower economic growth in China, higher interest rates in the West, a slumping commercial real estate sector, mounting debt woes, climate change concerns and more. These factors make global markets – including Asia – challenging for investors, our delegation says, but it’s important to remember that this region is much more than just two big countries, namely China and India. There are 48 economies in Asia, and each of them are at different stages of their development with their own governments and rules of law, offering diverse obstacles and unique opportunities for investors. “Asia is a very complex market – it’s not one market,” Su explained during his panel discussion at the Milken Institute’s “Riding the Waves of Market Shakeups: Finding Opportunities in Asia and Beyond” event, where he shared his perspectives on Asia’s economic outlook with other influential investors. “When you think about growth, China was the driver historically, but now if you look at other parts of Asia, you have plenty of growth,” Su said. “India is obvious. People now talk about Southeast Asia.” The giant panda in the room It’s hard to discuss Asia without first mentioning China. It’s the largest economy in the region, but its growth has sputtered coming out of pandemic lockdowns this year. There’s talk of deflation risk and high youth unemployment, which suggests the panda may be stumbling. If so, the entire world needs to be on notice, as so many supply chains rely on China. However, our investing professionals say widespread concerns over China are generally overblown. They argue the economic environment may be tighter and there’s less competition for deals, but disaster isn’t imminent. In fact, our APAC Credit team has taken advantage of market dislocations to make several investments in China this year. “China is transforming from a historically investment-driven economy to a more domestic, technology-driven economy,” Su said. “That’s where the opportunity is – clean energy, electric vehicles, advanced manufacturing.” According to Qasmi, who oversees EPM’s investments in the APAC region, China’s well-established manufacturing capabilities and large pool of engineering talent lends itself well to being a large-scale exporter in innovative areas, such as the electric vehicle supply chain. “There’s still significant untapped growth potential in Asia,” Qasmi asserted. “Incremental growth from the auto industry will likely be dominated by the region.” Understanding ASEAN For all the talk around China, there’s historically been less focus on its neighbours, at least in the West, but many feel that’s about to change. The Association of Southeast Asian Nations (ASEAN), which includes Brunei Darussalam, Burma, Cambodia, Indonesia, Laos, Malaysia, Philippines, Singapore, Thailand and Vietnam, were making waves at this year’s summit, which included addresses from Malaysian Prime Minister Anwar Ibrahim and Philippines President Bongbong Marcos. The trading bloc is growing in importance globally as more companies embrace the “China Plus One” strategy, which many have already adopted to build up manufacturing capacity outside of China. Our investing professionals say ASEAN countries have both regional and global ambitions. “Intra-Asian trade has grown dramatically,” said Su. “People are thinking about ways to globalize their companies, and the first stop is Southeast Asia or India.” ASEAN countries are trying to build their bloc by leveraging the vast scale of Asia, our delegation says. Combined, the bloc represents a market with more than 600 million people, and they’re finding new opportunities worldwide. For example, in September, ASEAN announced Canada was now a strategic partner amid ongoing negotiations on a Canada-ASEAN free trade agreement and an Indonesia-Canada Comprehensive Economic Partnership Agreement. “There’s a sense among ASEAN countries that being together is better than being separate, and their united voice carries a lot more weight globally,” Chow explained. South Asia is growing fast Asia is home to more than 4.5 billion people, which is roughly 60% of the world’s population. By 2030, Asia will represent fully 70% of the global middle class, our experts predict. “The demographics look strong for the next 10 to 15 years,” Qasmi said. “We see lots of long-term growth in this region, and each country is extremely hungry to develop and grow.” In particular, South Asia is expected to see economic growth of 5.8% this year, which is higher than any other developing region in the world, according to the World Bank. It’s clear to see why so much capital has flocked to the continent in recent years, but investors need to be well-informed to be successful, our team says. “From roads to talent, all these things are still developing,” Su noted. “Navigating through those complexities requires additional expertise.” The right people, the right team At CPP Investments, we’ve been investing in Asia for over 15 years. We entered the market early and have seen high returns, Qasmi says. “We’re one of the first calls in the region for institutional capital. We’ve established our brand and people know CPP Investments in Asia.” It’s our diversification that has enabled us to be so successful over the years, which isn’t easy to achieve with our size and scale, Su explains. By investing globally, we’re building a more resilient portfolio, which is only possible with a measured approach. “We have the right people and we’ve built the right team,” Su asserted. “We have a consistent strategy that shows we’re truly a long-term investor that is committed to the region. We operate in this market not as a local player, but as a global player with deep local knowledge. This enables us to build a vast network to do the right deals.” Looking ahead, we’re focused on untapping the potential on this continent, and we’re not alone. But it’s who we are and what we stand for that sets us apart. “Our consistent strategy shows that we’re truly a long-term investor,” added Su. “We come in with our eyes open and pick the spots where we’re good. We’ve got the respect of the market and we’re a reputable player in the market.” Despite the murky skies, our team believes in this region, and they’re ready for sunny days ahead. “It would be a missed opportunity not to invest in Asia,” Chan said. “As this market grows, we want to grow with it, and we’re well positioned to take advantage.” Participants Frank Su Managing Director, Head of Private Equity Asia Raymond Chan Managing Director, Head of APAC Credit Gilles Chow Managing Director, Head of Real Estate North Asia Jimmy Phua Managing Director, Head of Real Estate Asia Pacific Sajjad Qasmi Managing Director, External Portfolio Management (EPM) Notre expertise Dialogue : Priti Singh et Diana Scott La directrice générale principale et chef mondiale, Marchés financiers et placements factoriels d’Investissements RPC aborde le thème Video • avril 5, 2024 Notre expertise La lorgnette des facteurs Les investisseurs sont habitués de marcher sur la corde raide du risque. Mais le contexte actuel, qui est marqué par l’augmentation des L'Article • mars 27, 2024 Notre expertise Les femmes plus jeunes comblent l’écart entre les sexes dans les postes de Aux États-Unis, les femmes en début de carrière occupent une part plus importante que jamais des postes de direction. L'Article • mars 8, 2024 {:}{:fr} Nous avons tous vu les nouvelles concernant l’Asie cette année. Il est difficile de savoir avec certitude si l’avenir est sombre ou brillant pour cette région qui a connu une si forte croissance et qui possède pourtant un si grand potentiel. À l’occasion du 10e sommet annuel sur l’Asie du Milken Institute à Singapour, des leaders des affaires et de secteurs d’activité de plus de 20 pays se sont réunis pendant trois jours en septembre sous le thème « Bridging Complexity and Opportunity », qui visait à trouver des solutions aux plus grands défis de l’Asie. Investissements RPC a parrainé le sommet et y a envoyé une délégation, qui comprenait : Frank Su, Directeur général et chef, Placements en actions de sociétés fermées, Asie Raymond Chan, Directeur général et chef, Titres de créance, Asie-Pacifique Gilles Chow, Directeur général et chef, Immobilier, Asie du Nord Jimmy Phua, Directeur général et chef, Immobilier Asie-Pacifique Sajjad Qasmi, directeur général, Gestion de portefeuille externe Voici ce qu’ils ont partagé. « Un climat différent » S’il y avait un thème commun aux discussions de cette année, c’est que nous vivons dans une période très incertaine. « Les gens sont plus prudents », a déclaré M. Chan, qui dirige nos activités liées aux titres de créance en Asie. « La situation est différente pour les investisseurs. Il y a beaucoup de discussions au sujet des défis et moins de consensus au sujet des occasions. » Les participants au sommet ont généralement reconnu que l’économie mondiale fait face à de fortes difficultés : risques géopolitiques, ralentissement de la croissance économique en Chine, hausse des taux d’intérêt en Occident, effondrement du secteur immobilier commercial, aggravation des problèmes d’endettement, préoccupations liées aux changements climatiques et plus. Selon notre délégation, ces facteurs rendent les marchés mondiaux – y compris l’Asie – difficiles pour les investisseurs, mais il est important de se rappeler que cette région ne se limite pas à deux grands pays, soit la Chine et l’Inde. L’Asie compte 48 économies, et chacune d’elles en est à des étapes différentes de son développement, avec son propre gouvernement et ses propres règles de droit, offrant divers obstacles et des occasions uniques aux investisseurs. « L’Asie est un marché très complexe – il ne s’agit pas d’un seul marché », a expliqué M. Su lors de sa table ronde à l’occasion de l’événement « Riding the Waves of Market Shakeups: Finding Opportunities in Asia and Beyond » du Milken Institute, où il a partagé son point de vue sur les perspectives économiques de l’Asie avec d’autres investisseurs influents. « Lorsqu’on pense à la croissance, la Chine a été le moteur historique, mais maintenant, si l’on regarde d’autres régions de l’Asie, la croissance est abondante », dit M. Su. « L’Inde est une évidence. Les gens parlent maintenant de l’Asie du Sud-Est. » Le panda géant dans la salle Il est difficile de parler d’Asie sans mentionner d’abord la Chine. Il s’agit de la plus grande économie de la région, mais sa croissance a fléchi à la suite des confinements pandémiques cette année. On parle de risque de déflation et de chômage élevé chez les jeunes, ce qui donne à penser que le panda est en difficulté. Si c’est le cas, le monde entier doit aux aguets, de nombreuses chaînes d’approvisionnement dépendant de la Chine. Toutefois, nos professionnels des placements affirment que les préoccupations généralisées à l’égard de la Chine sont probablement exagérées. Ils soutiennent que la conjoncture économique pourrait être plus serrée et la concurrence moins vive pour les transactions, mais que la catastrophe n’est pas imminente. En fait, notre équipe Titres de créance, Asie-Pacifique a profité des perturbations du marché pour effectuer plusieurs placements en Chine cette année. « La Chine est en train de passer d’une économie axée sur l’investissement à une économie davantage axée sur le marché intérieur et la technologie », déclare M. Su. « C’est là que se trouvent les occasions : énergie propre, véhicules électriques, fabrication de pointe. » Selon M. Qasmi, qui supervise les investissements de l’équipe Gestion externe du portefeuille dans la région de l’Asie-Pacifique, les capacités de fabrication bien établies et le vaste bassin de talents en ingénierie de la Chine se prêtent bien à l’exportation à grande échelle dans des secteurs novateurs, comme la chaîne d’approvisionnement des véhicules électriques. « Il existe encore un important potentiel de croissance inexploité en Asie », affirme M. Qasmi. « La croissance supplémentaire du secteur automobile sera probablement dominée par la région. » Comprendre l’ANASE Avec toutes les discussions au sujet de la Chine, on a historiquement moins mis l’accent sur ses voisins, du moins en Occident, mais bon nombre d’observateurs estiment que la situation est sur le point de changer. L’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (ANASE), qui comprend Brunei Darussalam, la Birmanie, le Cambodge, l’Indonésie, le Laos, la Malaisie, les Philippines, Singapour, la Thaïlande et le Viet Nam, a fait des vagues au sommet de cette année, qui comprenait des allocutions du premier ministre malaisien Anwar Ibrahim et du président des Philippines Bongbong Marcos. Le bloc commercial gagne en importance à l’échelle mondiale, de plus en plus de sociétés adoptant la stratégie « Chine plus un », que bon nombre d’entre elles suivent déjà pour accroître leur capacité manufacturière à l’extérieur de la Chine. Nos professionnels des placements affirment que les pays de l’ANASE ont des ambitions à la fois régionales et mondiales. « Le commerce intra-asiatique a connu une croissance spectaculaire », affirme M. Su. « Les gens réfléchissent à des façons de mondialiser leurs entreprises, et la première étape est l’Asie du Sud-Est ou l’Inde. » Selon notre délégation, les pays de l’ANASE tentent de bâtir leur bloc en tirant parti de la grande importance de l’Asie. Ensemble, le bloc représente un marché de plus de 600 millions de personnes et il trouve de nouvelles occasions à l’échelle mondiale. Par exemple, en septembre, l’ANASE a annoncé que le Canada était maintenant un partenaire stratégique dans le cadre des négociations en cours sur un accord de libre-échange entre le Canada et l’ANASE et un accord de partenariat économique global entre le Canada et l’Indonésie. « Les pays de l’ANASE ont le sentiment qu’il vaut mieux se rassembler que se séparer, et que leur voix unie pèse beaucoup plus dans le monde », explique M. Chow. L’Asie du Sud connaît une croissance rapide L’Asie compte plus de 4,5 milliards d’habitants, soit environ 60 % de la population mondiale. Selon nos experts, l’Asie représentera 70 % de la classe moyenne mondiale d’ici 2030. « Les données démographiques semblent solides pour les 10 à 15 prochaines années », déclare M. Qasmi. « Nous observons beaucoup de croissance à long terme dans cette région, et chaque pays est affamé de développement et de croissance. » En particulier, l’Asie du Sud devrait enregistrer une croissance économique de 5,8 % cette année, ce qui est plus élevé que dans toute autre région en développement dans le monde, selon la Banque mondiale. Il est clair que tant de capitaux ont afflué autant sur le continent ces dernières années, mais les investisseurs doivent être bien informés pour réussir, selon notre équipe. « Des routes aux talents, toutes ces choses continuent de se développer », souligne M. Su. « Pour composer avec ces complexités, il faut davantage d’expertise. » Les bonnes personnes, la bonne équipe À Investissements RPC, nous investissons en Asie depuis plus de 15 ans. Nous sommes entrés tôt sur le marché et avons enregistré des rendements élevés, selon M. Qasmi. « Nous sommes l’un des premiers joueurs pour le capital institutionnel dans la région. Nous avons établi notre marque et les gens connaissent Investissements RPC en Asie. » C’est notre diversification qui nous a permis de connaître autant de succès au fil des ans, ce qui n’est pas facile à réaliser avec notre taille et notre envergure, explique M. Su. En investissant à l’échelle mondiale, nous bâtissons un portefeuille plus résilient, ce qui n’est possible qu’avec une approche mesurée. « Nous avons les bonnes personnes et nous avons bâti la bonne équipe », affirme M. Su. « Nous avons une stratégie cohérente qui montre que nous sommes vraiment un investisseur à long terme engagé dans la région. Nous exerçons nos activités sur ce marché non pas en tant qu’acteur local, mais en tant qu’acteur mondial ayant une connaissance approfondie du marché local. Cela nous permet de bâtir un vaste réseau pour faire les bonnes transactions. » Pour ce qui est de l’avenir, nous nous employons à exploiter le potentiel de ce continent, et nous ne sommes pas les seuls à le faire. Mais c’est qui nous sommes et ce que nous défendons qui nous distingue. « Notre stratégie cohérente montre que nous sommes vraiment un investisseur à long terme », ajoute M. Su. « Nous ouvrons les yeux et choisissons les secteurs dans lesquels nous excellons. Nous suscitons le respect et nous sommes un joueur réputé sur le marché. » Malgré le ciel couvert, notre équipe croit en cette région et est prête pour les jours ensoleillés à venir. « Ce serait une occasion manquée de ne pas investir en Asie », déclare M. Chan. « À mesure que ce marché croît, nous voulons le suivre et nous sommes bien placés pour en tirer parti. » Participants Frank Su Directeur général et chef, Placements en actions de sociétés fermées, Asie Raymond Chan Directeur général et chef, Titres de créance, Asie-Pacifique Gilles Chow Directeur général et chef, Immobilier, Asie du Nord Jimmy Phua Directeur général et chef, Immobilier Asie-Pacifique Sajjad Qasmi Directeur général, Gestion de portefeuille externe Notre expertise Dialogue : Priti Singh et Diana Scott La directrice générale principale et chef mondiale, Marchés financiers et placements factoriels d’Investissements RPC aborde le thème Video • avril 5, 2024 Notre expertise La lorgnette des facteurs Les investisseurs sont habitués de marcher sur la corde raide du risque. 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